Réussir ses fromages à la maison

Ces dernières semaines, j’ai été sous l’eau comme jamais : Mon travail d’auteur (ce qui n’est déjà pas peu de choses) + les enfants qui font « l’école à la maison » + tout mon agenda 2020 qui a été chamboulé, que dis-je, balayé, que dis-je, anéanti par le Covid = Plusieurs journées de 15H devant l’ordi (sans exagérer) pour rattraper le retard.

Et c’est dur… j’ai même cru, franchement, que j’allais tomber raide vendredi dernier : Après avoir été « irradiée » non stop pendant une semaine à grands coups d’ordi, de wifi, de téléphone portable, de bluetooth et autres machiavéliques « grandes avancées » du 21ème siècle, je me suis sentie comme si je venais de réparer un réacteur nucléaire à mains nues. Il m’a fallu un bon week-end avec randonnée samedi et 62km de vélo dimanche (OK, c’est un vélo électrique, j’avoue) pour recommencer à me sentir un peu mieux. Et cette semaine qui s’annonce presque comme le précédente, pfff…

Voilà comment je me retrouve à vous présenter ce livre plusieurs jours après sa sortie alors que j’étais si impatiente de vous en parler, et que je me scotche la bouche depuis l’été dernier pour ne pas hurler sur les toits « Hé, les gars, vous savez quoi, je suis en train de faire un livre sur les fromages, je suis teeeeeellement contente !!! ».

Car ce n’est pas un bouquin comme les autres celui-là : il fera date ! Non pas que j’espère forcément un best-seller 😉 , mais juste parce que je ne suis pas prête de l’oublier :

D’abord, j’y pense depuis des années, et lorsque mon éditrice m’a donné le feu vert j’étais littéralement folle de joie car tous les sujets que je traite me plaisent, mais certains encore plus que d’autres, et celui-ci était sur le podium de mes rêves les plus fous en matière de bouquins (comme, du reste, celui que je suis en train de réaliser actuellement mais là chut! je n’en dis pas plus, c’est juste pour vous taquiner un peu, héhé).

Ensuite, parce qu’après en avoir rêvé si longtemps… ben je me suis pété le pied deux jours avant de l’attaquer ! Si c’est pas ballot…

J’ai donc TOUT fait en béquilles ou, au mieux, en boitillant sur une patte (quand ça allait « mieux ») ce qui vous prouve mon degré de motivation, mais aussi la réelle « faisabilité » des recettes que je vous propose, y compris quand on n’a pas beaucoup de temps, y compris quand on n’a pas beaucoup de disponibilité… y compris quand on a une double fracture des métatarses compliquée d’une bonne algodystrophie de derrière les fagots !

Car réussir à partir de bon lait bio ou fermier des laitages de type yaourts, fromages blancs, petits suisses, ou même des petits fromages dits « lactiques » (picodon, chavignol ou saint-marcellin par exemple), c’est à peu près aussi simple que de faire un gâteau au yaourt : On mélange deux ou trois ingrédients, on égoutte, on attend (plus longtemps que pour un gâteau au yaourt, OK), et voilà, c’est à peu près tout. Et puis, c’est bon pour la santé (car plus riche en ferments probiotiques, je vous explique cela dans le livre), délicieux, mieux pour la planète (car sans suremballages), très amusant (voir carrément enthousiasmant), beaucoup plus autosuffisant, et même plutôt sympa côté porte-monnaie.

Ce fromage de type saint-nectaire a été réalisé l’été dernier avec du lait cru de la ferme d’à côté… Je ne vous raconte pas comme il était crémeux et parfumé, j’en ai l’eau à la bouche rien qu’à revoir la photo…

Mais peut-on vraiment, à la maison, obtenir un fromage un peu plus délicat qui serait par exemple la réplique absolument parfaite d’un reblochon de Haute-Savoie, d’un saint-nectaire fermier d’Auvergne, d’un brie de Meaux ou d’un comté du Jura ?

Non, sincèrement, car à moins de bénéficier à la fois du bon terroir, d’un savoir-faire ancestral, d’un moyen idéal de mener l’affinage (la bonne cave, à la bonne température, avec la bonne aération, la bonne micro-flore indigène, etc.), sans compter éventuellement d’autres petits « détails » qui ont leur importance pour la réussite de certains fromages (la race de la vache laitière par exemple, ou encore l’essence du bois servant à fabriquer les planches où mûrissent les fromages en cave), on ne peut pas rivaliser, c’est clair.

Et il en est de même pour bien d’autres grands fromages de terroir… Ils sont inimitables ! Mais doit-on pour autant s’interdire un petit coup d’audace consistant à s’inspirer respectueusement du mode de fabrication de tel ou tel fromage ? Allez, soyons un peu intrépides, car en mettant toutes les chances de notre côté (du bon lait, une recette aussi proche que possible des méthodes traditionnelles, un affinage du même type, etc.) alors oui, il est possible d’obtenir en terme d’arôme, de saveur, de texture ou de croûtage un magnifique fromage maison qui ne sera pas une pâle copie, mais plutôt une interprétation touchante, délicieuse, authentique, de tel ou tel fromage transposé dans notre « terroir » à nous. Du moment que nous ne vendons pas ensuite notre fromage artisanal sous l’appellation saint-nectaire, reblochon, roquefort, etc. nous ne sommes pas des « faussaires », mais juste de dignes rejetons des générations de campagnards ayant réalisé chez eux, dans un coin de la cuisine ou du cellier, les fromages qu’ils avaient envie de fabriquer sans trop s’inquiéter de questions d’appellations.

Certes, tout cela peut sembler un brin audacieux car nous n’atteindrons jamais le degré de savoir-faire des fromagers professionnels, c’est évident. Et pourtant, avec de bonnes recettes et tout un tas de petit « trucs », nos fromages maison peuvent se montrer tout à fait épatants !

Absolument tous les fromages que vous découvrirez au cours de ce livre ont été réalisés par mes soins, dans ma cuisine, avec assez peu de matériel mais beaucoup d’amour et de passion. Evidemment, certaines recettes ont été longues à mettre au point et vous verrez, chaque détail à son importance mais au final rien n’est bien compliqué car faire du bon fromage, cela demande beaucoup moins de gestes techniques que la boulange ou la pâtisserie par exemple… Cependant, un fromage maison ne sera jamais aussi « parfait » ni aussi régulier d’une fois sur l’autre que son homologue fermier du terroir réalisé par un pro, il faut avoir l’humilité d’en être bien conscient. En revanche, vous ferez certainement mieux, avec du bon lait et de bons ingrédients, que la majorité des fromages industriels (même bio) ! Personnellement, je trouve par exemple mes chaources, brillat-savarins, picodons ou banons bien meilleurs que ceux des magasins (ils se « défendent » même bien par rapport à ceux d’un bon fromager, si si). En revanche, mes fromages à pâte molle (reblochon, saint-nectaire, camembert, morbier…) n’ont pas toujours une texture aussi régulière que ceux des fromagers car le processus de fabrication des fromages à pâte molle est délicat, mais je vous explique en détail mes petits « secrets » pour mettre toutes les chances de votre côté.

Avant de commencer, je vous recommande de lire attentivement, en tout début d’ouvrage, les pages « Dico du fromage bio », lequel synthétise par ordre alphabétique quelques secrets indispensables pour réussir, et qui vous donne plein de conseils allant des règles d’hygiène à l’affinage, en passant par les astuces pour trouver du lait fermier, l’égouttage, les ferments, la conservation, le matériel (minimaliste), la présure, le terroir, etc.

Vous trouverez aussi au début de chaque chapitre un petit texte d’entrée en matière (« Avant de commencer… ») qui regroupe les conseils pratiques propres à chaque type de laitage. Tout cela est très important alors surtout, lisez-les bien… avant de commencer ! Car tous ces conseils sont la synthèse de mes expériences, mais aussi d’échanges avec des fromagers.

Tout cela fera de vous des « fromagers amateurs » comblés…

Textes, recettes et photo : © Marie Chioca
C’était si difficile pour moi, l’été dernier, de rester coincée dans mon canapé avec un pied en mille morceaux… Alors mon cher-et-tendre m’a trimballée partout en bagnole -y compris sur des chemins à peine carrossables où l’on aurait pu laisser tout le bas de caisse en route – pour des « safaris photo » à travers la campagne environnante. Ce qui m’a permis de prendre l’air, mais aussi de photographier tant de jolies vaches, moutons, brebis, paysages… sans lequel ce livre ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui !
Au départ, exactement le même fromage (un brebis au lait cru de type pérail), fabriqué le même jour, avec le même lait. Mais le premier a été affiné avec plus de lavages à la saumure (c’est donc la bactérie brevibacterium linen qui a pris le dessus, celle du munster par exemple), contrairement au deuxième, qui n’en a reçu que 4 ou 5 en début d’affinage (il présente un léger feutrage blanc dû au champignon geotrichum candidum) : au résultat, un goût, une couleur, une texture totalement différentes … C’est « magique » ! Je vous détaille tout cela dans le livre !

Et maintenant je suis sûre que vous aimeriez bien un petit aperçu du livre, comme d’habitude. On ne change pas les bonnes traditions ;)…

Dans le 1er chapitre, vous trouverez des recettes de laitages type yaourts, petits suisses, fromages blancs, caillé, etc.

Par exemple du skyr islandais (un laitage très maigre et pourtant délicieusement onctueux)
Des yaourts delactosés (méthode dite « du bonnet de laine »)
Des yaourts de brebis, méthode au four (vous trouverez dans ce chapitre d’autres méthodes de yaourt alternatives à la yaourtière : par exemple dans une cocotte en fonte, avec cuisson préalable du lait ou non, tout est expliqué.)
Dans le genre « plus facile tu meurs », vous y découvrirez aussi différentes recettes de caillebottes et de caillés : Ici, du junket puding, une vieille recette de pionniers américains à base de lait cru, de sucre noir (ou de mélasse) et d’épices douces. Un régal !

Dans le 2ème chapitre, on aborde les fromages dits « lactiques » de type picodon, rocamadour, chavignol, valençay, saint-marcellin, chaource, saint-félicien, brillat-savarin, etc.

Exemple avec ces crottins de chèvre simplifiés
Ce bleu crémeux
Ou ces petits chèvres bien coulants type rocamadour

Dans le 3ème chapitre, vous trouverez des fromages dits « à caillé présure » 

Par exemple ces chèvres de type banon, affinés en feuille de châtaignier
Ce brebis grec en saumure de type feta
Cette petite « meule des alpages » (de type gruyère )
… que l’on découvre ici une fois affinée. Quand j’ai pris la photo fin septembre (à genoux dans un virage des Chambaran devant un tabouret avec un fromage dessus), un garde forestier s’est arrêté, fort intrigué. Après lui avoir tout expliqué (non je ne sors pas de l’asile, je suis photographe culinaire et c’est le meilleur endroit du coin où j’ai les montagnes en fond), j’ai compris qu’il avait bien envie de le goûter, mon fromage ^^
Cette tomme de vache marbrée à pâte souple (de type morbier)
Ce fromage de brebis de type basque
Ou cette « Fleur de Savoie » (type reblochon)…
Que l’on voit ici une fois l’affinage terminé.

Dans le 4ème chapitre (celui qui m’a donné le plus de fil à retordre !) on aborde le cas des fromages sans présure animale, mais caillés à base de suc de figuier, de fleurs de chardon, de citron, de vinaigre, d’aizy, de kéfir, etc. (mais vous retrouverez aussi de nombreuses recettes de laitages sans présure disséminées dans les autres chapitres du livre).

Exemple avec ce fromage de chèvre provençal de type « brousse du Rove ».
… un délice très crémeux qui se savoure aussi bien salé que sucré.
Ce plateau de fromages variés à tartiner (caillage au petit lait)
Ou ces petits fromages de vache caillés au kéfir.

Dans le 5ème chapitre, on apprend à réaliser d’autres laitages de type beurre, crème, mascarpone, kéfir, etc.

Ici, le pas à pas pour réaliser du beurre cru maison…
Moulé dans un joli moule à beurre « vintage » 🙂
Il y aussi de la crème de gruyère (pour les loulous)…
Même si en toute sincérité, ce n’est pas exactement pareil que de la vache qui r*t 😉
Ghee (beurre clarifié, très digeste pour les personnes sensibles).

Dans le 6ème et dernier chapitre, on apprend comment « recycler » le petit lait en délicieux laitages de type sérac, ricotta, gaperon… Ainsi, rien ne se perd !

Fromage de type brocciu de Corse (j’ai dit « de type » brocciu, car tout le monde sait qu’on ne fait de vrai brocciu qu’en Corse, et je ne dis pas ça pour ne pas froisser mes amis corses, vu qu’ils ne sont pas susceptibles ;))
Une autre brousse de brebis, caillée de façon très différente.
Sérac Alpin au poivre.

Fromages de type picodon, banon, gruyère, saint-nectaire, brebis basque, cantal… en cours d’affinage (septembre 2019, et tous « fait-maison » !).

Acheter ce livre directement sur la boutique de mon éditeur, Terre Vivante

Pour en savoir plus :

Lien vers mon article « Alors le lait, bon ou mauvais ? » (clic)

Lien vers deux recettes complètes (le picodon de chèvre, et le saint-marcellin de vache) postées sur mon blog l’été dernier (clic)

Sommaire complet du livre et présentation sur le site de l’éditeur (clic)

Et enfin, une belle vidéo de qualité pour présenter mon ouvrage, tournée pour Terre Vivante par ma collègue et amie Aurélie Jeannette :

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  1. Bonjour Marie,

    J’attendais ce livre avec impatience, il est sur ma liste d’ouvrages à acquérir prochainement 😉 (le chéri va râler mais bon, il a l’habitude!). Je sens que ça va être un vrai changement dans ma consommation de produits laitiers et j’ai hâte de pouvoir tester tes recettes et les faire goûter à ma fille. Tes photos sont magnifiques, je sens que je vais rêver encore une fois grâce à toi :). Cette courte interview était agréable, c’est un bon complément à ton article. Je me permets d’ailleurs une ptite question : ta médaille représente une sainte ?
    Merci beaucoup pour ton article de présentation et pour tout le travail que tu fournis au quotidien (bon courage d’ailleurs pour les semaines à venir, j’espère que le rythme va ralentir et que tu pourras profiter de l’été à venir).

    Grosses bises à toi et à toute la famille,
    Marie

    1. Merci beaucoup pour ton si gentil message Marie et ne t’en fais pas, oui, je compte bien sortir la tête de l’eau !
      Le souci, c’est que beaucoup de gens n’ont pas pu travailler pendant le confinement (moi si, pfff) et du coup, certaines choses ne tournent plus très rond, y compris pour des trucs un peu graves. Bref, on fait au mieux… tout le monde fait au mieux je crois.
      Pour te répondre, c’est une médaille de la vierge Marie et cela fait plus de 20 ans que je la porte… C’est toute une histoire 😉
      Grosses bises à toi aussi 🙂
      Marie

      1. Bonsoir Marie,
        J’espère de tout cœur que cela va mieux et que tes journées ne commencent plus à 5h30 pour se finir vers 21h…
        Merci beaucoup pour ta réponse ! J’avoue être curieuse de connaitre son histoire mais je crois que ce serait intrusif (et il paraît que la curiosité est un vilain défaut) 😉
        Bonne soirée,
        Grosses bises
        Marie

        1. Non, non, ce n’est pas un vilain défaut, c’est une bonne question !
          Mais il faudrait que je te raconte ma vie là (qui n’avait pas super bien commencé ^^), et ce n’est pas forcément le bon endroit 😉
          Pour faire court : je dois TOUT à la protection pleine d’amour de la Sainte Vierge sur ma vie et ma famille. Alors il est bien normal qu’en retour, je porte haut et fier cette médaille en son honneur, surtout dans un monde où tant de pauvres gens ne lui offrent qu’indifférence, voire moqueries et insultes. Notre Dame, c’est vraiment notre bonne mère du Ciel, aimante et protectrice. Je pense à elle tous les jours (et elle pense à moi, et à chacun d’entre nous, encore bien plus souvent !)
          Des bises Marie, et bel été à toi !
          Marie

  2. Bonjour Marie,

    Quel magnifique ouvrage! Vos photos sont, comme toujours, tellement belles!

    C’est tellement magique de voir petit-à-petit le lait se transformer en un délicieux fromage.

    Je pensais qu’il était impossible de réaliser ces fromages à la maison avec peu de matériel.

    La nature nous offre tellement de belles et bonnes choses!

    Merci à vous pour tout votre travail, vos partages et votre humour.

    Élisabeth.

  3. Oh mon dieu,j’en peux plus devant toutes ces belles photos!! Moi qui suis »accro » au bons fromages et je n’ai même pas le droit d’en manger le soir!! Bon ce n’est pas grave,je vais rendre visite à mon libraire dès demain!! Merci pour toutes ces bonnes choses!!

    1. Je n’ai pas le « droit » d’en manger le soir non plus, mais qu’est-ce que je me fais plaisir certains jours à midi ! 😉
      Plein de bises Cricri,
      Marie

  4. Bonjour,
    Merci, merci, j’ai hâte pouvoir le feuilleter et pouvoir déguster mon beurre maison et autres fromages avec les bonnes baguettes au levain.
    Bonne soirée

  5. Bonjour Marie, quelle inspiration ! Quel travail ! Bravo !
    Très alléchantes tes recettes, je vais ENCORE me laisser tenter, en même temps moi qui tente d’être raisonnable avec les produits laitiers sur les recommandations d’une certaine Marie Chioca (tu ne connais pas ???? , oh là la tu rates !)
    Merci pour ta ténacité car je me rappelle très bien ton épisode sur un pied 😉 et tes magnifiques photos dont on ne se lasse pas.
    Bises,
    Monique

    1. Comme toi, je mange peu de laitages, mais quand j’en mange, je me fais plaisir : faut que ça soit bon ! 😉
      Des bises aussi Monique 🙂
      Marie

  6. Et allez ! encore un indispensable…
    Tu es au courant que je suis à la recherche d’une bibliothèque digne de ce nom pour y installer tes livres ? parce que l’étagère de mon placard qui y est consacrée commence à crier grâce !
    Bon trève de plaisanterie, je me suis déjà essayée à faire des fromages : je me souviens des premiers . Je les avais fait sans présure , juste le lait frais mis à température ambiante pendant quelques jours ; je n’en menais pas large ! je me disais, je vais me retrouver avec du lait tourné, pourri, et là! pas du tout! la magie a opéré et j’avais fait des petits fromages un peu affinés dont j’étais très fière.
    Depuis, j’ai réitéré avec plus ou moins de succès, les derniers que j’ai fait, je les trouvais un peu amers… Mais grâce à ton livre, j’ai bon espoir de faire mieux.
    J’avais aussi fait du beurre, et je me souviens que ma fille l’avait trouvé nettement meilleur que celui qu’on achète, mais moi je trouvais que ça revenait cher… Enfin, j’ai très hâte de refaire des caillebotes, ( produit de ma région), mais la dernière fois que j’ai voulu en faire : impossible de trouver de la présure… Je n’en trouve plus en magasin bio.
    En tout cas, tu as raison quand tu dis que rien ne nous interdit de nous lancer , comme nos aïeux qui fabriquait tous ces bons produits avec un matériel simple dans un coin de leur cuisine ou du cellier…
    Je te dis bon courage, car je vois que tu en as besoin.
    Je t’embrasse bien amicalement.

    1. Désolée pour le coup de la bibliothèque Pat, vraiment… (en fait je ne suis pas sûre d’avoir l’air très repentante, oups ;))
      Je suis sûre que tu trouveras plein d’idées pour tes fromages et le coup de l’amertume, j’en parle dans le livre tu verras.
      Je t’embrasse bien amicalement aussi 🙂
      Marie

  7. Un ouvrage très intéressant….mais encore faut il trouver du bon lait bien frais 😉
    La quête du Graal en somme. Un livre pour les belles photos, la prose de Marie et le plaisir du rêve.

    1. Je donne quelques pistes pour cela, mais il est vrai que nous ne sommes pas sur le même pied d’égalité selon les régions… Mais parfois, on a de bonnes surprises !
      Bonne « quête » samy 😉
      Marie

  8. coucou Marie,

    Merci pour cet article très complet sur ton livre que je vais vite acquérir. IL m’a l’air très intéressant et pourquoi pas de temps en temps faire du fromage maison. MAis trouve-t-on facilement du lait cru de chèvre et de brebis? car ici pas de fermier qui vendent du lait comme en montagne. et si on n’a pas de cave ou sellier….., comment peut on faire? car à part juste un garage où l’on stocke un peu de tout et qui est en bazar pas possible, avec mes chats qui y vont pour dormir ou qq souris ou autres insectes…..Je ne sais pas si je peux y stocker des fromages. est ce toujours faisable dans ces conditions d’affiner son fromage?
    bon à tous les cas, j’ai hâte de pouvoir le feuilleter, lire tes articles/recettes et admirer tes belles photos.
    merci encore et bon courage pour tout ce que tu as à faire.
    bonne semaine bises

    ps: ton beurrier est magnifique 🙂

    1. Coucou Cendrillon,
      Sans cave, c’est plus compliqué évidement, mais j’aborde la question très en détail dans le livre (moi non plus je n’ai pas de « vraie » cave).
      Après, seuls certains fromages nécessitent un véritables affinage en cave (idéalement, à 12 ou 13°C°). Pour d’autres, cela peut se faire à température ambiante (brillat-savarin par exemple) ou sous une cloche dans le fond du frigo (bleu). Et puis il y a tous les autres laitages abordés dans le livre…
      Bref, je m’en voudrais d’avoir l’air de te pousser : fais comme tu veux 🙂
      (Mais je te raconte même pas comme mes yaourts, fromages blancs, petits-suisses, chèvre frais, mascarpone, brousse de brebis, « saint-morêt », « carré frais », « boursin » etc. sont bons, et pour ça, pas besoin de cave, gnark gnark gnark… ^^)

      Des bises ! 😉
      Marie

  9. Bonjour,
    Quelle bonne idée, un petit tour chez ma libraire préférée, le lait de vache ici est une rareté mais par contre chèvre et brebis pas trop de problème je pense,,
    En réponde à Patpub on trouve de la présure en pharmacie, De belles photos pour rêver merci Marie

  10. Je suis partie l’acheter illico sur le site de Terre vivante. Parce que celui-là, il est vraiment à part. Merci mille fois pour votre travail et vos partages si beaux. Est-ce-que vos enfants ne voudraient pas installer une chambre d’hôtes à la ferme pour qu’on puisse venir découvrir ces paysages magnifiques et la vie à la ferme ? Parce que là comme pour le livre, je viens illico, histoire de goûter un peu au paradis malgré les campagnols qui viennent grignoter les légumes du potager !!
    Bonne journée Marie.

  11. Tu es vraiment bluffante, Marie ! Un cerveau en ébullition, des mains de fée, un oeil d’artiste, plein de talent… Je ne me lasse pas de tes livres 🙂

    1. C’est exactement ce que je dirais en pensant à toi Cléa… 🙂
      Ton dernier livre « Je mange bio même en rando » est sensationnel ! Et on vient juste de s’acheter un tandem pour sillonner notre si belle région un peu plus vite qu’à pied. Je rêve déjà à la petite soupe du soir, devant la tente, avec tes « balles » deshydratées qui ont l’air si parfumées. Entre autres délices !
      Encore merci 🙂
      Marie

  12. Ce livre me tente beaucoup, je trouve certes de bons fromages ici (venus de France ou locaux), mais à des prix si élevés qu’on est obligés de se retenir. Par contre pas de lait cru, sa vente est interdite dans le Minnesota, et je n’ai pas non plus le droit d’avoir une vache dans Minneapolis, ce que je comprends facilement, bien sur. Est-ce que le lai frais marcherait? Le lait que j’achète n’est pas longue conservation (mes enfants détestent le « lait de France » 😉 que ma maman achète pour ne pas manquer quand on vient), mais micro-pasteurisé, un truc comme ça. Bref, je sais que ce livre va finir dans ma collection, et très vite! Merci Marie!

    1. Avec du lait entier micro-filtré, beaucoup de recettes fonctionnent. C’est moins bien que le lait cru, mais infiniment mieux que le lait UHT (à oublier totalement ce dernier).
      Régale-toi bien 🙂
      (Comment a-ça, tu ne veux pas de vache, pfff, vraiment, ce n’est pourtant pas bien compliqué : un petit hectare de terrain, une traite matin et soir, une étable… je trouve que tu ne te donnes pas beaucoup de mal aussi ;))
      Des bises !
      Marie

  13. Bonjour Marie
    On l’attendait ce livre sur les fromages !! Encore une pepite j’imagine. Je l’ai commandé ce matin chez Terre Vivante et j’ai hate de le recevoir. Même si je ne les teste pas tous, ce sera un réel plaisir de lire ta prose et d’admirer tes belles photos comme d’habitude. Dans ma region on trouve du lait de vache entier mais le lait de chevre c’est plus compliqué. J’habite pourtant les Deux Chèvres euh Sèvres 🤔🤔🤔🤔🤔🤔 Quant au lait de brebis que nenni. Quel boulot remarquable tu as fait sur une jambe 😳😳😳😳😳😳. Merci encore. Nicole

  14. Bonjour Marie
    Je suis super contente pour ce livre je vais l’acheter car j’ai tellement envie de faire des laitages, fromages, le mieux que je pourrai et avec ton livre ça me semblera facile, je l’espère. merci à toi et ton courage et ta persévérance car tu es bien occupée avec tes enfants, ta maison, ton jardin et les essais que tu dois je pense faire pour finaliser tes recettes. et merci pour les belles photos qui mettent l’eau à la bouche
    je t’embrasse très FORT et te dis à bientôt
    Jacqueline

  15. Coucou Marie
    Si je dis à mes enfants que ton livre contient une recette pour faire un fromage de type raclette ils vont vouloir que j’en fasse toute l’année 😄
    Il faudrait que je me renseigne où trouver du bon lait fermier par chez moi, car en Gironde, c’est plutôt un autre type de liquide qu’on trouve 😄
    En tout cas c’est extrêmement tentant ! Et superbes photos comme d’habitude 😊
    J’espère que tu arriveras à souffler un peu bientôt !
    Bises

  16. Bonjour Marie. Encore un beau livre que je vais m’empresser de commander. Qui ne rêve pas de pouvoir faire des fromages chez soi ???
    Quel talent vous avez Marie !!!!
    Vous êtes vraiment une belle personne. Merci pour votre simplicité, vos belles photos, vos recettes merveilleuses.
    J’espère réussir les fromages. Bonne continuation.

    1. C’est moi qui vous remercie Lorenza pour ce si gentil message, je suis très touchée.
      Régalez-vous bien ! 🙂
      Marie

  17. Wahou bravo Marie pour ce magnifique livre et ces superbes recettes de fromages. Juste pour le plaisir il faudrait que j’essaie. Superbes photos et mise en scène. J’Adore la vidéo avec les biquettes de Chambaran. Bises et belle journée

  18. J’en rêvais et vous l’avez fait ! MERCI ! Je passe commande tout de suite. Comme d’habitude, photos et textes sont tout simplement superbes.
    Je fais déjà mon fromage blanc, mes yaourts et « vos St Marcellin » avec du bon lait bio cru distribué à la ferme. Malheureusement, je ne trouve pas de lait de chèvre ou de brebis dans nos alentours.
    Une idée pour un prochain livre : la bière ;-))
    Bonne continuation et surtout, ne changez rien !

    1. C’est une bonne idée, mais je ne ferai jamais ce livre : je tiens trop à ma ligne (la bière, c’est « mortel » côté silhouette… mais que j’aime ça !).
      Bon week-end Nine 🙂
      Marie

  19. Bonjour Marie,
    que tes photos donnent envie ! Et encore un livre qui a l’air très pro, com’ d’hab !
    Je fais déjà mes yaourts avec succès. Bon, l’ennui, c’est qu’ils sont tellement simples à faire et bons qu’on a du mal à s’arrêter à 1 seul !
    Par contre, pour le fromage, une chose me terrorise… les salmonelles et compagnie ! Quand on voit que ce type de problème arrive à des pros, comment gérer ce risque ? En parles-tu dans ton livre ? Quelles bêtises ne pas faire ?
    Et en résumé, à température ambiante (en appartement « plein sud ») ou au frigo, quels fromages précisément peut-on réaliser de façon satisfaisante ? (parce ce que si c’est juste des fromages frais, je vais être un peu frustrée, car ce qui m’attire le plus, c’est ton morbier, St-Nectaire, banon).
    Merci tout plein.

    1. Coucou Domka,
      Bien sûr, pour le fromage il faut être vigilant vis à vis d’éventuelles contaminations, mais justement, je donne beaucoup de conseils pour les prévenir dans le bouquin. Moi, en 17 ans de fromages maison au lait cru je n’ai jamais eu le moindre souci mais le risque zéro n’existe pas (y compris chez les pro). En utilisant du lait cru de qualité, du kéfir de lait pour ensemencer ta tournée de fromages, en veillant à l’hygiène tout au long du processus, en évitant certaines erreurs (par exemple, utiliser la même planche pour couper des légumes et faire ses fromages), il est presque impossible qu’une saleté se développe dans tes laitages.
      Pour répondre à ta seconde question, j’ai peur de te décevoir mais je te dois une franchise absolue : le fait d’habiter un appartement sans cave te privera de certaines recettes. Moi je n’ai pas de « vraie » cave, mais une pièce plein nord en terre battue qui m’en fait office. Et malgré tout, l’été je galère un peu… Mais tout cela, je l’explique en détail dans le livre.
      Bref, fait vraiment comme tu penses car je ne voudrais pas te pousser à acheter mon livre, et qu’après tu sois déçue. Une chose est sûre toutefois : sans cave, on peut réaliser énormément de recettes de cet ouvrage. J’y ai veillé, car je sais bien que beaucoup de gens n’ont pas de cave 🙂
      Bon week-end à toi Domka !
      Marie

  20. « Tu fais quoi?
    Je salive devant les photos du nouveau livre de Marie Chioca. On y apprend comment faire des fromages entre autres »
    Ben pourquoi? T’en manges pas! »
    Et voilà comment se faire casser son rêve. Pas besoin de remuer le couteau dans la plaie.
    Et qui sait, peut-être que je supporterai un fromage fait maison.
    Sans compter qu’il y a des amateurs de fromages ici à la maison. Dommage que la fête des mères soit passée, j’avais un cadeau tout trouvé.
    Quoiqu’il en soit , ce livre me plait énormément. Et il fera bientôt partie de la collection Chioca ,ne leur en déplaise.
    Je n’ai pas laissé de commentaire mais j’ai été éblouie par ton jardin de fleurs. Tout est source d’inspiration chez toi.
    Les lasagnes sont programmées pour l’automne prochain 🙂 On a trouvé l’emplacement.
    Merci pour tous tes partages
    Kali

    1. Que tu es gentille, merci Kali 🙂
      J’espère que tu pourras goûter à tes bons fromages maison. Moi non plus je ne peux pas en manger beaucoup, aussi quand je me fais plaisir (2 ou 3 fois par semaine), je veux que ça soit super bon, et de super qualité. Or, dans les fromages maison, on peut ensemencer au kéfir et crois-moi, côté bedon ça change tout !
      Plein de bises, et bon week-end à toi Kali !
      Marie

  21. Et voilà qu’à la lecture de votre dernier article( je n’aime pas ce terme pas assez poétique pour votre contenu), je ressens un sentiment mêlé de frustration, de jalousie et d’admiration pour vous… Le dernier est complètement assumé mais les deux autres me sont quelque peu étrangers… à 61 ans , la lecture de vos poésies gourmandes me ravit tout d’abord, me plonge dans une merveilleuse rêverie, me projette dans votre belle région, me titille une envie de tout faire comme nous… c’est un peu agaçant mais tellement bon!!! Bref, voilà le livre est commandé, il y a de grandes chances que je ne fasse que comme les enfants, je ne regarde que les images mais peu importe , je me réjouis à l’avance de toute cette délicatesse, cette écriture si agréable sans oublier ces photos magiques. Et oui j’assume, je suis fan Et je vous remercie pour toute cette belle énergie partagée.
    Si un jour vous passez par le Tarn …

    1. Merci Carmen pour ce si gentil message, ainsi que cette invitation dans le Tarn. J’avoue ne pas voyager beaucoup hélas mais bon, « il ne faut jamais dire jamais » 🙂
      Très beau week-end à vous !
      Marie

  22. Voilà ton petit quarante-et-unième! N’oublie pas d’ajouter ce billet dans la rubrique « Livres »!
    Ce livre a l’air magnifique, comme tous tes livres, mais je ne suis pas sûre qu’il ait sa place chez moi.
    Déjà, je ne suis pas grande copine avec le fromage, depuis que je suis petite. Le pédiatre avait dit à ma maman « ne vous inquiétez pas, elle voudra goûter en grandissant »…euh, ou alors en grandissant beaucoup beaucoup alors! En effet, je commence juste à intégrer des fromages pas forts dans des plats et à trouver ça pas mauvais…je n’en suis pas encore à me servir sur un plateau de fromage!
    Ensuite, on mange peu de fromage à la maison…
    Aussi, je suis découragée par les ingrédients qu’il va falloir trouver pour faire de bons fromages…ça fait seulement 15 jours que j’ai enfin trouvé un endroit pour acheter du bon lait cru de ferme…je n’y croyais plus tant j’en ai cherché en vain, mais ouf, ça y est! Donc je n’imagine pas devoir trouver de la présure ou du kéfir…
    Ceci dit, grâce à toi, et à plusieurs recettes de yaourts sans yaourtière que tu glisses dans certains de tes ouvrages, l’idée a fait son chemin dans ma tête, et je suis partie en quête de pots de yaourt pour pouvoir me lancer. J’ai foiré la première fournée parce que bon, hum, je n’avais pas bien réalisé l’importance des températures des ingrédients (mettre en fermentation du lait à 5°, ce n’est pas une bonne idée), mais j’ai réussi la deuxième, grâce à la recette de yaourts de ce livre-là et à tes explications! Je n’ai pas de thermomètre de cuisine mais je dois en avoir un intégré dans l’index (lol), parce que ça a marché, avec une cocotte en fonte (j’ai même réchauffé la fonte avec de l’eau chaude du robinet avant de remettre l’eau chaude du robinet définitive dans laquelle les pots baigneront) (oui j’ai eu un « déclic des températures » soudain et extrême), dans un plaid en laine et une glacière souple de supermarché par-dessus.
    Grâce à toi, on se lance dans des trucs qu’on oserait jamais faire, et je pense que les laitages en sont le parfait exemple! Bon, ben en fait, tout bien réfléchi, ton livre a peut-être bien ta place chez moi! 😉

  23. Quelle DINGUERIE ce livre !!!!! ça a l’air magique, passionnant, bluffant ! les recettes et les photos donnent tellement envie d’essayer ! Et je n’ose pas imaginer la tête des enfants participant à ces drôles d’aventure, ça va être génial. Bref, livre commandé !

    1. Oh oui, mes enfants s’intéressent beaucoup à tout cela, ça a un côté presque un peu « magique », un fromage en cours de réalisation 😉
      Merci en tout cas pour ce gentil message, et bon week-end à toi Audrey,
      Marie

  24. Félicitations pour ce nouvel ouvrage !
    Il me fait de l’œil, car nous sommes des foufous de fromage à la maison, par contre il y a quelques facteurs qui me font peur avant de me lancer, comme le type d’ingrédients à trouver, les conditions de stockage (eh oui, je n’ai qu’un garage mal isolé où il fait bien 35 en été, et pas de cave), mais suuurtout la crainte que la recette ait loupé et de faire manger tout un tas de mauvaises bactéries à toute ma petite famille…
    Je ne sais pas si j’oserais franchir le pas, même si tes photos sont alléchantes !

  25. Oh la la!!! Je suis tombée en amour de toutes ces photos, ces recettes, ce livre!!!! J’aime les fromages avec passion et encore plus maintenant que je mange moins de viande…. Depuis toute petite, je salive devant la crème de lait dans la casserole chez mon grand oncle à la ferme, je fond devant les caillés, je tombe en pâmoison devant les étals des fromagers et je fais mon petit déjeuner quotidien de chèvre frais avez des fruits et du miel….
    J’ai annoncé à toute la famille que ce serait le prochain achat indispensable dans notre famille…je fais notre pain quotidien depuis des années maintenant alors pourquoi pas du fromage!!!
    Merci de nous simplifier ce qui semble inaccessible, Marie!
    Tout plein de bises.
    Magalie

  26. Merci Marie ! J’ai bien ri en lisant « la scène de l’adoration de la petite meule des alpages » sur la route de Chambarran » !!! Que ne te faut-il pas faire pour nous régaler de tes recettes ! Vraiment Marie, quel dévouement !
    Comme d’habitude, tes photos sont superbes, que ce soit au jardin, en nature ou en cuisine, et tout paraît simple avec tes conseils éclairés
    Merci aussi pour ton article sur les « nuances de lait » : très-très sensible aux laitages, ceux que j’achetais « avant » et qui me causaient de grands désordres, je confirme qu’il est possible de retrouver le plaisir d’en déguster – à portions et fréquences raisonnables – en le choisissant de qualité, c’est-à-dire le plus artisanal possible.
    Ton livre figurera bientôt dans mes étagères de cuisine, c’est sûr !
    Des bises Marie

    1. Merci beaucoup Mizuna, je suis très touchée (et pour moi, c’est exactement la même chose : les produits laitiers « passent » bien si j’en consomme peu, et de très bonne qualité).
      Des bises à toi aussi !
      Marie

    2. Salut Marie !
      Tout d’abord je te souhaite de retrouver un peu de sérénité dans ton quotidien…
      Merci pour cet article ! Les photos sont magnifiques, comme toujours !!
      J’adooooooore le fromage…. On surnomme mes 2 filles « miss reblochon » et « miss gruyère ». Moi je suis « Madame chèvre »… Et avec le confinement, et surtout l’arrêt de toutes les courses prévues cet été, et ben on s’est un peu lâché sur les fromages en tout genre !!! Je vais commander ton livre dès ce soir, trop hâte de le lire et d’essayer les nouvelles recettes ! En tout cas on pense souvent à vous ! À chaque goûter ou dessert en fait 😉
      Je t’embrasse, ainsi que toute ta famille !
      Flo, et ses 2 filles aux bottes fleuries !

      1. Coucou Flo, et merci beaucoup pour ton si gentil message que je trouve en rentrant de vacances (où je me suis enfilée plusieurs reblochons fermiers du tonnerre ;))
        J’espère que ta jolie famille va bien… Plein de bises à tes deux fifilles si mignonnes ! 🙂
        Marie

  27. Commandé pour l’emporter dans mes bagages. J’espère que j’aurai de bons ingrédients, au moins du lait de chèvre car il y a des marchands de fromages de chèvres. Pour le reste, je regarderai les fournitures pour comparer avec ce que j’ai envoyé en Guyane et je compléterai. J’essaierai et j’adapterai avec le temps chaud et très humide là-bas.
    J’ai hâte de le recevoir, je salive devant les magnifiques photos culinaires, j’admire des photos de paysages. Il est encore superbe ce livre, j’en suis sûre.
    Merci Marie, remets toi bien, repose toi.
    Des bises.

    1. C’est gentil comme tout, merci à toi Totoche 🙂
      Et bon courage pour la grande aventure ! 😉
      J’ai hâte d’avoir de tes nouvelles quand tu seras bien installée…
      Plein de bises,
      Marie

  28. Ben voilà…. j’ai craqué !
    Mais en toute bonne conscience car j’adore vos livres, et je m’en sers quasiment tous les jours… ils m’ont redonné le goût de faire des desserts (IG bas…), car même au travers des recettes, on ressent votre joie de vivre et votre bienveillance.
    Je guette vos posts, au style tellement chaleureux et empathique., ce sont des bouffées de bien être à chaque fois, même quand vos nouvelles sont « moyennes »
    Je suis déjà impatiente de commencer !

  29. ça a du être un travail de malade de faire un bouquin sur ce sujet…. bravo ! les photos sont alléchantes et donnent envie..
    je suis pas encore prête à faire du fromage mais je sais que ça viendra un jour….je saurai où trouver les conseils.
    merci pour tous ces livres magnifiques et super bien expliqués…

  30. Bonjour Marie, merci pour ce magnifique ouvrage que je viens d’acheter. Il tombe à point nommé, car je passe mes vacances à la campagne à côté d’une ferme, le lait récolté n’est pas bio mais label rouge. Pendant le confinement, je me suis lancée dans la fabrication de petites tommes au lait cru, l’affinage commençait à couvrir ces petits fromages d’une jolie croûte blanche, quand une grosse mouche est venue pondre dessus. Deux jours après j’ai dû tout jeter, ils étaient pleins de larves …. Grosse déception ! Surtout que je n’ai pas réussi non plus à faire démarrer un levain….
    Je vais donc me relancer dans la fromagerie avec bonheur grâce à votre travail et je vous en remercie. J’ai un mari et 6 enfants dévoreurs de fromage !
    Merci et bonnes vacances à vous !

    1. Je vois que nous sommes exactement dans le même mode vous et moi : un mari et six enfants dévoreurs de fromages 😉
      Régalez-vous bien Catherine !
      Marie

  31. Bonjour Marie
    Je suis une de tes fidèles lectrices et je suis ravie de ce nouveau livre. J avais une question : je compte tenter de faire le paneer. Le petit lait que je vais récupérer peut il être utilisé ? Dans la mesure où on a ajouté du vinaigre je me demandais si ça posait problème. Merci de ton aide et bravo pour ton travail

    1. Le petit lait du paneer n’a pas un très grand intérêt car comme il est cuit, il ne contient plus tous les bons ferments probiotiques. Tu peux juste l’utiliser dans une recette de soda-bread… ou pour traiter tes plantes 😉
      Bon après-midi Mathilde, et merci beaucoup pour ton gentil message !
      Marie

  32. Bonjour Marie!
    BRAVO pour ce nouveau livre! Il est déjà sur ma liste de Noël! J’ai hâte! J’ai déjà motivé mes voisines pour en faire ensemble!
    Merci pour ton travail exceptionnel et très généreux comme à chaque fois!
    Bon courage et bon repos!

    1. Je suis vraiment touchée, merci Hélène 🙂
      Quelle bonne idée en tout cas de se grouper pour la réalisation des fromages ! Ce sera assurément un moment bien chaleureux !
      Bonne après-midi !
      Marie

    1. Et surtout, pourquoi résister ? 😉
      (Mais loin de moi l’idée de chercher à t’influencer Trinity gnark gnark gnark )

    1. Et bien je fais beaucoup de choses, c’est vrai, mais tout en même temps ! Pour ne prendre qu’un exemple, je fais sois du fromage, soit mon pain au levain, mais pas les deux toute l’année. J’ai mes périodes où j’ai envie de pain maison (en général à la saison froide) et d’autres moments où j’ai plus envie de faire mes laitages (à la belle saison). Idem pour d’autres choses : au printemps ou en été, je jardine beaucoup, alors qu’en automne, et en hiver, je fais plutôt quelques bricolages pour ma maison… Il n’y a que pour ma famille, la cuisine et le boulot que c’est du 365 jours sur 365 😉
      Bonne semaine DoMi 🙂
      Marie

      1. Humm, l’impression que tout cela (famille, cuisine, boulot) sont tout de même intimement liés 🙂
        Et quand bien même il n’y aurait pas de lien, ce serait déjà beaucoup !

  33. Bonjour Marie,
    J’ai découvert votre site il y a quelques mois maintenant et je souhaitais vous remercier pour votre travail. Moi qui aime autant la cuisine que la photo, je trouve largement mon compte ici… En tout cas, votre travail m’a permis de m’ouvrir à une plus grande variété alimentaire, dans une cuisine simple sans ingrédients mystérieux( même si j’en ai découvert beaucoup). C’est un réel plaisir que de découvrir vos articles, essayer vos recettes et les déguster. Moi qui ai été élevée dans un monde ou l’alimentation tourne autour de la viande et les pâtes sont des légumes (!)… je me découvre un vrai plaisir à l’équilibre alimentaire! Mes soucis de santé s’améliore en grande partie grâce à la perte de poids induite (20 kg en 5 mois), alors que je me fais réellement plaisir (notamment avec vos desserts!).
    J’ai hâte de découvrir vos ouvrages !
    Merci à vous et bonne continuation !

    1. Que je suis touchée Angèle ! Un immense merci pour ce retour et ce témoignage si encourageant… Je suis juste désolée de vous répondre si tard, je rentre juste de congés.
      Continuez à prendre bien soin de vous 🙂
      Marie

  34. Bonjour Marie !

    Un grand merci pour votre blog et vos livres (18 à la maison ,et j’ai tendance à penser que c’est un de mes meilleurs placements…)
    Grande famille içi aussi ,mes 7 sont grands , avec les « pièces rapportées  » et enfants nous sommes 20 (bientôt 21 ! ) ,et très médecine douce et alimentation saine ,( ma belle-fille aussi ,youpi !) et vos livres m’enchantent ,que nous soyons juste 2 ou tous ensemble
    J’espère que votre chevrier de fils n’a pas trop souffert de confinement ? Une passion qui rend nos enfants heureux ,c’est tellement précieux!
    Avec amitié

    1. Chère Nadine, merci beaucoup de prendre des nouvelles, c’est tellement gentil ! Le chevrier de la famille en a un peu bavé c’est vrai (7kg en moins suite au surmenage dû au confinement, vu qu’il a fallu compenser les gros marchés grenoblois fermés par plusieurs micro-marchés au niveau local) mais il s’en sort bien, en ayant gagné tant de clients qu’il n’a plus assez de fromages… Alors il a racheté des petites chèvres 🙂
      Avec amitié aussi 🙂
      Marie

  35. Bravo Marie !
    J’adore retrouver votre plume et vos photos au gr`è de vos articles, même si l« à en l’occurrence je me commenterai d’un recul esthétique, ne mangeant plus de produits laitiers depuis bien longtemps…
    C’est plutôt la boulange ma passion de toujours, et je profite de ce commentaire pour un petit conseil : ma balance de cuisine toute simple vient de me lâcher après plus de 20 ans de bons et loyaux services…Une marque à conseiller ? Responsable, engagée, de préférence pas fabriquée à l’autre bout de la planète (je m’en pose des questions maintenant d`es qu’il me faut faire un achat…).
    Merci pour votre réponse !
    Bel été !

    1. Pauvre Claire, c’est une excellente question mais je n’ai pas de réponse adéquat ! Ne connaissant pas de marque de balances fabriquées en France, j’en ai acheté une à 12€ chez Lecl*rc, elle fonctionne depuis des années. Mais je crains qu’elle n’ait été fabriquée à l’autre bout du monde 🙁
      Merci en tout cas pour ce si gentil message Claire, et bel été à vous aussi !
      Marie

      1. Merci Marie d’avoir eu la gentillesse de répondre à ma question je dois dire une peu incongrue…
        Justement, hasard ou pas, je suis venue faire un tour sur votre site hier, et, ne trouvant plus mon commentaire, je me suis dit que vous l’aviez (à juste titre !) effacé car ne correspondant pas au contenu de votre post.

        Et pour les nouvelles de ma balance, et bien 24 heures plus tard, en enlevant puis remettant mes piles, et en la secouant gentiment, elle m’a de nouveau souri ! Ouf !

        Mais cela me pose plus largement la question des ustensiles de cuisine…qu’est-ce qui est de l’ordre du gadget et de l’ordre de l’indispensable…une vaste question à adapter pour chacun, et aussi à penser en lien avec un mode de vie simple et local. Votre remarque (sur Instagram) sur le « mal du pays » après vos vacances est complètement en lien avec mes réflexions actuelles 😉 Ne peut-on pas faire en sorte de vivre au mieux là où le hasard de la vie nous a fait posé nos valises ? Citadine en mal de nature depuis un moment, mais appréciant tellement le confort de tout faire à vélo, c’est une préoccupation toujours problématique pour moi…

  36. Bonjour Marie ,

    Je me suis empressée d’acheter le livre ( dommage que le lien direct pour l’achat sur Terre Vivante ne fonctionne pas) et de le lire !

    En ce qui concerne le lait lui-même, j’ai trouvé une chèvrerie où je pourrais acheter du lait de chèvre bio directement au producteur, mais il est un peu loin de chez moi. Que penses-tu d’acheter du lait en grande quantité, du genre 10 ou 15 litres, et de le congeler en volume de 1L pour pouvoir confectionner régulièrement des yaourts et des fromages ? Il y aura t-il un impact sur la structure et la texture des yaourts et des fromages ? Me conseilles-tu des étapes de production particulières ?

    1. Le mieux serait, si tu achètes 10l d’un coup, de tout transformer le même jour, par exemple 2l en yaourts et 8l en fromages lactiques. Car ton lait se conservera mieux en fromages (ou en yaourts) que congelé. N’oublions pas qu’à l’origine, l’Homme a commencé à faire des laitages pour mieux conserver le lait 😉
      Bel été à toi !
      Marie

  37. Bonjour j ai recu ce livre magnifique il ne me reste plus qu a trouver du bon lait frais chose trés difficile ici…. j ai une question…le lait ribot est il considére comme du kefir ?
    Impossible de trouver lait de chevre ou de brebis
    Je te souhaite un best seller avec cet ouvrage qui a du te donner bien du travail
    Amicalement
    Agnes

    1. Et non Hélas, le lait ribot n’est pas du kéfir… Et moi je suis toute triste parce que mon kéfir de lait est mort cet hiver (oublié au frigo), et qu’il me manque beaucoup là ! 🙁
      Amicalement aussi 🙂
      Marie

  38. Bonjour Marie,

    Je viens de recevoir ton dernier livre sur les fromages et je suis conquise. Les photos sont superbes et les recettes donnent vraiment envie. C’est déjà mon cinquième livre et je ne m’en lasse pas. J’ai essayé de nombreuses recettes, et elles sont toutes délicieuses. Je me reconnais beaucoup dans ta philosophie. C’est rassurant de voir qu’il y a encore des gens qui croient en de saines valeurs dans ce monde parfois si brutal.
    Alors merci de nous offrir cette bulle de douceur à travers tes recettes si délicieuses, tes photos splendides et tes petits billets plein de bonne humeur.
    Amicalement
    Martine

  39. Bonjour,

    Comment faites-vous pour transporter 20L de lait de la ferme jusqu’à chez vous ? Dans des bouteilles ? Dans une grande marmite (avec un couvercle) ? Comment se passe le trajet en voiture ?

    Merci pour votre réponse, j’ai besoin de m’organiser !

    1. J’ai acheté un seau en plastique blanc muni d’un couvercle qui ferme bien, c’est très pratique !
      On en trouve sur internet assez facilement, ainsi que dans certains magasins de type Gamm Vert (parfois au rayon apiculture).
      Bel été à vous Sophie 🙂
      Marie

  40. Bonjour Marie !

    Le livre aussitôt acheté, recettes aussi tôt essayées… premiers résultats enthousiasmants !
    Le fromage blanc légèrement battu est une merveille. Avec la confiture d’abricots maison, le saladier a été dévoré en quelques minutes. Les petits picodons de chèvre seront dégustés demain, ils sont magnifiques !
    Je retiens quand même qu’il faut beaucoup de lait pour de petits, mais excellents résultats…
    Je me suis servie du petit lait d’une faisselle de supermarché pour commencer. Lait de chèvre trouvé en magasin bio et présure en pharmacie et j’ai utilisé les pots perforés d’une ancienne fromagère. Jusque là tout va bien, et je vais essayer d’aller plus loin.
    Peut-on congeler le petit lait pour réensemencer les futurs fromages ( ou ses propriétés sont-elles anéanties à la congélation?)
    Je cherche maintenant une petite cave à vin d’occasion pour me lancer dans un peu d’affinage !
    Bref merci Marie pour ce livre magnifique. Grâce à toi, je régale les papilles et le cœur de ma famille. C’est un bonheur de te suivre.

    1. Quel gentil retour Isabelle, merci beaucoup 🙂
      Pour répondre à votre question oui, vous pouvez tout à fait congeler le petit lait : les ferments se « réveilleront » à la décongélation.
      Régalez-vous bien 🙂
      Marie

  41. Merci pour ce super livre que j’ai acheté avant de partir en vacances ; du coup comme j’étais à la campagne ( en Lozère ) à moi le bon lait et j’ai réussi les fromages blancs, le mascarpone , la brousse et des petits saint marcellin ! pour la 1ère fois de ma vie ( très fière donc )
    le souci c’est de trouver du lait de chèvre cru ……..denrée rare ……
    les recettes sont super bien expliquées pour les débutantes en particulier et ce livre ne me quitte plus

    bien amicalement
    Claudie

  42. Pour fêter la fin de l’année scolaire, je me suis offert 4 de tes livres et je prends beaucoup de plaisir en ce moment à tester tes recettes. Ce dernier livre est, comme les précédents, une vraie merveille. Bravo pour la qualité de tes photos. Je ne peux pas acheter un livre de cuisine sans photos et là, tu nous gâtes! Tu nous mets l’eau à la bouche à chaque page. J’ai testé le paneer express pour mon p’tit défi anniversaire du blog. C’est avec ta recette que je débute ma 14ème année… Merci!
    Je te souhaite un bel été!

    1. Je suis vraiment touchée d’avoir d’aussi jeunes lectrices Virginie, c’est génial pour moi si tu savais !
      Très bel été à toi aussi, et continue de bien te régaler 🙂
      Marie

      1. Je viens bien de terminer l’année scolaire mais de l’autre côté du bureau. Je crois que ça fait 23 ans si je ne me trompe pas que je redouble le CP ou le CE1 donc pas si jeune que ça. 😉 Par contre, j’essaye de faire partager ma passion pour la cuisine à mes jeunes élèves. Et je partage tes livres en les offrant autour de moi. Bises

  43. Bonsoir Marie, j’ai élevé 5 enfants, le plus âgé a 33 ans et le dernier 22 ans et j’aurai aimé vous connaître avant, quand ils étaient petits, mes loulous afin de leur offrir une nourriture plus équilibrée avec des produits plus sains. Vous m’avez convaincu à travers vos livres, dont je complète au fur et à mesure, et votre dernier concernant les fromages est sublime. Je consulte votre blog très régulièrement et je vous félicite pour votre travail, votre simplicité, vous ouvrez les portes de votre jardin, de votre maison, c’est très touchant. Je parle parfois de vous à mon mari pour lui expliquer certaines choses : « tu vois, Marie fait comme si ou comme ça » ; il se moque gentiment de moi. Ne changez rien et continuez de nous accompagner sur le chemin de la vie.

  44. Bonjour Marie,
    Tout d’abord merci beaucoup pour tous vos ouvrages et articles sur le blog. Je souris toute seule en lisant vos articles et me demande comment vous faites pour tout faire: livres, enfants, jardinage, photos,…. vous devez vous lever bien plus tôt que moi!…😉
    J’attendais cet ouvrage sur les fromages avec impatience. J’ai trouvé du kefir de lait grâce à votre conseil de la petite annonce en magasin bio.
    Du coup, j’ai pu commencer la fabrication de mes premiers fromages au kefir et quelques questions me viennent:
    – j’ai laissé cailler mon lait cru avec le kefir à température ambiante ( environ 24°C) depuis plus de 48h et j’ai l’impression qu’il ne caillé pas mais forme une pellicule fine, grasse et veloutée (genre crème). Est-ce que vous pensez qu’il va encore cailler au bout de 60 heures? Ou si non est-ce que je peux le rattraper avec de la présure? Et pour quelle raison pensez-vous qu’il ne caille pas? Mon kefir était bien actif (j’ai réussi à faire des fromage avec le reste 100% kefir)
    – j’ai récupéré le petit-lait de mes fromages 100% kefir: combien de temps puis-je le garder au frais?
    Merci beaucoup d’avance pour vos réponses.
    Bonne journée.
    Emilie

    1. Bonjour Emilie,
      Pour votre première question, je ne comprends pas très bien : est-ce que vous essayez de faire du kéfir de lait, du yaourt de kéfir ou du fromage de kéfir?
      Pour votre deuxième question, je pense que le petit lait peut être conservé sans souci 5 ou 6 jours au frais dans une bouteille non métallique bien fermée. Au delà, il perd un peu de ses ferments et devient plus acide.
      Bonne fin d’après-midi, et merci pour ce si gentil message Emilie 🙂
      Marie

  45. Et voilà, encore un de tes superbes livres que je suis « obligée » d’acheter ! 😉
    Je viens de montrer la vidéo à ma gourmande de 16 ans qui m’a clairement dit que je n’avais pas le choix de faire tes nouvelles recettes de fromage et monsieur était entièrement d’accord avec elle ! Je vais donc devoir me soumettre à faire nos fromages moi-même (en fait, je ne demandais que ça mais au moins, après avoir vu la vidéo, il ne me dira pas « encore un nouveau livre de cuisine ! » 😀 )
    Bonne journée et merci pour ce nouveau livre.

  46. Bonjour Marie.
    J’attendais ce livre avec impatience, mon tendre époux me l’a offert pour mon anniversaire. J’ai pris le temps de lire et de relire pour bien comprendre cette partie de la fabrication du fromage qui me semble étrangère et compliquée.
    Et puis je me suis lancée pour du fromage de vache type saint marcellin mais ho la la « je ne suis pas Marie Chioca moi »… mon lait n’a pas voulu caillé…J’ai pourtant investi dans la présure recommandée et je lui ai parlé gentiment mais au bout de 72 heures je me suis résignée à croire que j’étais devenue fromagère … Ce qui m’embête c’est de tout jeter….
    Je suis un peu déçue. Mais lorsque j’ai voulu lancer mon premier levain , il y a un an, j’ai dû aussi jeter le premier qui n’a pas pris alors je me dis qu’il va falloir réessayer et ne pas me décourager. J’imagine souvent « Marie Chioca » dans sa cuisine qui réussit tout facilement et du premier coup comme si de rien… Et comme cela me désole encore plus, je me remémore un commentaire qui accompagne la recette d’un roulé girafe qui a dû essuyer 7 essais avant la réussite alors je me dis que si Marie se loupe parfois je peux aussi me louper et à force je vais me faire la main… Je suis une « Delphine » mais j’arrive à faire du bon pain au levain depuis un an déjà (grâce au bon conseil de la fameuse Marie Chioca!) alors je vais bien arriver à fabriquer du bon fromage un jour ..
    Merci pour toute ces belles recettes qui m’aident dans mon quotidien de maman débordée.
    Très bel été.
    Delphine.

    1. Bonjour Delphine,
      Etait-ce bien du lait cru et entier? Car il est beaucoup plus difficile de faire cailler les autres laits.
      Bon courage… ne vous découragez pas, vous avez raison 🙂
      Marie

  47. Erratum: je n’ai rien jeté, j’ai tout versé dans un torchon , bien égoutté, récupéré le petit lait et congelé (pour une prochaine fois si je ne me loupe pas), et fouetté le reste ce qui m’a donné une espèce de fromage blanc….
    Delphine

  48. Bonsoir Marie,

    Oui, je n’ai encore jamais écrit de commentaire mais je te suis… et j’adore tes recettes.

    J’ai commencé à cuisiner il y a un peu plus de 10 ans avec le blog de Cléa puis je t’ai découvert il y a une petite année et maintenant tu es ma référence. Aussi bien en cuisine que pour le jardinage, et tes photos sont tellement belles.

    Et très récemment j’ai découvert ton Instagram.. Alors, je voulais te dire que je suis très heureuse que ton fils ai retrouvé ses boucs !

    Ce matin, à Intermarché, j’ai vu qu’il y avait de la crème de coco KARA bio ! Tu savais ?
    J’espère qu’elle montera tout aussi bien.

    Bonne soirée et bon repos après ces journées de recherche..

    1. Nooooon, je ne savais pas du tout et ça me fait super plaisir ! Je vais essayer d’en trouver pour voir si ça monte aussi bien en chantilly.
      Merci pour le tuyau Laurine ! (et merci aussi pour ton si gentil message :))
      Marie

  49. Bonjour Marie,
    Les préambules à vos recettes sont un vrai bonheur !
    Cela fait si longtemps que j’aimerais faire du fromage. J’ai 2 questions: 1) je peux sans problème acheter du lait de ferme qui sort quasiment du pis de la vache, près de chez moi. Mais faut-il traiter ce lait cru avant utilisation? Le chauffer ? quelle température ? Combien de temps ? J’ai sans doute des yeux pour ne pas voir mais je n’ai pas trouvé l’info dans vos recettes. 2) je n’ai pas de cave. Y a-t-il un truc pour affiner quand même plus longtemps nos trésors ?
    Merci de partager aussi généreusement votre savoir.
    Annie

    1. Bonjour Annie,
      Du bon lait cru de la ferme, il ne faut surtout pas le faire bouillir avant de le transformer en fromage, bien au contraire ! Cela tuerait la belle flore naturelle du lait cru, qui le protège des « saletés » (à condition, toutefois, de respecter certaines bonnes règles d’hygiène mais c’est l’évidence même). Il n’y a que pour les yaourts : là, mieux vaut partir sur une base de lait bouilli sinon les ferments pourraient entrer en concurrence avec la flore sauvage du lait cru, et ne pas pouvoir aussi bien se développer.
      Si tout cela vous intéresse, j’en parle très en détail dans ce livre :
      https://saines-gourmandises.fr/2020/06/15/reussir-ses-fromages-a-la-maison/

      Merci beaucoup pour ce gentil message, et bonne journée Annie !

      Marie

  50. Merci Marie. Grace à tes conseils pas très « academiques » 😉 , première fournée de yaourts de chevre réussis avec du lait de la chevrerie voisine. Enfin la fin de la malédiction du lait vagement caillé et du gâchis de lait ! 😊🤞…

  51. Bonjour Marie,

    J’ai commencé à faire mes fromages maison avec votre livre, c’est absolument délicieux et… différent à chaque fois ! La surprise est toujours au rendez-vous tellement de facteurs entrent en compte.
    Je me demandais simplement, pour les ferments, je mets du kéfir que je cultive, mais je fais le kéfir avec le lait que je vais chercher pour faire mon fromage, du coup, le kéfir utilisé est pour ensemencer le lait du fromage est un peu « vieux » (1 semaine) par exemple, est-ce-que cela pose problème ou il y aurait un meilleur résultat avec du kéfir « frais » ?
    Pour cela il faudrait que j’aille chercher le lait 2 fois, une première pour faire le kéfir et 1/2 jours après pour le fromage.

    Sinon je suis conquise par les « yaourts » de kéfir, tellement plus simple et rapides que les traditionnels yaourts et avec cette petite acidité qui change tout 🙂

    Bon courage pour cette nouvelle période difficile qui s’annonce… et merci de l’égayer avec de si belles recettes 😉

    Aude

    1. Bonjour Aude,
      Sincèrement, je pense qu’une semaine pour le kéfir ça va 🙂
      Merci beaucoup en tout cas pour ce gentil retour, je suis heureuse que ce livre vous plaise !
      Bonne journée à vous,
      Marie

  52. Hello !

    Je ne t’en ai pas parlé avant parce que dès réception, ce livre-là, je me l’étais gardé précieusement sous le coude, pour l’ouvrir et me régaler un soir où je pourrais vraiment en profiter 🙂

    Du coup quand je l’ai lu, j’ai enchaîné avec les fromages à préparer pour Noël, donc, je ne te reviens que maintenant.

    J’a-do-re ce livre. Les photos sont sublimes !
    Toutes les recettes font envie. (Et ton Saint-Nectaire me fait rêver lol ).

    J’ai beaucoup aimé toutes les explications que tu fournis sur … tout. Je ne connaissais pas du tout le sujet, et même si je ne peux plus manger de produits laitiers, cela m’a énormément intéressée d’apprendre tous les détails de la fabrication.
    Où t’es-tu formée, si ce n’est pas indiscret ?

    Au passage, je suis également impressionnée par l’organisation que cela a dû te demander pour préparer le plateau qui est en couverture!!! Que de travail pour que tous ces beaux fromages soient prêts en même temps…..
    Que de travail aussi pour photographier tous les fromages les uns après les autres au fil des fabrications !

    Je pense que celui-là sera un de mes préférés, avec les Goûters à IG bas, et Cuisiner sans lait.

    Merci pour tout le soin que tu as apporté à ce nouveau tome.

    @ bientôt et bon courage en attendant !

    1. Non non, ce n’était pas si compliqué le coup du plateau, car je commence la préparation des fromages à la fin du printemps, puis je continue tout l’été, et là si mes souvenirs sont bons c’était en septembre et du coup j’avais plusieurs fromages à différents types d’affinage, c’était génial 🙂
      Cette année, je n’en ai pas fait beaucoup hélas, manque de temps (je bûche sur un bouquin de dingue !;))
      Plein de bises Laëtitia 🙂
      Marie

  53. Hello !!!!

    Au secours !!!

    Ma tomme des alpages a des moisissures noires / vertes sur sa croûte.

    C’est normal ? je dirais que non.

    C’est dangereux ? Aucune idée, j’ai cherché bien sûr, avant de venir t’embêter !!!
    Mais sur le net ils parlent seulement du mucor, et certains disent qu’il faut seulement déclasser les fromages, les autres qu’il faut les détruire.
    Tu fais comment, toi ? Quand tu parles de fromages  » poilus » dans ton livre, c’est le mucor ?

    Un grand merci par avance !
    (Et vraiment désolée de te soûler, si seulement j’avais trouvé sur internet !!!! 🙁 )

  54. Oui.
    Le seul paramètre qui ait été faussé, c’est qu’il s’est mis à faire chaud au début de l’affinage, donc ma cave est montée à 15-16°c en deux jours, au lieu de 11-12°C.

    Je peux comprendre que ça ait favorisé certaines bactéries, mais pourquoi elles ne disparaissent pas avec les lavages? Il y avait aussi une odeur pestilentielle qui m’inquiétait beaucoup.

    Depuis, la cave est redescendue à 12, j’ai continué les lavages, j’ai des tâches rouge sang, noires, vertes, bleues, et de la moisissure blanche ( comme sur les yaourts entamés qui ont trop attendu au frigo).
    Finalement, à part ma moisissure blanche qui m’embête et que je lave régulièrement, la tomme ressemble à ta tomme de chèvre affinée au foin….. Ca m’a un peu rassurée. Elle sent meilleur, aussi.

    Et ma planche est aussi toute tâchée de moisissures multicolores, c’est normal ? je dois la décaper ?

    Désolée de te bombarder de questions, je ne trouve rien, rien, rien sur internet 🙁

    PS : au fait le Saint-Nectaire, c’est top, mais mon autre passion, ça a toujours été la fourme de Montbrison 🙂

    1. Zut, je ne saurais pas te dire ma pauvre Laetitia… C’est vraiment triste ! Essaye de changer de planche, et continue bien les lavages à l’eau salée.
      Tu me tiendras au courant? Quel âge a ta tomme?

      1. Hello !

        3 choses :
        – Pour info, hier soir ton site était inaccessible, je ne sais pas si c’était voulu ou non. Maintenance maybe ? Pour l’Europe c’était la nuit 🙂
        – recette Saint-Nectaire : je n’ai pas trouvé la quantité de sel. J’ai supposé 3 cuillères à soupe par rapport à la quantité de lait du départ. Peux-tu confirmer stp ?

        – recette Munster : au début c’est noté pour 3 fromages, et ensuite de mettre le caillé dans 4 moules. Donc on doit en faire 3 ou 4 ? parce que ce ne sera pas la même épaisseur donc affinage plus ou moins long ?

        Merci pour tes lumières 🙂

        PS : Ma tomme se porte mieux depuis que j’ai soulevé le saladier. Plus de moisissures blanches moches et « kipu » ( je ne sais pas si tu as lu les « P’tites poules » ? Si « non », offre le premier tome – « la petite poule qui voulait voir la mer » à tes enfants pour Noël, il est très amusant, et plein de second degré. Et à tous les âges, on comprend des choses différentes, un peu comme Astérix ou le Gruffalo. Le troisième tome est génial aussi : « le jour où mon frère viendra »).

        Bref : Je distingue nettement sur la croûte du geotrichum candidum, et quand aux moisissures vertes, je suis à peu près sûre que c’est du penicillium roqueforti. Qu’est-ce qu’il fait là, euh…. j’ai fait un bleu le lendemain, pendant que la tomme était encore dans la cuisine, contamination dans l’air, sans doute. C’est pas moi qui vais me plaindre, j’adore le bleu 😀
        A suiiiiiiiivre ! 🙂

  55. Bonjour Marie, merci pour ce beau livre original! Je souhaite l’offrir à une amie, mais ne pouvant pas le feuilleter d’avance, je me demandais quels seraient les ustensiles de cuisine indispensables que je devrais lui offrir avec pour se lancer? merci beaucoup!

    1. Et bien pas grand chose, car justement j’ai voulu que les gens ne se ruinent pas. Mais pour commencer, il faudra au minimum un bon thermomètre et quelques moules de type faisselle.
      Après, vous pourrez acquérir quelques seaux alimentaires (à acheter au rayon apiculture) mais uniquement si la personne à qui vous offrez le livre veut faire des grandes tommes.
      Bonne soirée à vous,

      Marie

  56. Bon, apparemment, les fromages et moi, ça fait cinq.

    – le bleu à la crème, mis à affiner au frigo il y a 7 semaines, s’était couvert dès le début d’une peau plissée (toute mignonne mais surprenante), et ensuite, de rose, signe qu’il avait trop d’humidité. Mais puisque j’ai bien mis le bleu sur une assiette au frigo comme indiqué dans la recette, pourquoi il est devenu rose ? (En plus il sent vraiment hyper fort, je ne suis pas sûre qu’on puisse le manger.)

    – le Saint-Nectaire mis en cave il y a deux jours : eh bien depuis deux jours, il dégouline d’eau partout dans la cave. ma planche est imbibée et ça a même coulé par terre, c’est dire. Avec tout ce liquide, il commence lui aussi à sentir mauvais. Et il a deux moisissure noires dans la pâte ! Mince quoi, je l’ai surveillé tous les jours, et même retourné, dans l’espoir qu’il « sèche » un peu. J’enlève le saladier qui est dessus ? mais ma cave n’a que 54% d’humidité….et il y fait 10-11°c actuellement.
    Tu crois que je peux le sauver ou je laisse tomber ?

    – la Tomme, elle a un côté presque bien et qui sent bon le fromage. L’autre côté, au milieu, il n’y a pas de croute, c’est toujours humide et ça ne sent pas bon. Elle est en cave depuis 7 semaines.

    Oui j’ai bien suivi à la lettre toutes les recettes. Avec thermomètre et tout et tout, égouttage, pressage…. Tu me connais, j’applique à la lettre tes recettes, et ça marche très bien comme ça :-).
    La seule différence c’est le lait pasteurisé, mais cela n’explique pas les problèmes : en effet, j’ai comparé tes recettes avec un excellent bouquin US qui dit comment faire avec du lait pasteurisé, et j’ai ajouté le carbonate de calcium nécessaire. Pour le reste ce livre-là et le tien sont rigoureusement identiques, donc on peut dire que la variante lait pasteurisée est neutralisée.

    Bref, là, j’en ai raaaaas le bol. Mais ras le bol genre, je vais rendre mon tablier, parce que j’ai quatre enfants en école à la maison, du travail pour 36h sur 24h, et j’ai pas le temps d’en passer plus sur des …….. de fromage 🙁
    Booooohooooohoooo !

    1. Bon sang, ça y est, j’ai ENFIN trouvé pourquoi le Saint-Nectaire coule.
      Comment ça, je suis têtue ? Pas du tout, quand on échoue et qu’on s’obstine à recommencer pour réussir, c’est de la persévérance 😀
      C’est un problème d’acidification qui s’est mal faite, donc, dans mon cas, certainement un problème de dosage de carbonate de calcium à cause de ce fichu lait pasteurisé. HA !
      Bon, ben, maintenant…. Y’a plus qu’à recommencer 🙂

      Toi qui as du lait cru, je ne suis pas sûre que l’explication t’intéresse, c’est juste au cas où tu aies la même tendance que moi à vouloir tout comprendre…. et à ne pas accepter l’échec 🙂

      Bonne soirée…. ou plutôt bonne matinée 😉

        1. Attends attends faut que je te raconte !!!!!!!

          Donc, j’avais fait du bleu à la crème il y a 6-7 semaines. Et donc avec le bol retourné dessus, trop d’humidité, tout rose et plissé dehors, et une odeur à faire pâlir un Munster ( qu’il faudra que je prépare aussi, mais on verra en Avril , parce que là, je suis sur les genoux, lol !).

          Ce soir je descends à la cave inspecter mes fromages comme tous les jours ( rigole pas, d’abord je suis sûre que tu fais pareil!! 😉 ), et devant le bleu, je me dis : c’est pas possible ce qu’il sent fort, puisque trop d’humidité entraîne un affinage trop rapide – t’as vu, j’ai bien étudié ma copie !!!! – soit il est vraiment immangeable et autant le savoir tout de suite, soit il y a qq chose à sauver et …. autant le savoir tout de suite 😀

          Donc je l’ai remonté, je l’ai ouvert, et là……
          « musique dramatique….. »
          roulements de tambour….. ».
          …… les 4 filles qui arrivent en courant, par l’odeur du fromage alléchées….(je te dis il sent à 5 mètres lol)……

          Eh bien, il est suuuuuper bon. Mais vraiment ! On dirait de la crème au bleu, c’est bien à peu près ce qu’on voulait obtenir, non ? (Enfin presque. Lol.)

          Par contre, il fallait bien qu’il se distingue autrement que par sa croûte rose plissée…… ( que j’ai déjà vue sur un autre fromage, par le passé, mais alors lequel….. ça fait deux mois que ça ne me revient pas !).
          Bref, dans la catégorie fromage hors catégorie, il bat la Tomme Adams de Noël : il a l’odeur d’un bleu, il a le goût de la crème au bleu, mais….. il est tout blanc. Mais blanc… blanc ! Comme un brillat-savarin hypoglycémique, quoi !! 🙂

          Oui je l’ai ensemencé avec du bleu….. oui je l’ai piqué, on voit d’ailleurs les colonnes laissées par l’aiguille à l’intérieur, elles sont devenues roses clair, un peu comme l’extérieur.
          Donc…. Eh bien, on s’en fiche, on le mangera comme ça Là ! 🙂

          Et à côté de ça, j’ai fait une « fourme d’Ambert » et une « fourme de Montbrison » la semaine dernière, ensemencées avec des ferments, pas un morceau de fromage – j’ai lu intégralement les deux cahiers des charges des AOP pour savoir à peu près quoi faire, je sais, je suis irrécupérable, et oui, bien sûr que j’ai aussi lu celui du Saint-Nectaire et du Comté ! On ne se refait pas…. faut bien que je trouve des solutions pour me débrouiller avec mes conditions locales 🙂

          Dans ces deux-là, on voit déjà clairement le bleu se développer ( et puis elles sentent exactement ce qu’elles doivent sentir, d’ailleurs je les mangerais bien tout de suite, dommage que je n’aie pas le droit aux produits laitiers, ou plutôt tant mieux, elles ont une chance de s’affiner correctement 😀

          Donc ma première conclusion scientifique, c’est : le lait pasteurisé réagirait mieux aux ferments qu’à l’ensemencement par un bout de fromage ?!
          Intéressant…..

  57. Bonsoir Marie,
    Je pensais t’envoyer un message personnel mais j’ai suivi tes recommandations pour te contacter que via commentaires… Donc me voici ici !
    Je suis bien embêtée avec mon petit lait lol ! Peux-tu m’aiguiller à distance stp ?!
    Pour l’histoire, je viens de réaliser la recette du paneer issue de ton livre (que j’ai fait acheté à ma super bibliothèque du village- étant la première à le lire, je n’ai pas souhaité le garder ad vitam æternam et je l’ai rendu il y a quelques jours). N’ayant pas de présure pour le moment, je n’ai copier que cette recette-là. Tout se passe pour le mieux et j’ai hâte de goûter ce la ce soir !
    Mais voilà de mes 2l de lait cru, je me retrouve avec un peu plus d’1l de petit lait !!
    Je n’ai pas pensé à noter tes recettes AVEC/ à base de petit lait.
    Je serais vraiment trèès déçue de ne rien en faire (à part quelques 10cl dans des muffins par exemple).
    Pourrais-tu me donner une recette utilisant le petit lait (en quantité!) ?
    Mercii d’avance et douce soirée

  58. Bonjour,

    j’ai acheté dernièrement votre livre sur les fromages. J’aimerais faire un Gouda, Quelle recette s’en rapproche le plus ?

    Merci d’avance
    Bonne journée
    Pierre

  59. Bonjour Marie,
    Je me suis lancée hier dans l’élaboration de fromage blanc battu avec du lait entier microfiltré,kéfir et présure dosée à 520 mg/l(dilution au 10ème faite).
    Après 24 h de caillage à température ambiante de 24 h,j’ai obtenu un joli caillé,ferme et cassant au dessus et un peu plus floconneux en dessous;le petit lait est bien jaune.
    Par contre ,je sens une très,très légère odeur un peu comme du roquefort, le liquide d’égouttage semble un peu gluant par rapport
    au petit lait.
    Est ce normal ou tout est bon à jeter ???
    Merci pour votre aide.
    Cordialement.
    lesbdk

  60. Bonjour Marie,
    Merci pour cet excellent livre sur les fromages. Je suis cependant resté perplexe sur le retournement des fromages dans leur faisselle, pendant l’égouttage, car vous n’indiquez pas comment faire. Avez-vous une astuce pour éviter la catastrophe ?
    Merci et bon été

    1. Et non, pas d’astuce miracle Pierre, juste la pratique… J’avoue que les premiers fromages sont parfois un peu ratés mais on y arrive vite. J’ai mis quelques photos dans le livre pour donner une idée du geste à effectuer mais il est vrai que c’est beaucoup moins parlant que de voir quelqu’un le faire 😉
      Bon courage 🙂

      Marie

  61. Bonjour, voici plusieurs fois que j’emprunte votre livre « fromages à la maison » à la médiathèque.
    Quel beau voyage à chaque fois, les photos et les textes sont formidables.
    Oui mais j’ai un souci ! Dès la fin du chapitre I cela requiert du « petit lait ». J’ai bien compris qu’il existe deux types de petit lait en fonction du type de tournée dont il est issu (bien expliqué p 16). Pour faire les fromages du chapitre II il me faut donc du petit lait riche en ferments mésophiles et issu d’une tournée de fromages lactiques. Oui mais si c’est la 1ère fois que j’en fabrique, quel petit lait dois je prendre ? Est ce que celui issu de la recette p238 (beurre) serait correct ?
    Je vous remercie si vous pouvez m’éclairer.
    Je voulais ajouter un mot pour vous dire que beaucoup de vos livres sont indispensables dans mon quotidien de maman et je vous en remercie infiniment !!!

    1. Très bonne question Marganne 🙂
      Pour une première fois, on peut :
      – Soit utiliser du petit lait issu d’un égouttage de faisselle (ferment mésophile) pour une tournée de fromage lactique OU du yaourt (ferment thermophile) pour une tournée de fromage à pâte pressée
      – Soit utiliser du kefir de lait (qui peut convenir pour toutes sortes de fromages).
      Régalez-vous bien, et merci pour ce si gentil retour 🙂
      Marie

  62. Bonjour,

    Je me permets de vous contacter afin d avoir quelques renseignementS. On m’a offert cette semaine votre livre réussir ses fromages à la maison et je le trouve super. Je n ai qu une hâte c’est de rentrer chez moi et de commencer :).
    Quelques petites questions :
    – pour avoir le premier petit lait on peut commencer la fabrication d un fromage avec un petit suisse bio et récupérer le petit lait ensuite?
    -quelle est la durée de conservation du petit lait ?
    – si on n a pas de radiateur pour la recette du yaourt delactose ou pas est ce qu on peut le mettre dans un four ?
    Je vous remercie par avance et vous souhaite de belles fêtes de fin d’année

    1. Merci beaucoup pour votre message, je vais vous répondre avec plaisir :
      – Pour la première « tournée » de fromages on peut utiliser le petit lait issu d’une faisselle de fromage blanc frais de bonne qualité, le plus éloigné possible de sa date de péremption. C’est encore mieux qu’un petit suisse.
      – La durée de conservation du petit lait n’est pas facile à établir. Mais au bout de plusieurs jours, il a tendance à s’acidifier un peu, et perd une partie de ses ferments.
      – Je n’ai pas testé la méthode des yaourts délactosés au four, désolée 😉
      Bonne semaine à vous Gondin, et régalez-vous bien avec vos laitages maison 🙂

      Marie

  63. Bonjour. J’ai reçu votre livre il y a 3 jours et je l’ai toujours en main. J’ai découvert qu’on pouvait faire cailler le lait avec du petit lait, donc j’ai acheté une faisselle et j’ai fait un fromage type boursin avec de l’ail des ours que j’ai cueilli en forêt. J’ai remis une autre tournée à cailler avec le petit lait, cette fois pour faire des fromages un peu plus affinés. J’aurais quand même une question. Si je congèle mon petit lait, est-ce qu’il aura toujours les bonnes qualités pour faire cailler du lait ? Merci de votre réponse et bravo pour votre livre qui m’a enfin donné le courage de me lancer dans la fabrication des fromages.

    1. Désolée pour mon temps de réponse Véronique (j’ai eu le covid, ça a complètement flanqué mon organisation par terre ^^). Vous pouvez tout à fait congeler le petit lait ! Mon fils, qui est chevrier pro, le fait tout le temps :).
      Mieux vaut infiniment du petit lait congelé que du petit lait qui a attendu trop longtemps au frigo.
      Bien à vous,
      Marie

  64. Bonjour je viens d’acheter votre livre sur le fromage vous mettez du petit lait dans les recettes,du coup vous faites du petit au début pour pouvoir récupérer le petit lait puis je faire le petit lait avec 1 l de lait cru 6 CS de jus de citron vert.merci bcp

  65. Bonjour,

    J’ai acheté récemment votre livre qui me faisait de l’œil depuis un moment.

    Mais malheureusement je me retrouve face à un sacré problème 😬 malgré du lait cru direct de la ferme, des ustensiles clean, mes fromages (pour le moment je n’ai tenté que la tomme de base) tourne systématiquement quant je les laisse à température ambiante (pour voir si c’était ma méthode qui n’était pas bonne j’en ai tenter 1 au frigo 1 à température) celle au frigo est nickel mais celle à température ambiante à fermenté (présente de grosse bulle à l’intérieur et immangeable).

    Je me demandais donc où pouvait être le problème (j’admets être refroidit de gâcher du lait aussi bêtement 😵‍💫)

    Merci d’avance de vos pistes éventuelles

    1. Il est difficile de faire un diagnostique à distance, mais cela m’évoque un problème soit de levures, soit de collibaciliose… est-ce que vos fromages deviennent un peu spongieux? Dans tous les cas, c’est dû au lait hélas, ou à un mauvais refroidissement juste après la traite…
      On peut contourner cela en ensemençant le lait très vite après la traite avec du petit lait « neuf » (ne reprenez surtout pas celui issu des fromages ratés).
      Bon courage 🙂
      Marie

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