Le goût du bio, ma cuisine gourmande

COUV LE GOUT DU BIOLe voilà! Mon neuvième ouvrage, et il faut le dire aussi un peu mon « chouchou »…

10 mois de travail, de recettes testées et retestées, de photos prises dehors par tous les temps, parfois réussies du premier coup, parfois à refaire, de longues veillées seule avec « lui » et mon ordinateur  quand toute la maisonnée dormait… Et le voilà enfin, tout beau, tout pimpant, tout prêt à vous séduire !

Comment vous décrire mon enthousiasme à vous présenter aujourd’hui ce livre,  dont la réalisation fut une petite épopée pour moi…

Mais il  faut d’abord que je vous dise un mot sur les Editions Sud-Ouest.  Des gens passionnés, sincèrement, par la défense du « bon », du goût, du terroir et de la gastronomie. Toute une équipe disponible, encourageante, sympathique au possible et infiniment respectueuse du travail de leurs auteurs… Avec une telle collaboration, on ne peut faire que du bon travail. L’idée de ce livre vient d’ailleurs de mon éditrice, que je remercie du fond du cœur pour tant de confiance!

Alors oui, c’est vrai, ce sujet m’a inspiré, au point que je me relevais parfois la nuit pour noter des idées, au point de devoir me « secouer » pour ne pas rêvasser au volant sur une certaine charlotte poire-bergamote au sirop de thé blanc. Au point aussi d’avoir envoyé mon petit mari photographier des vaches dans un champ où régnait  un fort imposant taureau charollais. Il est d’ailleurs revenu avec une entorse, mais pas cette fois-là. Non, l’entorse c’était pour un petit veau Salers (qu’on a d’ailleurs même pas eu la place de mettre dans le livre), et cela lui a valu de rester 3 semaines  à la maison avec des béquilles pour goûter les recettes, le pauvre…

« Le goût du bio » est, comme l’indique son sous-titre, un livre de cuisine bio et gourmande.  Mais vraiment gourmande. Dans les recettes de cet ouvrage, il y a beaucoup de très bons produits bio traditionnels, des tas d’ingrédients bio-bizarres arrangés « à ma sauce », et d’autres que vous ne trouverez pas, car ils sont peut-être très « bons pour la santé », mais comme ils ne sont pas ce que l’on peut trouver de plus régalatoire, ils n’avaient rien à faire là. Alors si vous cherchez un moyen d’accommoder du millet ou du fonio histoire de pouvoir ingurgiter le sachet que vous aviez acheté dans un grand coup de folie, mon livre ne vous sera pas d’un grand secours… Parce que du millet ou du fonio, dans « Le goût du bio », y’en a pas. Ce n’est pas un livre sur l’alimentation des canaris. Par contre, pour rester dans les céréales, vous y trouverez par exemple des croquettes au kasha et fromage de chèvre, de l’aligot de petit épeautre ou un pilaf de quinoa au  parmesan, oignons confits et jambon cru.

Ce livre a vraiment son originalité propre, car il présente le bio sous le jour de sa très grande richesse gustative, sans s’encombrer de « c’est bon pour la santé », « c’est sans viande », « c’est sans gluten », « c’est sans lait », « c’est sans pesticide » etc. Pourtant, je suis la première à mettre du tofu de temps en temps dans mon assiette pour végétaliser mon alimentation, créer des recettes sans gluten pour mes amis qui souffrent d’intolérance ou préférer des légumes bio parce qu’ils n’ont pas été arrosés gaiement aux armes chimiques. Mais le bio méritait que l’on s’arrête aussi sur ce côté tellement positif, tellement enthousiasmant : Le bio c’est bon. C’est même souvent ce que l’on fait de mieux en matière de goût.

Les œufs bio c’est bon, le fromage bio c’est bon, le poulet bio c’est bon, les légumes bio c’est bon, le pain bio c’est bon, etc.  A condition bien entendu de ne pas acheter par exemple de malheureuses tomates « bio » de février venues terminer leur cure de pourrissement en suffocant dans une barquette plastique après avoir traversé la moitié du globe en avion, mais ça j’en parle aussi… Car il y a bio et bio. Le bio des producteurs passionnés, et le bio des opportunistes.

Dans la première partie de l’ouvrage (un peu « compressée » je le reconnais, j’ai été très très bavarde), je présente justement tous ces ingrédients bio et « goûtus », avec quelques interviews de producteurs bio passionnés qui, par leur savoir-faire et leur motivation, réalisent des produits qui sont ce que l’on peut rêver de plus gastronomique dans le genre…  Je vous parle aussi de la façon de les acheter et de les cuisiner (les produits pas les producteurs).

Dans la seconde partie, vous trouverez plein de recettes divisées en 3 chapitres : Bio et bon au quotidien, la cuisine bio du terroir, la cuisine bio de fête.  Je vous mets le sommaire ici histoire de vous faire un peu envie… Les recettes sont toutes saines et gourmandes, mais par contre toutes ne sont pas à IG bas car là n’était pas le but du sujet.

Côté photos, je vous avoue m’être fait quelques cheveux blancs… Comme je vous le disais il y quelques temps, je ne suis que photographe amateur, opérant avec un matériel minimum et une formation sur le tas. Il y a eu quelques séances pittoresques, ponctuées d’interjections peu gracieuses, comme la fois où le chat s’est enfui en tirant par la queue la truite de la page 69 pendant que je changeais la carte de mon appareil photo. Il y a aussi eu la photo des soufflés au poulet et topinambour qui se dégonflaient aussi vite que ma bonne humeur et les sabayons à la mandarine satsuma dont le chocolat « chaud » figeait illico sous les assauts d’un petit vent isérois de novembre. Tout cela sans compter les « Bon Maman ça y est on peut les prendre les cupcakes ? » et les « Bon, chérie quand t’auras fini de faire le guignol dehors sur ton escabeau on pourra peut-être manger… ».

Voilà, je vais m’arrêter là, parce que sinon je suis capable de vous écrire toute la nuit pour vous parler de mon si cher bouquin, mais vous vous n’avez pas toute la journée pour me lire… Alors maintenant, place aux images.  La prochaine fois, je vous donnerai une recette sucrée de ce livre, puis une salée.  Et puis peu avant Pâques il y aura une petite surprise.

En attendant, quelle recette de ce livre vais-je vous donner la semaine prochaine ? Et bien c’est tout simple, c’est vous qui décidez ! Vous avez le sommaire,  à vos commentaires !

 

Pour consulter le sommaire c’est ici!

 

Quelques pages intérieures du livre en guise de « mise en bouche »:

 

Consulter une double page de l’intro

Pâté végétal aux pistaches et échalotes confites à l’huile d’olive

Parmentier de légumes anciens au boeuf haché

Charlotte poire-bergamotte au thé blanc

Et encore quelques photos, juste pour le plaisir…

 

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  1. Bonjour Marie,

    je viens de dévorer le livre… des yeux en une heure, et j’ai envie de tout faire (mais certaines recettes plus encore que d’autres, la charlotte au pain d’épices par exemple) ! seul problème, dans la section « bio au quotidien » les recettes qui me font le plus envie et qui correspondent le plus à mon « style » de cuisine, donc les croquettes au kasha, le cake au panais et surtout les petites tourtes végétariennes trop mignonnes comportent une bonne dose de fromage (même dans les variantes pour le cake). Or j’ai le fromage en horreur (ça n’a rien à voir avec le lactose, les calories ou quoi que ce soit, c’est vraiment le goût. Heureusement j’ai toujours détesté ça, donc je ne sais pas ce que je rate, contrairement aux malheureux qui ont dû arrêter pour intolérance. Fin de la parenthèse). Est-il là uniquement pour le goût (et dans ce cas je peux toujours rajouter des épices) ou aussi pour la texture, la tenue… ? Je pose la question car je sais que tes recettes sont 100% garanties inratables MAIS seulement si on les suit bien, or juste omettre le fromage serait manquer à ce principe 🙂
    Merci pour tout (les livres, le blog, le SAV, l’humour…)

    Petite note tendresse : sur la photo d’ouverture du chapitre « bio au quotidien », j’ai été vraiment touchée de reconnaître une de tes minettes d’une photo vue sur le blog où elle porte un chapeau de cow-girl, quelques années plus tard bien sûr.

    1. Bonjour Emmeline,
      J’ai envie de te dire que ça se tente, alors essaye… Si le fromage ne te manque pas côté saveur, il faudra juste que tu ajoutes un peu de matière grasse en plus pour remplacer celles du fromage. Mais pour cela, tu devras peut-être « tâtonner » un peu. J’espère que ça sera réussi ;))
      Merci pour ta « petite note de tendresse » qui m’a beaucoup touchée 😉 : Mes loustics sont souvent en photo, mais grandissent si vite que bientôt, je ne pourrais plus faire que des ouvrages sur la cuisine pour ados et jeunes adultes ^^
      Très belle semaine à toi !
      Marie

  2. Bonjour Marie!
    J’arrive avec mille trains de retard mais ne dit-on pas qu’il vaut mieux tard que jamais?
    Bref!
    Ce petit pour dire que tout me tente sur ton blog! Les bouquins aussi bien sûr, mais eux, il faudra que j’attende d’aller en France pour avoir une petite chance de les déguster…
    C’est d’ailleurs tout ce que je pourrai faire. En effet, sais-tu (en Polynésie on se tutoie! le « vous n’existe pas en tahitien), qu’ici le bio n’existe quasiment pas. Sue Tahiti on en trouve un peu, mais sur nos petites îles les pesticides et les engrais sont rois! … Pour oser manger des poireaux il faut se résoudre à les acheter en boite… Il en va de même pour tout: endives, coeur de céleri etc…
    Je commence une petite plantation de tomates et après je tenterai d’autres légumes mais dieu que c’est difficile de se nourrir bien!

    1. Pauvre Saa ! Effectivement, la création d’un petit potager semble une bonne idée 😉 Bon courage en tout cas…
      Bon week-end à toi !
      Marie

  3. Je me rappelle de votre énorme production XXL de courges de l’an dernier. Avez vous battue le recours cet automne ? Je viens de faire ce soir pour la première fois des gaufres à la betternut, servies avec une tombée d’épinards frais et aussi d’une poêlée de tomates cerise de toutes les couleurs. Le tout accompagné d’une salade toute tendre. Miam miam, un régal ! C’était une première fois mais ce ne sera pas la dernière, c’est sûr. Trop bon comme disent les enfants…. A faire et à refaire sans modération avec n’importe quelle courge certainement. La semaine prochaine, je tente avec du potimarron et des châtaignes.

    1. Je ne les ai pas pesées, mais il n’y a pas assez de place dans mon escalier pour toutes les ranger donc oui, la production a été encore plus généreuse cette année 😉
      Merci pour ce gentil message Cricri, et bonne semaine à vous,
      Marie

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