(…Et quelques petites nouvelles)
Nous sommes actuellement en train d’améliorer Saines Gourmandises. C’est la suite des gros travaux déjà entrepris cet hiver pour que, entre autres, la version mobile soit canon, que les pages se chargent plus vite, etc. bref, que votre navigation soit plus agréable, plus rapide, plus facile. C’est beaucoup de travail, très ingrat (la fameuse « partie immergée de l’iceberg ») mais tout sera, je l’espère, opérationnel pour que nous puissions fêter ensemble les 10 ans du blog en mai prochain… et repartir pour au moins 10 ans de plus ! C’est en tout cas ce que je nous souhaite ;).
Ici, depuis trois semaines c’est un peu compliqué. Pas très grave, mais disons… juste un chouïa éprouvant pour mes pauvres nerfs (agreuuuh !).
Tout avait pourtant si bien commencé ! Les premiers jours des vacances de Pâques, nous avons organisé plein de randonnées printanières en famille histoire de se remplir les poumons de bon air, les yeux de jolis paysages, les oreilles de chants d’oiseaux, et la panse de bons pique-niques ^^
Et puis on a re-chopé le covid. Ne me demandez pas comment, personne n’en sait rien, et de plus on n’est même pas sûrs que ce soit bien ça. La seule chose certaine, c’est que je me farcis une bonne crève depuis 10 jours, et que tout le reste de la famille est tombé malade quelques jours après. On a donc bien été forcés d’aller se refaire poignarder une narine en famille et là, supriiiise, un seul d’entre nous est ressorti positif au covid (je viens juste de l’apprendre). Moi je trouve ça quand même un peu prodigieux : puisque nous avons tous les mêmes symptômes, que nous sommes malades en même temps, pourquoi l’un aurait le covid et les autres « une petite grippe de printemps » ? J’espère que dans le labo ils n’ont pas fait comme cet ancien prof de philo débordé qui, pour noter les copies, jetait tout en l’air (les copies qui retombaient sur la table obtenant alors la moyenne, les autres non) ^^.
Bref, dans le doute on vit soigneusement cloitrés mais bon, de toute façon vu le temps dehors ce n’est pas un bien gros sacrifice…
Car ici, il gèle dur tous les matins ! Fin avril au coin du feu, avec une maison qui sent la cannelle, le thym et l’eucalyptus, ça me laisse toute désorientée… Cette maison est peuplée de farfadets un peu ahuris au nez tout rouge, au visage bouffi émergeant à peine de gros pulls à cols roulés, aux yeux brillants, parlant un drôle de patois (Baban, qu’est-ce qu’on bange à bidi ? Tu as bis où l’huile de diaouli ? Je voudrais be faire ude idhalation après le lavage du dez).
Et avec ça, j’essaye de travailler un peu… sauf que j’ai dû changer d’ordi, le mien étant trop vieux et à bout de souffle. Je me suis dit « profitons de ce semi-repos forcé pour m’occuper de tout transférer sur le nouvel ordi ». Quelle piètre idée j’ai eu là. Car évidement, les logiciels que je suis habituée à utiliser au quart de tour depuis 10 ans ne sont plus compatibles. Il a fallu les mettre à jour, voire les remplacer, car monsieur l’ordi ado « Kisselapète » (c’est son petit nom) ne supporte pas de bosser avec des ancêtres. Et moi dans tout ça ? Ben je suis perdue. Et je me sens rabaissée, humiliée, amoindrie, comme si les 3/4 de mes neurones étaient restés dans l’ordi précédent ^^. Genre Crétin 1er ne sait plus comment faire un montage photo, Crétin 1er ne trouve pas comment exporter une photo, Crétin 1er est pommé devant son ordi, Crétin 1er a l’air aussi intelligent devant son nouveau logiciel qu’une vache regardant une machine à écrire , Crétin 1er en a marre, Crétin 1er trépigne, a mal au crâne, n’a pas le temps de se farcir 40h de tutos internet avant de retoucher une %# ! de photo. J’ai quand même essayé de regarder des tutoriels sur internet. La plupart sont en québécois. Alors quand tu as dans l’oreille droite un enfant qui te dis « Baban j’ai bal au dez » et dans l’oreille gauche un brave youtubeur québécois (merci quand même à lui !) qui t’explique « ‘Lors là, pour commincer, j’vais vôs apprindre commint r’deminsionner une phooooto dans l’module impression. Per’snnêllememint… » et bien dans le cerveau, déjà un peu éprouvé, il se crée quelque chose de bizarre et de pas très cool, ressemblant furieusement à une envie de mordre dans le clavier (ce qui serait une très mauvaise idée : car vous vous souvenez de ma dent cassée juste avant Noël ? Mon cas n’ayant pas été jugé assez urgent, je n’ai pas encore eu de rdv de dentiste. Mais c’est pour début mai, yeeeees, j’y suis presque, et je pourrai bientôt re-goûter au luxe inouï de mordre dans une pomme sans sauter au plafond).
J’aimerais tant revenir un an en arrière, lorsque le vieil ordinateur marchait bien, avec toute son équipe d’antiques logiciels blaireau-friendly que j’avais appris à bien utiliser (quand j’avais le temps de suivre des cours du soir)… Je suis allée un peu pleurer devant mon vieil ordi si fatigué, qui buggait déjà depuis décembre (comme moi en fait ;)). Il est dans un coin de ma chambre, et je crois que je vais le mettre sous une cloche de cristal comme le sou fétiche de Picsou tant je le regrette déjà.
Mais ce n’est pas tout ^^
Lundi de Pâques, notre frigo est tombé en panne. Il y fait plus chaud que dans la maison, on pourrait s’y enfermer pour se réchauffer un peu vu le temps.
Après avoir dû jeter aux poules plein de bons trucs qu’on s’était acheté pour les vacances, nous nous sommes donc précipités pour commander un autre frigo (confinés à 9 personnes, après que le potager ait entièrement gelé, alors oui on peut se nourrir avec des racines et des boîtes de cassoulet mais bon…). Déjà, il devait mettre 4 jours à arriver. Soit. C’était le prix à payer pour avoir le frigo de mes rêves. On a donc transformé une fenêtre plein nord en « frigo préhistorique » (pour le coup, heureusement qu’il fait froid). Mais le Jour J de la livraison, paf, on reçoit un SMS cynique : « Livraison annulée, reportée au 23 avril ». Soit 9 jours plus tard. Et bien sûr, envoyé d’une adresse mail du genre « ne-pas-répondre@allez-vous-faire-voir.com », histoire d’être bien sûrs qu’on ne pourrait pas leur dire tout le bien qu’on pense de ces procédés pignoufesques. Bah, ce n’est pas bien essentiel un frigo, et reporter une livraison de 9 petits jours sans la moindre excuse ni explication, pffiou, pas bien grave tout ça hein. Y’a pas le feu au laaaaac. On vit dans un monde formidable.
Bref, je suis un peu excédée, et encore je ne vous raconte pas tout parce qu’il y a aussi les pauvres enfants en « cours à distance » (Baban, tu peux b’expliquer bon cours de géobétrie ? Baban, j’ai perdu bon baduel de bathébathiques ! Baban, baban, j’ai plus de copies doubles au bon forbat… Baban, pourquoi la baîtresse elle veut qu’on trace une barge de trois carreaux pour les devoirs de baths et pas ceux de grabbaire ?), les recettes à continuer d’avancer malgré tout ce bazar, les litres de tisanes à préparer, le mari, malade, qui s’embête et voudrait bien me raconter deux ou trois blagues entre le cours de bathébathiques et le tuto Lightroom en québécois, le fils chevrier qu’on ne peut plus aider pour ne pas risquer de lui filer le covid (ou la “petite grippe de printemps”), mon chien qui boude et ne veut rien bouffer vu qu’on ne se promène plus, les plans potagers à arroser en claquant des dents après avoir mis une chapka et la plus grosse doudoune de ski du placard, etc.
Pour bosser au milieu de tout ça (mon poste de travail étant en plein milieu du salon, monumentale erreur…) je mets des boules Quiès. Mais il faut les enlever si souvent pour écouter les doléances, donner des recommandations (Pour la énième fois, mets un *@! de pull et de bonnet avant d’aller voir les poules ! Noooooon, c’est 20 gouttes de teinture mère de propolis et 2 gouttes d’eucalyptus radiata et SURTOUT pas le contraiiiiire raaaargh…), répondre au téléphone (Non, merci, comme je l’ai déjà expliqué plus ou moins patiemment à vos 138 collègues précédents, je ne souhaite pas recevoir chez moi d’inspecteur des termites ni de représentant en panneaux solaires et je vous emm… encourage à ne plus jamais me téléphoner), etc. que j’ai les tympans en chou fleur. Essayez de mettre et d’enlever une boule Quiès 48 fois par jour, vous verrez. Ça donne comme l’impression qu’un plombier psychopathe se serait acharné sur vos oreilles avec une poire à déboucher les WC…
Mais je vous promets, j’ai encore un chouïa de bon moral ;).
J’espère que vous allez bien de votre côté, et en attendant de se retrouver très bientôt pour une nouvelle recette, voici déjà quelques photos. Ce sont les illustrations des recettes de printemps de mon dernier livre, celles qui ne sont pas rentrées dans la maquette faute de place. Je posterai plus tard celles d’été, d’automne et d’hiver. Vu que je me suis cassé le bol à les faire, autant que vous en profitiez 😉
Bon allez, on va y arriver hein. Je pense très fort à tous ceux d’entre vous qui sont en télétravail avec toute une famille à la maison. Bien sûr, c’est un peu folklo, mais il y a beaucoup de beaux moments aussi… Et je vais vous dire un truc : pendant que j’écrivais ce post, il m’est venu une idée machiavélique pour tenter de bosser un peu en paix.
Vous croyez que l’ordi, ma chaise, ma tisane et moi on rentrerait dans le vieux frigo ?
Vous trouverez évidement bien d’autres recettes dans cet ouvrage (plus de 90 !) toutes réalisées à partir de légumes et de fruits du jardin (ou du marché). Très simples, faciles, rapides, ce sont les recettes de mon quotidien 🙂
Mon fabuleux jardin en permaculture
Acheter cet ouvrage sur le site de Terre Vivante
Découvrir ici son article de présentation sur le blog
Découvrir ici sa présentation par l’éditeur (sommaire, 4ème de couverture…)
Ou cliquer ici pour sa présentation sur mon blog de jardin
NOTA : En raison des travaux actuels sur le blog, il est possible qu’hélas, certains commentaires laissés sous cet article soient perdus au moment de la mise en ligne de la nouvelle version de “Saines Gourmandises” ces prochains jours. On s’excuse d’avance, très sincèrement, si cela devait arriver.
EDIT du 09/05 : On a effectivement perdu les 161 commentaires de ce post au moment du déploiement de la nouvelle version du blog... Désolée.
Mais je n’ai pas eu la newsletter de cette note?😢 ça m’apprendra à ne pas checker plus souvent voilà !
J’espère que vous êtes tous remis. Bises Marie
Je crois qu’il a dû y avoir un petit bug… est-ce que tu as bien reçu la dernière newsletter?
J’ai bien reçu celle du fraisier! Mais ce n’est pas grave, je viens régulièrement en principe donc je l’ai vue plus tard, c’est tout.
Quel magnifique livre. Je l’ai acheté dès sa sortie et je m’en inspire pour ma vraie première année de potager en permaculture. J’en apprend des choses… ! Les photos ainsi que l’écriture (comme sur ce blog) se dévorent. J’ai aux moins 6 livres (en ce moment on ce regale avec les livres pour cuisiner avec les enfants. Mon fils de bientôt 4 ans prend son rôle de cuisinier très au sérieux et adore ca). Merci pour ces partages et ces recettes exquises qui changent mon quotidien positivement.
C’est moi qui vous remercie pour ce si chaleureux retour Maud 🙂
Très belle soirée à vous !
(Et bonne lecture ;))
Marie
Bonjour
J’essaye de m’abonner mais quand je clic ça me donne page non trouvé . Que faire? Merci pour tous vos article que je lis avec attention
et vos recette que je fais toujours et qui m’on toujours réussi . Meilleurs salutations Therese
Ne vous en faites pas Thérèse, beaucoup de personnes sont dans votre cas et mon fils (qui s’occupe de la partie technique du blog) n’arrive pas bien à comprendre pourquoi certains arrivent à s’abonner et d’autres non. Est-ce que vous naviguez sur Safari par hasard?
En tout cas, je vais confirmer manuellement votre abonnement, pas de souci.
Bon week-end à vous,
Marie
Le livre est vraiment beau et c’est un plaisir de le feuilleter.
Mais que je suis triste de ne pas retrouver les jolies photos ( sue cette page, au dessus) dans le livre !
Elles sont tellement appétissantes !
Le seul petit reproche, j’aurais aimé trouver un index pour les recettes. afin de les retrouver facilement, pace qu’étant devenue en peu de temps Chioca-maniaque, je commence à avoir bon nombre de vos livres…
Pour palier à l’index, je me suis donc équipée de nombreux marques pages…
Encore bravo et merci.
Chère Véronique, il manquait hélas vraiment trop de place pour mettre ces photos, et pourtant moi aussi j’aurais bien voulu 🙂 Idem pour l’index : on a terminé cette maquette au « chausse-pied », car j’avais beaucoup trop écrit et pris de photos (l’éditrice a déjà au la gentillesse d’augmenter beaucoup la pagination par rapport au projet initial) et tout ne rentrait pas hélas.
Belle après-midi à vous !
Marie