Bienfaits ancestraux des bouillons d’os

Je reconnais qu’il y a sur ce blog certaines recettes plus glamour que d’autres, mais avec l’article d’aujourd’hui vous allez voir on tombe très bas ^^

Mais c’est pour votre bien ! (Promis)

Car cela fait des années que je chouchoute égoïstement ma santé avec des bouillons d’os (que l’on appelle aussi bone broth, le terme anglo-saxon qui fait moins peur ^^) sans oser vous en parler de crainte que vous ne me preniez pour une sorte de Gargamel des cuisines. Et si j’ai finalement osé sauter le pas, c’est parce que les bénéfices sur la santé sont trop fabuleux pour passer à côté !

Pour introduire la question, je vous cite ce qu’en dit la célèbre naturopathe Jennifer Hart Smith :

« Les bouillons de légumes, de poulet, d’os (ou bone broth) ou de coquillages constituent une base particulièrement vertueuse à la fois pour la santé et l’environnement (…). D’un point de vue santé, les bouillons d’os permettent de capter le collagène et la glutamine présents dans les os et les tissus animaux conjonctifs. Ils nourrissent notre peau, nos ongles, nos propres tissus conjonctifs, reminéralisent l’organisme en apportant des oligo-éléments comme le phosphore, le calcium, le magnésium, le silicium, le soufre. Le bouillon d’os a la particularité d’apaiser et de régénérer la paroi intestinale grâce à la glutamine qui consolide nos entérocytes (cellules intestinales). On y trouve aussi des acides aminés : de la glycine, de la proline, de la glucosamine et de la chondroïtine qui permettent de lutter contre la porosité intestinale, prévenir les problèmes d’arthrose, et de rhumatismes à court terme. En effet, en cuisant longtemps, l’os se déminéralise et libère ainsi tous ses minéraux dans le bouillon. Cet effet est accentué par l’ajout de vinaigre pendant la cuisson Tous ces micronutriments ne sont bien sûr pas présents dans les cubes industriels gorgés de graisses saturées et d’un excédent de sel. Le bouillon maison est véritablement à la frontière entre l’alimentation et la santé, une sorte d’alicament très efficace. Il est très facile à préparer et très abordable sur le plan financier. Si vous êtes vegans, le bouillon de légumes apporte un concentré de minéraux non négligeable mais moins nutritif et reminéralisant que le bouillon d’os. »

Pour ma part, j’ai aussi lu il y a longtemps (sans hélas réussir à retrouver mes sources) que l’une des causes de nombreuses allergies et intolérances dont souffre une partie de notre population peut en partie s’expliquer par nos habitudes modernes : avant, nos ancêtres posaient sur le poêle ou la cuisinière à bois une marmite contenant des morceaux de viande entiers (avec leurs os, leurs cartilages, leur couenne, éventuellement leurs écailles et leurs arrêtes s’il s’agissait de poisson), qui mijotaient des heures à feu très doux dans un bouillon d’aromates et de légumes : pot-au-feu, poule au pot, petit salé aux lentilles, potée, soupe de Haute-Provence à l’épeautre et au jarret, garbure, bouillabaisse, chaudrée de coquillages, etc. n’en sont que quelques exemples bien connus. Ils cuisinaient aussi des plats mijotés sans bouillon, mais réalisés avec des morceaux riches en gélatine naturelle (blanquette, daube, joue de bœuf, queue de bœuf, jarret, pied de veau, salade de museau, saucisse de couenne, pâté de tête, etc.). Or la gélatine, c’est du collagène, ce fameux collagène que l’on nous vend maintenant en gélules à prix d’or pour combler nos rides, « repulper » notre peau, colmater la porosité de nos intestins ou soigner nos articulations enflammées, à nous pauvres humains « modernes » qui nous contentons de jeter dans une poêle un steak haché ou un filet de poisson n’ayant plus ni peau, ni os, ni arrêtes, ni cartilage, ni gélatine…

Chez les Chioca, nous réalisions déjà beaucoup de ces plats mijotés ou cuits au bouillon car dans une famille nombreuse, il est bien rare de pouvoir mettre au menu du bifteck ou des filets de poulet : c’est beaucoup plus économique de cuisiner le poulet entier, ou d’acheter par exemple un morceau de jarret de bœuf nourri à l’herbe (12€ le kg chez nous) à cuisiner en pot-au-feu plutôt qu’un rumsteck ou une entrecôte à 29€ le kg…

Mais depuis 2 ou 3 ans j’ai encore renforcé le dispositif ^^

Maintenant, pour ne plus rien gaspiller je réalise des bouillons avec les os récupérés de nos repas quand nous mangeons de la viande : carcasses de poulet, os de pot-au-feu, de côtelettes d’agneau, de côtes de porc, etc. En plus de nous faire beaucoup de bien, cela permet de valoriser jusqu’au bout les produits animaux de bonne qualité que l’on consomme en toute conscience. Car pour ma part je ne suis pas vegan vous le savez, et même si je sais combien ce sujet est sensible je préfère vous le dire en toute honnêteté : plus le temps passe et plus je suis convaincue de l’importance de consommer (si on le peut économiquement… hélas) des produits animaux de bonne qualité. Mon but en écrivant cela n’est pas de choquer, de polémiquer, encore moins de peiner mes lecteurs vegans dont je respecte le choix et dont certains font preuve envers moi de beaucoup d’amitié (c’est bien réciproque), mais d’être sincère. Je vous encourage par exemple à vous renseigner sur ce qu’on appelle « l’alimentation ancestrale » : on ne compte plus le nombre de personnes qui ont été soignées de leur infertilité, de dérèglements hormonaux (thyroïde, glandes surrénales…), d’un problème de surpoids, de dysfonctionnements intestinaux sévères, etc. en réintroduisant raisonnablement quelques protéines animales dans leur alimentation.

Et même lorsqu’on est végé et heureux de l’être (il y a des gens à qui cela semble convenir), il est bien de conserver cette belle ouverture d’esprit, cette indulgence bienveillante permettant d’accepter le fait que certaines personnes digèrent incomparablement mieux les œufs, la viande, le poisson ou les laitages de bonne qualité que les produits dérivés du soja ou autres légumineuses. Forcer ces personnes-là à se nourrir de façon qui les rend malades ne fait que déplacer la question de la souffrance animale…

On peut déjà faire beaucoup contre la souffrance animale en luttant contre les élevages indignes, et en cherchant des solutions pour améliorer les protocoles d’abattage. Pour le reste, moi j’accepte sans trouble le fait que certaines espèces puissent en manger d’autres, c’est ainsi…

Juste pour l’anecdote, je connais une brave personne qui a un très gros chien. Un amour de très gros chien. Il y a quelques mois, croyant bien faire elle a passé son chien aux croquettes végétales. Et bien là, le chien vient d’attaquer et de tuer toutes les poules : il en a mangé trois, et les autres il les a entassées contre sa niche, en réserve. Il avait l’air totalement désespéré, sentant bien qu’il avait fait une grosse c*nnerie, et au début mon amie n’a pas compris : « Il était si gentil avant, cela fait 5 ans que nous avons des poules et la cohabitation était si parfaite… ».

Sauf que son chien a juste eu besoin de manger de la viande. C’est ancré au plus profond de son être, et son instinct de survie a parlé encore plus fort que le respect qu’il pouvait avoir pour les poules de sa maîtresse. Ce chien n’est pas « méchant ». Ce qui l’était un peu en revanche (bien que partant d’une bonne intention) c’est de l’avoir privé pendant 7 mois des matériaux les plus élémentaires dont tout son corps avait besoin. Il a dû souffrir beaucoup, pauvre gros toutou, avant de se décider à subvenir par lui-même aux besoins de son métabolisme de carnivore affamé, affaibli, accablé par cette alimentation non adaptée.

C’est la nature, elle est faite ainsi, et si on l’aime vraiment il serait bien prétentieux de prétendre savoir faire mieux qu’elle, en critiquant entre autres cet équilibre de la chaîne alimentaire qui comprend depuis la nuit des temps des herbivores, des carnivores et des omnivores…

Pour en revenir de façon plus terre à terre à nos bouillons, j’ai vu qu’il y avait diverses façons de procéder mais je ne me prends pas trop la tête : du moment qu’il y a une cuisson longue ET un petit ajout de vinaigre de cidre je ne complique pas les choses en mesurant précisément la température de cuisson. En revanche, je fais très attention au matériel utilisé car le bouillon reste si longtemps en contact avec la casserole qu’il serait totalement fou d’utiliser un ustensile pouvant contenir des substances douteuses voire toxiques, ou même une cocotte en fonte dont on n’est pas très sûre de l’alliage : plus que jamais, ce sont mes braves faitouts Warmcook (dont je vous ai déjà souvent parlé) qui me servent à l’élaboration de tous mes bouillons. Et outre la qualité certaine de l’inox (fabriqué en Italie, pas à l’autre bout du monde…), le couvercle à thermomètre me sert aussi à vérifier que la cuisson se poursuit même quand le bouillon frémit à peine. Quant au fond très épais, il permet que jamais les ingrédients du fond n’attachent, ce qui arrive parfois avec un faitout plus fin même quand il reste du bouillon. (Pour ces faitouts le code « GOURMANDISES » fonctionne toujours, il vous obtient 10% de réduction : et en toute transparence, je préfère vous dire que je touche un petit pourcentage aussi).

Sur ce, je termine en vous précisant que ces bouillons d’os si bienfaisants pour notre santé sont vraiment délicieux 😉 ! Ils se savourent tels quels dans un bol (c’est très réconfortant lorsque l’on rentre transi et fatigués d’une longue journée d’hiver), mais servent aussi de base pour un velouté de légumes, un risotto, etc. Comme la cuisson est longue, je vous encourage à en préparer au moins 5l, et à congeler le surplus !

Juste pour que vous ne soyez pas surpris : ce n’est qu’à la fin que ces bouillons d’os ont vraiment l’air appétissants : au début, ce grand faitout avec juste quelques os ou arrêtes en train de flotter dans l’eau vinaigrée cela peut déconcerter un tantinet ^^, et ce n’est pas le moment d’avoir une visite surprise : en découvrant votre « repas », vos amis effarés risqueraient ensuite d’organiser discrètement une quête en votre faveur ^^ (Pauvre unetelle, réduite par la conjoncture à nourrir sa famille avec des arrêtes de poisson bouillies… le monde va mal moi je vous dit !).

Nota : Je cuisine ces bouillons sur mon poêle bouilleur à bois (notre moyen de chauffage ;)) pour un coût énergétique « zéro ». Mais si vous devez les cuire sur la cuisinière, baissez le feu au minimum : votre bouillon cuira tout aussi bien et vous économiserez beaucoup d’énergie ainsi…

Une des preuves que les minéraux et nutriments ont bien migré des os vers le bouillon, c’est la façon dont il fige au frais…

NOTA : toutes ces recettes sont données pour environ 5l de bouillon

Bouillon de poisson 

  • 1kg de parures de poissons (peau, écailles, têtes, arrêtes… mais pas les entrailles ^^) ultra fraîches (on peut aussi récupérer tout cela sur un poisson cuit, ou faire cuire des petits poissons entiers peu onéreux, des poissons pour la soupe par exemple)
  • 2 c. à soupe de sel
  • 3 c. à soupe de vinaigre de cidre
  • 1 fenouil
  • 1 oignon
  • 2 carottes
  • 1 poireau
  • 5 clous de girofle
  • 2 feuilles de laurier
  • Eau

Mettre le poisson dans le faitout avec le vinaigre, le sel et recouvrir d’eau. Faire cuire à feu doux pendant au moins 6H.

Filtrer le bouillon, ou mixer le tout (si l’on a utilisé des petits poissons entiers, ils se mixeront très facilement après cette longue cuisson, et cela enrichira encore plus la soupe en minéraux !)

Ajouter les aromates et les légumes découpés en petits morceaux, plus éventuellement d’autres épices aux choix (piment, safran, ail, paprika… selon les goûts). Rajouter de l’eau jusqu’en haut du faitout, et laisser cuire 30min de plus à feu doux.

Bouillon de poulet

  • 1 carcasse de volaille fermière (poulet, pintade, canard… fraîche ou récupérée sur une volaille rôtie)
  • 2 c. à soupe de sel
  • 3 c. à soupe de vinaigre de cidre
  • 1 oignon
  • 2 carottes
  • 2 poireaux
  • 3 gousses d’ail
  • 2 branches de céleri
  • 5 clou de girofle
  • 2 feuilles de laurier

Mettre la carcasse dans le faitout avec le sel, le vinaigre et recouvrir d’eau. Faire cuire à feu doux pendant 12h.

Retirer les os. Ajouter les légumes coupés en petits morceaux, ainsi que les aromates et éventuellement certaines épices au choix (le macis et la muscade, entre autres, se marient bien avec la saveur d’un bouillon de volaille, de même que le carvi et le paprika. Mais l’on peut aussi le parfumer avec un bon curry, du colombo ou du garam massala). Rajouter 30min de cuisson à feu doux avant de servir.

Bouillon d’os de boeuf

  • 1kg d’os de bœuf bio ou fermiers (récupérés chez le boucher)
  • 2 c. à soupe de sel
  • 3 c. à soupe de vinaigre de cidre
  • 2 carottes
  • 2 poireaux
  • 1 cube de gingembre
  • 3 gousses d’ail
  • 1 branche de céleri
  • ½ piment rouge
  • 5 clous de girofle
  • 1 gros oignon
  • 3 feuilles de laurier
  • Eau

Mettre la viande dans le faitout avec le vinaigre, le sel et recouvrir d’eau. Faire cuire à feu doux pendant 12 à 15h minimum.

Retirer les os, ajouter les légumes découpés ainsi que les aromates. Porter à ébullition et compter encore 30min de cuisson. On peut ajouter au moment de servir des herbes fraîches comme du cerfeuil ou du persil.

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  1. Je suis végétarienne équilibrée depuis longtemps et comme ça me cause bien malgré tout, j’ai testé (ressenti type kinesio) pour moi et niet. Mais j’ai partagé l’info car je trouve que c’est un excellent conseil ! Pour moi c’est plutôt bouillon de légumes bio et algues épices le combo gagnant (je dis bien pour mon corps hein 😉

    Merci pour l’info en tous cas et bravo pour votre intégrité une fois de plus !

    1. C’est moi qui vous remercie (beaucoup) pour votre gentil commentaire chère Sandra 🙂
      Continuez à prendre bien soin de vous, les bouillons d’algues et de légumes sont très bons pour booster la thyroïde entre autres 😉
      Bonne soirée à vous,
      Marie

  2. Merci pour ce sublime post. Je partage complètement votre vision des choses sur la viande et le véganisme. On m’a demandé il y a peu de réaliser un gâteau de mariage végan…J’ai refusé en comprenant que cela n’était possible qu’en introduisant des ingrédients vraiment transformés et aussi peu naturels que possible, pour « imiter » les œufs, la crème…Il est urgent de retrouver le sens du naturel bon pour l’homme! Merci car vous œuvrez dans ce sens.

    1. Heureusement, en pâtisserie on trouve quelques alternatives sympathiques quand on doit recevoir des invités vegan : compote à la place des oeufs, crème de coco pour la chantilly, etc. Mais c’est tout de même un peu différent à travailler 🙂
      Pour le reste, beaucoup d’alternatives vegans censées remplacer la viande ou le fromage contiennent des ingrédients transformés, et c’est quand même problématique…
      Bon week-end chère Sophie !
      Marie

    2. Bonjour Sophie,

      Quel dommage d’avoir refuser de découvrir la pâtisserie végétale : c’est un vrai bonheur de découvrir de nouvelles techniques et de se pencher sur les intérêts exacts de chaque ingrédient. Cela fait 10 ans que je fais de la pâtisserie végétale (vegan) et je n’ai jamais eu besoin d’un quelconque ingrédient différent de ceux dans ma cuisine de base. La fécule de maïs ou la levure chimique (ou bicarbonate) sont des aliments transformés j’en conviens, mais j’en utilisais déjà avant.
      L’alimentation vegan ne demande pas plus le recours aux aliments industriels que l’alimentation non vegan, dans les deux cas leur utilisation est un choix mais jamais une obligation.

      1. Bonjour LilyLoutre,
        Il m’arrive de réaliser des pâtisseries végans soit parce que j’ai des invités végans, soit par goût car certaines sont délicieuses. Mais là, je parle d’un gâteau de mariage, c’est à dire un énorme gâteau avec un cahier des charges décoratif. J’ai fait beaucoup de recherches pour essayer de trouver une solution, mais j’ai dû renoncer. Mais si vous avez une recette de pâte à choux végan, je suis preneuse.

  3. Alors là ! je suis en pamoison devant votre article 🙂 moi qui fait régulièrement des bouillons en hiver (le week-end dernier encore), je suis une fervente défenseuse de ces préparations qui donnent l’impression de faire du bien quand on les avale. Avec du vermicelle le soir, en rentrant du travail, quel bonheur !
    Et là, vos recettes pour en préparer en avance, je dis ouiiiiiiiii.
    Par contre, je ne mettais jamais de vinaigre, maintenant je saurai. Merci d’avoir réhabilité ces préparations.
    Bien à vous.

  4. Bonjour Marie,
    Tout d’abord merci pour ce texte si touchant de vérité.
    Comment et combien de temps se conserve les différents bouillons ?
    Peut-on les congeler ?

  5. Je te rejoins tout à fait sur le réconfort et les vertues des bouillons et aussi sur ta position concernant la consommation de produits carnés.

  6. Coucou Marie merci pour ce bel article sur les bouillons d os d arêtes je n’y pensais pas vraiment mais nos anciens le faisaient naturellement je ne connaissais pas toutes les propriétés bienfaisantes des bouillons
    Je vais essayer
    Je t’embrasse très fort
    Jacqueline

  7. Merci pour ces recettes de bouillons.. un régal tant pour l’organisme que pourles papilles !! Et puis food sherpa sur instagram qui confirme vos dites sur l’importance de la bonne viande.. Belle journée à vous

  8. Bonjour madame, merci pour nous avoir fait connaître toutes vos délicieuses recettes que j’ai malheureusement découvert que depuis peu. Avec mon mari nous nous régalons et regrettons de ne pas vous avoir connut plus tôt mais comme on dit mieux vaut tard que jamais. Cordialement

    1. Je suis très touchée que vous vous régaliez avec mes recettes chère Chantal, et je vous souhaite la bienvenue sur mon blog 🙂

      Je vous souhaite un bon week-end,
      Marie

  9. Très bel article, merci! Je partage votre point de vue de bout en bout , j’ai été végétarienne pendant quelques années et je savoure la possibilité de manger aujourd’hui ces plats que vous citez qui mijotent plusieurs heures dans ma cocotte! J’avais fais ce choix quand j’étais étudiante, ne pouvant me procurer de la viande de qualité ( animaux bien traités, élevés dans de bonnes conditions, nourrit le plus naturellement possible ( pâtures etc…)) en ville à un prix raisonnable. Depuis mon retour à la campagne, je reprend les recettes de mes parents / grands parents et je me régale ! Je cuisine une poule au pot demain ( élevée par mon oncle, la poulette) et je vais donc m’empresser de cuisiner du bouillon dans la foulée !

    1. Merci pour ton témoignage Angélique 🙂
      J’ai aussi testé le végétarisme dans ma jeunesse, et pour moi cela avait été la cata côté santé… après, nous sommes tous différents 😉
      Bon week-end à toi,
      Marie

  10. Bonjour Marie,

    Merci beaucoup pour ces recettes, cela fait plusieurs mois que j’hésite à tester les bouillons d’os et grâce à toi je n’ai plus d’excuses 😉
    Je me permets aussi de te féliciter pour ta collaboration avec Sondeflor, je trouve que ton univers photographique correspond parfaitement à l’esprit de la marque. J’économise petit à petit pour acheter une robe sur leur site.

    Très beau week-end à toi et à ta famille ainsi qu’un très bon Carême (c’est mon premier cette année),

    Bises amicales,
    Marie

    1. Un grand merci pour ta fidélité, et tous ces gentils petits mots que tu m’écris ma chère Marie <3
      Je te souhaite un bon Carême aussi !
      Plein de bises,
      Marie

  11. Bonjour Marie

    Merci beaucoup pour ce post passionnant et utile.
    Une petite question, pour une congélation, on le fait avant d’ajouter les légumes ?

  12. C’est aussi le principe de la garbure avec un jarret de porc. Dans ma famille, c’est traditionnel, c’est le plat du week-end en hiver, on profite de ce bouillon riche et nourrissant en se délectant des légumes et de la viande du jarret. Le bouillon d’os est également très recommandé lors du post partum pour aider la mère à se remettre de l’accouchement.
    Je vais essayer la prochaine fois que j’ai une carcasse de poulet d’en faire également un bouillon. Merci pour cette recette.

  13. J’ai la même vision de l’alimentation. J’aime beaucoup les bouillons. Brigitte Fichaux en parlait aussi dans ses formations🥰 ainsi que de l’importance de conserver des protéines animales dans notre alimentation. Pour les bouillons, il faut réduire les temps de cuisson si on a une intolérance ou sensibilité à l’histamine. Merci pour ces recettes savoureuses 😊

  14. Comme toujours Marie, tu m’amènes sur un plateau, ce que je cherchais depuis quelques jours sur différents sites….. mille mercis.je t’embrasse fort. ❤️ Marielle

  15. Bonjour Marie
    Merci pour cette nouvelle piste culinaire qui fait la part belle au gaspillage !
    Pour obtenir de la gélatine vous vous arrêtez avant l’ajout des légumes et vous mettez au frais?
    J’ai offert un cuiseur warmcoock a ma fille mais j’ai pas su utilisé le code ..c’est sûrement trop tard!?!
    Belle journée
    Flore

  16. Merci Marie votre article tombe à pic
    Je viens dee faire tester avec insistance car ce n’est plus au goût du jour… l’ostéoporose !
    C’est une radio.. enfin plutôt une densitometrie des os vertèbres lombaires et hanches
    Auparavant cet examen était fait presque systématiquement pour les personnes qui commençaient la période de ménaupose !
    Et bien voilà la mauvaise nouvelle est tombée…mes vertébres lombaires sont atteintes de cette vilaine maladie complètement indolore.
    Je suis sportive très dynamique, et je mange bio depuis mon plus jeune âge je fais mon jardin Vis à la montagne…. j’ai…..59 ans !!!!!Pas 80ans

    En me renseignant pour améliorer ma santé…je m’étais déjà dis ! Ah oui les bouillon d is ça serait bien que tu en refasse c’est plein de collagène !
    Et bien voilà je vais m’y mettre ! Évidemment ! L’article était pour moi !
    Encore merci pour les recettes
    Vos livres débordent de ma bibliothèque ! je les lis toujours avec bonheur comme des romans!
    Merci Marie ! Amitié

    1. Aïe, quelle calamité cette ostéoporose ! J’espère vraiment que tu réussiras à la contenir. J’ai en tout cas lu beaucoup de choses encourageantes sur les bouillons pour se reminéraliser…
      Prends bien soin de toi 🙂
      Mes amitiés aussi,
      Marie

  17. Bonjour Marie, merci beaucoup pour ces recettes. Cela fait quelques années que je suis convaincue du bienfait des bouillons d’os souffrant d’1 ostéoporose très sévère et ce plat me soulage beaucoup.
    Continuez à régaler nos papilles et nos yeux avec vos photos.
    Excellent week-end.

  18. Bonjour
    Voici en effet 3 recettes réconfortantes et l’argumentaire qui précède me semble tellement sensé … Rappelons nous qui nous sommes, au plus profond de nos cellules…
    En ce qui concerne le bouillon de poulet , je suppose qu’une fois les os enlevés les légumes incorporés dans le bouillon il faut laisser cuire 30 mn comme pour les autres recettes ?
    Encore merci pour ce beau partage de recettes et de pensées

  19. Merci pour cet article très détaillé et votre point de vue sur l’alimentation qui le réconcilie avec ma culpabilité de trouver utile de manger de la viande. Malgré mon amour des animaux et l’envie d’un monde plus juste envers eux…
    Je vais essayer ces bouillons rapidement.
    Belle journée à vous🥰

  20. Bonjour Marie, comment conserver ce bon bouillon, pour ma part ce sera avec les os ?
    J’adore ta douceur, ta gentillesse, ton blog et tes bonnes recettes… j’aime aussi beaucoup quand tu vas au jardin…
    Bisous

    1. Ces bouillons se conservent 3 ou 4 jours au frais (plus, je n’oserais pas) et plusieurs mois au congélateur.
      Des bisous aussi, et merci pour ton gentil message 🙂
      Marie

  21. Bonjour,
    merci Marie pour ces délicieuses recettes.
    Je pratique le bouillon depuis longtemps avec mes légumes.
    J’ai des os gratuitement en les demandant aux producteurs autour de moi, au moment de la découpe.
    Je fais aussi du bouillon de cosses de petits pois, c’est délicieux, notamment dans le risotto.
    Qu’est-ce que vous appelez un « cube de gingembre »?

    1. Et bien un morceau de gingembre frais à peu prêt aussi épais que la largeur du rhizome. Je sais que ce n’est pas bien précis ^^, mais c’est en fonction du goût 🙂
      Bon week-end à toi Christine,
      Marie

    1. Oui, comme toutes les recettes bienfaisantes et économiques que l’on peut réaliser avec ce qu’on a sous la main 🙂
      Bon week-end à vous,
      Marie

  22. Merci Marie pour cette recette qui tombe à point. Je suis en formation de naturopathe actuellement et je viens d’apprendre tous les bienfaits des bouillons. J’avais décidé de me lancer mais je n’avais pas de recette précise alors j’hésitais un peu à me lancer … c’est décidé ce week-end j’achète un bon poulet fermier et je m’y mets !

    1. Dans ce cas, dépiaute ton poulet pour récupérer sa chair après 1H30 de cuisson environ, sinon il sera trop cuit 🙂
      (Sauf si tu utilises juste la carcasse)
      Bon week-end à toi,
      Marie

  23. Marie, que du bon sens en fait. Regardons ce que mangeaient nos grands-parents au lieu de re-inventer le monde et de se gaver de pilules magiques hors de prix. Aux USA, ou je vis, le Bone Broth est dans tous les magasins « Healthy » et est vendu a des prix pharaoniques. Ma thyroide me joue des tours comme une montagne russe, je vais ajouter davantage de proteines animales.
    Merci pour ce beau billet « reconfortant ».

    1. Je galère aussi avec la mienne, si tu savais… mais j’essaye d’éviter de prendre du levothyrox, donc pour le moment je tente toutes les alternatives naturelles. Malgré tout je prends un peu de poids, pfff, malgré tous mes efforts. Patience ^^
      Bon week-end à toi,
      Marie

  24. J’avais essayé une fois la recette de bone broth de ton livre de recettes de poissons, ce fut une délicieuse découverte ! Malheureusement, comme je l’ai écrit sur Instagram, ce n’est pas du tout le délir de mon mari, et j’en suis bien déçue. Puis à part des parures vendues parfois sur poiscaille, je ne pourrais pas essayer de bone broth de viande ou de poulet car pas de boucher bio ou fermier, ou même fiable, dans les environs. Un jour, j’espère pouvoir en faire un « rituel » aussi !

    1. Peut-être qu’avec du poulet label rouge ce serait déjà pas mal, de cela on en trouve tout de même un peu plus facilement il me semble.
      Bon week-end Déborah 🙂
      Marie

  25. Bonjour Marie, quelles belles recettes réconfortantes, j’ai déjà fait ça avec mes carcasses de poulet. Pour l’ustensile de cuisine tout inox de bonne qualité, je pense que Baumstal et Warmcook se valent n’est-ce pas ? J’ai un faitout Baumstal qui n’a pas d’indicateur de chaleur mais que je peux couper 10 mn avant la fin de la cuisson, le matériau diffusant largement après. Qu’en penses-tu ?

  26. Je viens de commander chez Warmcook le joli Roaster tout blanc en édition limitée et le code promo a fonctionné aussi. Du coup j’ai pris le livret de cuisines de Marie 🙂

  27. Hello Marie,
    je pense comme toi en fait et j’adore les bouillons, je n’en fais pas assez souvent !
    Marion Kaplan conseille de ne pas faire bouillir les bouillons de façon à ne pas « précipiter » les minéraux contenus dans le bouillon.
    Bonne soirée à toi dans tes montagnes !

    1. Oui, j’ai lu cette info mais beaucoup de naturopathes ne sont pas si exigeants sur le mode de préparation des bone broth ^^
      Du coup je t’avoue que je ne fais pas tant attention, mais c’est peut-être encore mieux de ne pas faire bouillir? Je ne saurais pas te dire avec certitude…
      Bon week-end Vanessa 🙂
      Marie

  28. Bonjour Marie, c’est extrêmement tentant ! Pensez-vous que ce soit possible de réaliser un tel bouillon en marmite norvégienne ?
    Merci d’avance

    1. Je n’ai pas d’expérience avec la marmite norvégienne mais si tu as l’habitude de l’utiliser ça se tente 🙂
      Bon week-end à toi,
      Marie

    2. bien sûr on peut utiliser la marmite norvégienne, il suffit de réchauffer le tout toutes les 4 h soit 3 fois en 12 h , c’est une réelle économie, surtout l’été ou le feu n’est pas allumé.
      Et cela évite de chauffer trop fort !!! promis ça marche

  29. Cet article me fait vraiment plaisir. Vous abordez une cuisine rustique, ancienne, économique et savoureuse … Pour le bouillon de poulet, je prends effectivement la carcasse restante d’un poulet cuit. Ca donne vraiment le sentiment de ne pas gâcher. Et c’est tellement bon ! Par contre je ne connaissais pas l’ajoût du vinaigre.
    Merci pour cette recette toute simple.

  30. Bonsoir Marie
    Merci tout plein pour ce bel article si vrai ! Je te rejoins complêtment sur tout ce que tu as écrit. Il est urgent de se rappeler des gestes de nos ancêtres, souvent peu honéreux et tellement mieux pour l’humain. Et le bouillon servi dans tes belles assiettes, un peu garni avec des herbes et du pain grillé, fait quand même assez glamour 😉
    Merci encore!
    Bien cordialement
    Ruth

  31. Quel bonheur cet article! Merci Marie! J’adore ta philosophie, comme une confirmation que nous ne pédalons pas à l’envers… Et lire les commentaires me réjouis on est plusieurs à essayer de Vivre et non plus de survivre dans un monde bizarre ;o) ps: j’ai testé les saucisses c’est une réussite grâce à tous tes conseils!

  32. Merci pour ces belles photos et les recettes. Je fais du bouillon chaque fois que je cuis un poulet, avec la carcasse soit crue si je c oupe le poulet en morceaux, soit cuite si on le rôtît. je n’y pense pas trop pour le boeuf mais je devrais! C’est tellement bon en hiver, et quand on est malade aussi. Quand on a eu COVID en famille l’été dernier, une bonne « chicken soup » nous a aidés à nous sentir mieux. Rien de tel!

  33. Oooh, un bouillon de pot-au-feu et quelques pâtes « langue d’oiseau », c’est un dîner toujours apprécié, même par nos jeunes.
    Merci, Marie, d’avoir partagé ces recettes bienfaitrices.

  34. Bonjour, vos commentaires sur une nourriture ancestrale m’ont tout à fait convaincus , d’autant que j’ai reproduit cette cuisine familiale avec laquelle j’ai grandi, avec ma propre famille. Avec un poêle bouilleur dans ma cuisine d’enfant et dont je rêve d’avoir un bel exemplaire chez moi . Je refait tout cela de mémoire et cela mijote. Je vais essayer vos bouillons de 10h, n’étant jamais allée aussi loin. C’est un principe chez nous, de la viande, peu,mais de qualité, avec la chance d’être en Limousin, de savoir comment grandissent et vivent les animaux, au pré…, de savoir que les poules sont elles aussi dehors, mangeant de l’herbe, des insectes, et parfois manger, une truite, un brochet, un sandre, quand le pêcheur ne rentre pas bredouille, et se régaler d’huîtres de l’île de ré où l’on va parfois , l’hiver, voir des amis du cru…. Revenir à l’essentiel, privilégier la qualité dans la simplicité, ces fzmru plats qui communiquent aussi la joie du môme partagé quand les enfants devenus grands, passent à la maison. Bon week-end. Et Merci

    1. Voilà, c’est tout à fait cela : de la sagesse et de l’humilité. Cela nous préserve de beaucoup d’âneries très préjudiciables à notre santé 🙂
      Bon dimanche à vous Kux !
      Marie

    1. Oui, je reconnais que cela semble disproportionné, mais j’ai pris l’habitude de faire ainsi parce que je n’ai souvent qu’une seule carcasse. Cependant, il est évidement possible d’en mettre plus, le bouillon sera davantage concentré en nutriments.
      Bon dimanche à vous 🙂
      Marie

  35. Merci Marie pour votre recette. Je vous rejoint vraiment sur tous vos articles, votre façon de manger…. C’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes …
    Je fais beaucoup de bouillons mais là je pense qu’ils seront 100 fois meilleurs. Car les miens ne mijotent pas longtemps. Je le fais juste avec de l’os à moelle, pour le bœuf, je pense que ça suffit. En plus après je mange la moelle un délice pour moi.
    Je pense que dès que j’en fais un, je vais pouvoir faire une bonne soupe à l’oignon. J’en salive de bon matin.
    Merci encore. Je suis bien contente d’avoir trouvé votre site.
    Bon week-end

    1. La moelle est un véritable « super aliment », gras certes, mais tellement bienfaisant !
      Et puis, les bouillons et les soupes à la moelle sont tellement delicieux…
      Bon dimanche Karine 🙂
      Marie

  36. Ben alors là! on est vraiment connectées ! je viens de faire du bouillon de poulet avant hier . J’en fais maintenant chaque fois que je fais du poulet, car mes petits enfants en raffolent . Donc, inconcevable que la carcasse du poulet ne finisse pas en bouillon !! La dernière fois que nous sommes allés déjeuner chez notre fils ainé, ma belle-fille nous avais cuisiné un bon poulet fermier et sur la gazinière mijotait le bouillon d’os préparé par notre fils.
    Je fais la même chose avec les carcasses de crevettes, les « déchets » de poisson en veillant à utiliser des bons produits évidemment. Mes bouillons, quand ils ne sont pas utilisés tout de suite, sont congelés dans des bocaux.
    En revanche, je ne connaissait pas l’astuce de rajouter du vinaigre de cidre. Je le fais parfois quand je prépare du « jambon blanc » à partir d’un rôti de porc (selon ta recette). Je ne pensais pas non plus à en faire à partir d’os autre que ceux de poulet ou de pot au feu.
    Je sens qu’il va y avoir recrudescence de bouillons dans ma cuisine.
    Merci pour toutes ces astuces. Compte tenu du contexte, tes recettes, ta bonne humeur, tes articles non moralisateurs sont bienvenus.
    Bises affectueuses.

  37. Merci Marie pour cet excellent article. Je craque souvent pour vos recettes sucrées, avec quelques scrupules passagers, mais là, c’est avec la conscience tout à fait tranquille que je vais pouvoir tester vos recettes. A vrai dire, je connaissais les bouillons et leurs bienfaits mais pas avec des cuissons aussi longues.

    1. La cuisson très longue n’est pas absolument obligatoire, mais permet d’obtenir un bouillon plus concentré en nutriments.
      Bon dimanche à vous Jacqueline !
      Marie

  38. Merci Marie pour cet article très très intéressant. Personnellement, je ne mange pas de viande mais c’est à cause du goût que je ne supporte pas. Ce que j’apprécie dans ces recettes, c’est le fait de ne pas gâcher. Que l’être humain se nourrisse d’animaux, oui, mais ces animaux ont donné leur vie pour nous nourrir et il faut respecter cela, ne pas en abuse et ne pas gâcher. Le seul hic dans la recette, cest le temps de cuisson. N’ayant que des plaques à induction, cela me paraît irraisonnable en terme d’énergie, dommage. Cependant je garde la recette dans un coin de ma tête, on ne sais jamais, peut-être utiliser un jour un sorte de four solaire? Bon weekend à vous et à vos lectrices.

    1. Je comprends très bien Ma ! De mon côté, j’utilise le dessus du poêle à bois qui sert à chauffer la maison, donc la cuisson ne me coûte rien. Mais sur une plaque, mon époux me dit qu’une cuisson longue à feu minimum ne dépense pas tant d’énergie que cela. Moi je n’en sais rien, mais cela vaudrait le coup de savoir exactement ^^
      Bon dimanche à vous,
      Marie

  39. Bonjour Marie! J’avoue je ne me suis pas encore lancée dans les bouillons, bien que je sois convaincue de leur intérêt et que je déprime à chaque fois que je jette tous les os du poulet! Je vois bien quoi faire d’un bouillon de viande, mais que fais-tu du bouillon de poisson?
    (Bravo pour ton nouveau muret, je suis toujours épatée quand c’est « fait maison »!)

    Bonne journée à toi.

    1. Le bouillon de poisson, c’est très bon aussi ! On le consomme exactement comme celui de viande 🙂
      Merci pour ton gentil message, et bon dimanche à toi Claire !
      Marie

  40. Bonjour,
    Je suis un peu décontenancée par les informations de cet article. Les informations laissent sous entendre que consommer du collagène permettra à notre corps de fabriquer du collagène, avec une corrélation directe. Or il n’en est rien ! Le collagène sera digéré et les acides aminés récupérés serviront à refabriquer l’ensemble des acides aminés (non essentiels) puis l’ensemble des protéines dont notre corps aura besoin. C’est l’apport en protéines et surtout leur richesse en différents acides aminés qui permet, entre autre, la fabrication du collagène pas la consommation de collagène particulièrement. Et l’équilibre en protéines/acides aminés est apportée par n’importe quel type d’alimentation équilibrée (pareil pour les minéraux).
    Par contre oui, faire ses propres bouillon permet d’éviter les bouillon cube qui globalement n’apportent pas grand chose d’autre que du sel.

    Cela fait très longtemps que je n’avais pas laissé de message et je me rends compte que je ne saute le pas que pour parler de biochimie. J’ai juste eu du mal à ne pas réagir. Malgré cela, j’espère que vous ne le prendrez pas mal. Ce n’est pas mon intention et même si je ne le dis pas sous chaque article, je prends bcp de plaisir à vous lire et à vous suivre sur Instagram (j’ai même renvoyé une tablette qu’on m’avait offerte car les couleurs n’étaient pas aussi jolies que sur l’ancienne, j’ai vérifié chaque tablette à partir de vos photos : les lumières et les couleurs me transportent plus que chez n’importe qui d’autre).

    1. Vraiment aucun souci Lily 🙂
      Moi je ne suis pas médecin : je me contente de lire beaucoup, et ensuite il m’arrive de partager une information lorsqu’elle me semble pertinente et validée par de nombreux professionnels de santé semblant sérieux. C’est le cas pour les bouillons d’os, qui font merveille et ont soigné ou soulagé un grand nombre de personnes atteintes d’ostéoporose, de problèmes intestinaux parfois graves (colopathies, maladies de Crohn, etc.), de rhumatismes, etc.
      Loin de moi l’idée de m’aventurer à expliquer en détail comment cela fonctionne, ce serait bien imprudent car je n’ai aucune formation validée ni « légitimité » pour cela :). Mais apparement, le bouillon d’os cela fonctionne vraiment.
      Bon dimanche à vous, et un grand merci pour ce message au ton si chaleureux,
      Marie

  41. Merci vraiment d’avoir si bien décrit tous les avantages d’un bon bouillon d’os, je joins l’avis de la fondation Kousmine.
    https://www.kousmine.fr/lincroyable-bouillon-de-poule/
    Pour cuire et limiter les dépenses énergétiques j’utilise une marmite norvégienne, cela reste chaud environ 4 h mais rien n’empêche pour obtenir les 15 h de préparation de réchauffer 3 ou 4 fois la marmite contenant le bouillon avant de la remettre dans le lit douillet de la M N .
    En fait j’utilise ce mode de cuisson pour beaucoup de réalisations et surtout les céréales , ce qui risque d’attacher …
    J’ai confectionné une marmite en tissu en récupérant les éléments d’un vieil anorak, mais il existe beaucoup de façons de s’y prendre.
    J’ai été végétarienne près de 20 ans et mon intestin ne m’en a pas dit merci . Si vous avez le temps de lire je vous conseille « qui veux la peau des vaches » de claude Aubert, que j’ai connu dans ma jeunesse végan pur jus (il s’agit du fondateur de terre vivante, c’est un homme exceptionnel !!) il a dû lui aussi évoluer . Merci N M

    1. Oui, Claude Aubert est quelqu’un de très intéressant, vous prêchez une convaincue Nicole…
      Merci en tout cas pour l’astuce formidable de la marmite norvégienne !
      Bon dimanche à vous 🙂
      Marie

  42. Bonjour Marie. Je viens de récupérer les carcasses de poulet chez ma marchande de vollaile (elle les donne !!).
    Une question, puis-je utiliser la cuve de mon Vitaliseur comme faitout ?

  43. Toujours un grand plaisir de vous lire. Des conseils plein de bon sens & joie de vivre, joliment exprimés avec générosité et bienveillance.
    merci beaucoup. sharon

  44. Merci pour cette excellente recette, je suis une grande (et vieille) adepte du bouillon d’os.
    J’ai un petite question qui ne concerne pas la recette. Il y a quelques années vous aviez parlé de l’huile d’olive d’Arnaud Gillet d’Héraklion, la conseillez-vous toujours ? J’ai beaucoup de mal à trouver une très bonne huile.
    Je vous remercie.

    1. Oui, toujours ! C’est une huile formidable, et la famille Gilet semble vraiment passionnée par leur quête de qualité.
      Bon dimanche à vous Anne,
      Marie

  45. Merci Marie pour ces recettes ! Coïncidence je rapporte justement des os à moelle ! J’aimerais un petite précision : on met directement les 5 l d’eau, le vinaigre et les os à cuire ? Et pour une cuisson par induction : on met à chauffer sur le minimum aussi mais cela risque d’être à peine chaud ?
    à bientôt
    Sophie

    1. Je n’ai pas de plaque à induction, mais une fois que l’eau arrive autour de 85°C cela peut commencer à cuire vraiment comme il faut même si le bouillon ne « bout » pas.
      Bon dimanche à vous Sophie,
      Marie

  46. Merci pour votre bienveillance. C’est une recette facile à réaliser, et nous aurions bien tort, de nous en priver. Et félicitation pour votre article. L’exemple du chien de votre amie, qui, à bout de force, en revient à son instinct premier, est un excellent argument pour faire comprendre aux véganes dans l’époque d’aujourd’hui, à quel point il est important pour l’opinion publique de ne point aller à l’encontre des lois de la nature, et de se méfier des fausses bonnes idées. Notre organisme sait instinctivement tout ce qui est bon pour lui à consommer. Pourquoi pas nous, en pleine conscience ? Je vous trouve admirable, de ne pas céder aux altérations du temps, et c’est donc une affaire à suivre, en vue d’un happy end jouissif… Bien à vous (…). Titi

  47. bonsoir Marie
    Bel article sur ces bouillons que nos parents ou grands parents faisaient et que nous avons plus ou moins abandonnés.
    Je n’aurais pas pensé à faire un bouillon d’os de poisson.
    Pour ma part mes bouillons de poule je les congèle pour faire d’excellents risotto.
    Merci pour ces recettes. C’est toujours un plaisir de vous lire
    Bon WE

  48. Merci Marie pour cet article. Mon acupunctrice m’a conseillé pour l’arthrose de faire bouillir des pieds de porc et de boire le bouillon. J’avoue que ça ne me tente pas vraiment. En revanche je récupère toujours mes bouillons de pot au feu ou poule au pot que je congèle et dans lesquels j ajoute du vermicelle. Par contre ça reste gras et parfois pas trop digeste. Est ce la mème chose que desdits bouillons ?

    1. Tu peux sans souci les dégraisser une fois qu’ils sont froids Ninidio 🙂
      Et du coup, un bouillon dégraissé avoisine les zéro calories 😉
      Bon dimanche à toi !
      Marie

  49. Bonjour
    Merci pour cet article! Plus je vous lis, plus je découvre que je suis vraiment sur la même longueur d’onde et ça fait du bien d’avoir cette mine de bonnes recettes a disposition toute en sachant que je peux faire confiance à l’idée derrière! Moi j’utilise depuis longtemps le bouillon de viandes, surtout le bouillon de poulet pour soigner ma santé et celle de mes enfants. En période de grippe, ou autres maladies d’hiver je fais généralement un bon bouillon de poulet qui est très digeste et aide vraiment à guérir plus rapidement, en offrant de bons minéraux et graisses sans devoir avaler trop de nourriture, car quand on est malade, on n’a pas trop envie de manger… Et le bouillon d’os par contre je l’achète maintenant, car je n’ai plus de poêle à bois comme vous, je trouve que c’est vraiment long à cuire sur le gaz… c’est une des raisons pourquoi nous auront, après les rénovations de notre maison, nous auront certainement de nouveau un poêle a bois ;-), avec plaque de cuisson intégré bien sûr ;-).

    1. Merci pour votre gentil message Roze 🙂
      J’espère que la rénovation de votre maison vous permettra bien vite d’adopter un poêle à bois pour mijoter de bons bouillons…
      Bonne soirée à vous,
      Marie

  50. Merci pour cet article que j’aurais aimé connaître plus tôt ! Il n’y a pas de sujets plus glamour que d’autres quand il s’agit de notre santé.

  51. Bonjour Marie,
    J’hésitais beaucoup après avoir lu les articles de luxceybeauty et rosegwet (sur instagram), tiens il s’agit aussi d’une Marie;), qui parle beaucoup de ces bouillons en postpartum mais pas que.
    Votre article m’a donné l’impulsion pour aller chez mon boucher. En attendant des œufs de bœuf il m’a donné des os de porc, j’espère que cela convient?
    Chez moi je n’ai que du vinaigre de riz est ce que cela convient? J’avais une ancienne bouteille de vinaigre de cidre mais une espèce de peau, mère ? Recouvre le dessus.
    Pour le moment j’utilise beaucoup votre livre cuisine du monde. Goûteusement merci

    1. A mon avis, le vinaigre de riz peut faire l’affaire, de même que le vinaigre de cidre un peu vieux car cela ne se périme pas 🙂
      Bonne soirée à vous,
      Marie

  52. Merci Marie. Voilà ce que j’adore chez vous : (Entre autres choses) le bon sens et la mesure. Chez nous, après des tentatives de veganisme, nous revenons, avec mesure et bon sens, à une alimentation omnivore. Je n’ai jamais fait de bouillon de ma vie mais votre article me donne sérieusement envie de me lancer. 💚

  53. Lors d’un stage matinal dans une école de cuisine, il procède de la même façon : tous les os de poulet mijotent des heures et des heures sans assaisonnement pour utiliser le bouillon comme les cuisiniers le souhaitent.
    J’ai jeté le bouillon d’un ragoût de queue de boeuf, c’était vraiment trop gras et écoeurant. Pas sûre que mon bidouf aurait digérer en revanche les bouillons de poulet, miam.
    Je re commencerai en métropole, il y a plus de choix de bons produits de base.
    Merci Marie et belle journée.

    1. Tu aurais éventuellement pu mettre le bouillon de queue de boeuf au frais, puis le dégraisser une fois que toute la graisse serait remontée à la surface 🙂
      Bonne soirée à toi ma chère Totoche !
      Marie

  54. Bonsoir 🙂 j’ai essayé de le faire mais il a fallut que je rajoute plusieurs fois de l’eau car en qq heures le bouillon avait diminué de 3/4 et je n’en avais plus assez pour rajouter les légumes. Du coup je me questionne : est-ce que mon bouillon aura conservé toutes ses vertus ? 😕

    1. Oui, bien sûr qu’il aura conservé ses vertus 🙂
      Mais si la bouillon était à ce point réduit, c’est peut-être que le feu était un peu fort?
      Chez moi cela réduit un peu (forcément !) mais pas tant.
      Bonne soirée Cénoah 🙂
      Marie

  55. C’est la première fois que j’entends parler de ces bouillons. Il faut que j’essaye. Tant de vertus, c’est impressionnant.
    Ne le prends pas mal, moi aussi je fais des fautes, mais je crois que «arêtes» de poisson ne prend qu’un r.
    Bises, et merci pour cette recette!

  56. Merciii pour tous vos conseils précieux. Je ne manque jamais de vous lire sur tous les réseaux. J’ai un pot au feu sur le poêle cette nuit ;)) concernant l anecdote du chien, cela m’a rappelé une histoire du père castor que je lisais à mes loulous : Marlaguette. C est une belle histoire d amitié entre une petite fille et un loup…qu elle aimerait végétarien…Amitiés

    1. Et oui, mais les loups ne sont pas végétariens, et certains ont même hélas bouloté plusieurs jolies petites chèvres de mon fils cet automne, ce qui est bien triste… pour autant, ils n’y sont pour rien, ils ont juste faim. Mais ce fut un grand drame pour nous…
      Bonne soirée à vous Guiliano 🙂
      Marie

  57. Bonjour, merci beaucoup pour ce super article, qui me conforte dans mon idée actuelle d intensifier mes bouillons!
    J’ai cependant une question pratico pratique ! Étant famille nombreuse aussi, je vise tjs la grande quantité ! Sauf que je me retrouve coincée par la capacité de 10l de ma casserole inox. Et un volume de 10l, ça va vite quand on y met déjà une bonne grosse poule du poulailler, et qqs légumes ! Il ne reste plus tant de jus que ça !
    Sur le site de casseroles que vous mentionnez, leur capacité max est de 9L!
    Si vous utilisez plus gros, je suis preneuse car je peine à trouver un faitout plus gros en inox de qualité…
    Par avance merci.
    Camille

    1. Hélas non, je n’ai pas de faitout inox plus gros que cela ^^
      Mais j’ai une cocotte en fonte de 40cm de diamètre (marque « Invicta »). Je n’ose cependant pas l’utiliser pour les bouillons d’os, car mieux vaut de l’inox…
      Bonne soirée à vous Camille 🙂
      Marie

  58. Merci pour ce magnifique sujet! D’ailleurs bravo pour tout ! J’aime vos livres, votre humour, le descriptif presque féerique de votre potager! Un décor de rêve, une poésie qui me réchauffe le coeur! Je vous trouve merveilleuse !
    Bonne continuation et meilleures salutations. Michèle André

  59. Bonsoir, complètement d’accord sur la qualité nutritive du ou des bouillons,
    mais je ne laisse pas 12h mon mijoté sur le feux si je ne suis pas présente.
    Ensuite difficile d’obtenir la matière première, pour un urbain, je vois la tête de mon boucher si je demande des os bio..
    En me concédant le processus naturel des hautes températures des hautes pressions (HTHP) réalisé par ma Nutricook j’obtiens en faisant cuire la matinée mes joues de boeuf, un brouet sympathique et goûteux, qui gélifie à froid également.
    Quant au bouillon de poisson?? je me demandais si tu avais mis (impossible de vouvoyer les gens que j’aime bien) des méduses, bon, sais-tu que Coutanceau vient de perdre un étoile au Michelin à faire manger les arêtes et nageoires aux clients?
    tu n’imagines comme j’ai pu rire au rééquilibrage alimentaire du gros toutou
    Encore merci de prendre du temps pour nous envoyer de bonnes feuilles et recettes.
    Je ne tiens vraiment pas à publier ce commentaire, il vous est personnel.
    Amitiés Agnès Faurie

  60. Coucou Marie , merci beaucoup pour cet article si intéressant . J ai fait le bouillon avec 2 carcasses de poulet mais il n a pas figé mème au bout de 15 h . Peut ètre avais – je mis trop d eau le faitout étant large . J ai récupéré 6 l de bouillon ??? Belle journée et grosse bise . Martine .

    1. Je reconnais que le bouillon avec la carcasse de poulet est moins concentré que celui réalisé avec 1kg d’os de boeuf, mais sans être une spécialiste il me semble que cela fait tout de même un bon bouillon 🙂
      Bonne soirée Martine !
      Marie

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