Deux recettes pour fêter l’automne, et une balade au lever du jour…

Montages-2Pour ceux d’entre vous qui n’auraient pas « La cuisine bio des jours de fête » entre les mains, en voici aujourd’hui un petit échantillon à travers deux recettes, l’une salée, l’autre sucrée. Mais pour les gourmands qui ont déjà reçu mon dernier livre (et pour qui du coup ce post n’aurait pas trop d’intérêt ;)) j’aimerais partager en plus avec vous une jolie balade dans ma campagne au lever du jour, en espérant que cette petite parenthèse vous fera du bien 🙂 

Si vous saviez comme j’aime l’automne ! Elle est pour moi la plus douce des saisons, la plus ressourçante, de loin la plus poétique aussi. Au début de l’automne, j’aime la fraîcheur et la pureté de l’air, l’embrasement des feuillages, la lumière si douce qui baigne la nature… Je suis tellement impatiente, dès mon travail terminé, d’enfiler des bottes, un gros pull de laine, puis de partir à pied de chez moi avant que ne tombe le soir !

Là j’ai le choix : d’un côté c’est la forêt, une grande forêt de moyenne montagne qui me fait du bien avec son air si pur, son charme un peu mystérieux, sa douce quiétude qui porte à la méditation… et ses champignons à foison qui alourdissent mon panier 😉 ! De l’autre côté ce sont des champs à perte de vue, mais pas des champs tout moches et tout plats de culture intensive, non, de joyeux champs « comme avant » qui ondulent au grès du relief, bordés de haies sauvages aux baies rouge vif ou de parcelles de bois feuillus, égayés de gros arbres majestueux trônant là comme le seigneur du lieu… Au fur et à mesure de la promenade, se dévoilent derrière une colline, au détour d’un chemin creux ou à la sortie d’un petit bois des coins tout simplement merveilleux : tantôt un petit vallon lumineux où quelques vaches blanches s’abreuvent dans une antique baignoire abandonnée au pied d’un châtaignier, tantôt un point culminant, tout en haut d’une pâture, laissant nos yeux émerveillés se rassasier d’une vue sur les montagnes à couper le souffle. Pour passer d’un pré à l’autre autre, il faut escalader les clôtures de bois, grâce à des échelles de chasseurs qui me donnent parfois un peu d’effroi : ça grince, ça oscille, le bois est un tantinet trop « patiné » à mon goût, mais je me dis que si un chasseur du genre « bon vivant » a pu passer là, il serait vexant que l’échelle craque juste sous mes pieds ! Une fois de l’autre côté, il m’est arrivé tout dernièrement de devoir repasser cette barrière très très vite dans l’autre sens, au point d’y laisser un tout petit bout de mon pantalon accroché au barbelé. Bien noter la prochaine fois de mieux vérifier qu’il n’y ait pas de taureau au milieu du troupeau… Même si au fond, je crois que ce pauvre taureau a eu plus peur que moi (il était du genre très pacifique.)

Cette balade dans les champs qui bordent ma maison, j’ai voulu la partager avec vous aujourd’hui. Je suis partie très tôt, afin d’assister au lever du soleil sur ces « bébés montagnes » dont les modestes sommets culminent à moins de 700m, mais dont l’horizon apparaît si joliment dentelé par les grands pics du Vercors et des Alpes que l’on se croirait beaucoup plus haut… Je n’ai vraiment pas réussi à faire « rentrer dans la boîte » toute la majesté de ces paysages, mais si vous pouviez juste en avoir un tout petit aperçu, par une toute petite fenêtre d’appareil photo, j’en serais tellement heureuse…

Potimarron farci à l’agneau, aux cèpes et au thym

potimarron-farci-a-lagneau-2Cette jolie recette aux accords de saveurs parfaits est vraiment simple comme tout à réaliser… ce qui ne l’empêchera pas d’impressionner fortement vos amis !

Ingrédients pour 4 personnes
Préparation : 25 min
Cuisson : environ 15 min à la poêle + 30 min au four


 
4 petits potimarrons de 300 à 350g chacun
600g d’épaule d’agneau
350g de cèpes frais
2 oignons
Quelques brins de thym frais
1 gousse d’ail
Quelques brins de persil
4 c. à soupe d’huile d’olive
Fleur de sel, piment d’Espelette (ou poivre 5 baies du moulin)

 

Nettoyer les cèpes, les recouper en petits morceaux de 2cm environ.

Couper le chapeau de chaque potimarron, les vider, jeter les graines.

Dans une poêle, faire revenir les oignons coupés en petits cubes dans l’huile d’olive. Ajouter l’agneau détaillé en morceaux de 2cm environ, saler et laisser dorer jusqu’à obtention d’une très appétissante coloration des sucs, puis ajouter les cèpes et continuer la cuisson jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Ne surtout pas faire brûler…

Ajouter la gousse d’ail écrasée, le persil haché, le thym effeuillé, une bonne pincée de piment d’Espelette et goûter : rectifier si besoin l’assaisonnement en sel.

Préchauffer le four à 180°C.

Farcir les potimarrons, poser le « chapeau » par dessus pour éviter que la viande ne sèche trop, puis enfourner pour 30 min à 180°C, en baissant la température à 150 si les potimarrons « bronzent » trop vite.

Servir en plat principal avec du riz basmati.

 

Nota : Pour réaliser cette recette, je choisis dans les magasins bio ou sur les marchés de tout petits potimarrons « individuels » de 300 à 350g environ (c’est assez facile à trouver, surtout en bio où les légumes ne sont pas « calibrés »).

À défaut, choisissez au contraire un gros potimarron d’1,2kg et faites-le cuire 1H au four, mais dans une cocotte en fonte ou en papillote pour lui éviter de brûler : il ne restera plus qu’à le partager entre les convives.

 

Fondant « Belle-Hélène » à la poire William

fondant-belle-helene-2Un très joli gâteau, associant un fondant très mousseux à l’amande et au chocolat noir avec des demi poires William légèrement caramélisées. Le tout chapeauté d’une Chantilly coco poudrée de cacao et d’amandes effilées toastées. Si ça ne n’est pas l’accord parfait…

Ingrédients pour 8 parts
Préparation : 30 min
Cuisson : quelques min à la poêle + 30 min au four
Prise au frais : au moins 6H

Pour le fondant :
4 poires William mûres à point (ou 6, si vous voulez que chaque demi poire garde sa tige)
200g de chocolat noir pâtissier à 70% de cacao
30g de beurre bio, ou 3 c. à soupe d’huile végétale neutre pour poêler les poires
4 œufs ultra frais
5cl de lait de soja à la vanille
Une briquette de 20 cl de crème d’amande liquide (voir adresses en fin d’ouvrage)
1 c. à soupe d’extrait de vanille liquide
4 c. à soupe de purée d’amande blanche bien fluide (voir adresses en fin d’ouvrage)
5 cl de sirop d’agave
50g de farine complète de grand épeautre
1 c. à café rase de poudre à lever
 
Pour la glaçage et le chapeautage :
100g de chocolat noir pâtissier à 70% de cacao
Une briquette de 20 cl de crème de coco liquide (ou de vache) très froide
2 c. à soupe de sucre de coco (ou de sucre complet)
65g d’amandes effilées
Un peu de cacao amer.

 

Éplucher les poires, les recouper en deux (sauf une qui doit rester entière) et les poêler quelques minutes dans le beurre ou l’huile de façon à obtenir une jolie coloration des sucs tout en faisant évaporer l’excès de jus qui détremperait le gâteau.

Laisser un peu refroidir sur une assiette.

Pendant ce temps, préchauffer le four à 180°C.

Dans une petite casserole, faire chauffer la crème liquide d’amande avec le lait de soja, le sirop d’agave, l’extrait de vanille et la purée d’amande blanche. Bien fouetter pour émulsionner, puis ajouter hors du feu les 200g de chocolat noir coupé en petits morceaux.

Bien mélanger, poser un couvercle et laisser finir de fondre tranquillement.

Séparer les blancs des jaunes d’œufs, fouetter les blancs en neige. Ajouter les jaunes au chocolat fondu, bien mélanger.

Dans un petit bol, mélanger la farine et la levure, puis ajouter tout pêle-mêle dans les blancs en neige (farine + chocolat fondu). Mélanger à la spatule souple, bien délicatement pour ne pas casser les blancs.

Beurrer un cercle à pâtisserie de 16,5 cm de diamètre, puis déposer la poire entière au milieu après avoir légèrement recoupé sa base pour qu’elle tienne bien droit. Disposer les demi poires contre le cercle bien beurré, en recoupant éventuellement la base légèrement en biseau pour que les demies poires s’appuient contre la paroi et ne risquent pas de tomber. Bien les faire adhérer au cercle en pressant légèrement.

Verser la pâte entre les poires, puis enfourner aussitôt pour 30 minutes.

Laisser entièrement refroidir le gâteau au frais pendant au moins 6 heures (au mieux 12H) avant de desserrer le cercle.

Faire fondre au bain-marie le chocolat pâtissier restant. L’étaler sur le gâteau, en réalisant quelques coulures décoratives sur les bords.

Fouetter la crème en Chantilly, en ajoutant progressivement le sucre de coco. Répartir sur le sommet du gâteau, à la cuillère ou à la poche à douille.

Poudrer légèrement de cacao, puis parsemer d’amandes effilées préalablement toastées quelques instants à la poêle sèche (attendre que les amandes aient refroidi avant de les ajouter, pour ne pas faire fondre la chantilly).

Servir aussitôt pour un glaçage encore coulant, ou conserver au frais. Dans ce dernier cas, le glaçage sera bien croquant (c’est super bon !) mais les parts seront plus difficiles à couper.

Et maintenant, la petite ballade… Mettez le réveil à 6H30, prenez un petit déjeuner bien chaud, enfilez un gros pull à col roulé et suivez-moi ;). On va prendre le chemin de terre juste en dessous de la maison, celui qui monte vers un grand bosquet de châtaigniers…

1-aube-pointe-du-vercors2-2

Il fait encore nuit, mais l’aube pointe déjà sur la crête des montagnes.

1b-aube-pointe-du-vercors-3

Quelques instants après, l’horizon se teinte de rose au dessus des brumes matinales…

3-lever-de-soleil-gros-chataignier-2

 … puis le soleil, telle une grosse pomme dorée, semble émerger de la ramure d’un gros châtaignier…

4-lever-de-soleil-troupeau-2

… teintant les champs d’une poussière d’or…

7-douce-lumiere-3

… jusqu’à embrasement totale, éblouissant, de la campagne, où se dessinent juste en ombre chinoise la ramure des arbres, les clôtures de bois, la silhouette paisible des troupeaux.

5-chemin-buissonier-3

On suit un petit chemin buissonnier, tout baigné de lumière…

5-premiers-rayons-sur-le-clocher-de-mon-village-2

… il nous mènera tout en haut d’une colline, d’où jaillit le clocher de mon village, frappé des premiers rayons.

7b-vaches-en-footing-2

Deux vaches un brin comiques font leur « footing » autour de la clôture, bien en rang, bien au pas, telles les sentinelles d’un camp de « marines » (celle de droite a même la coupe en brosse réglementaire ;)) !

8-vieille-ferme-dans-la-campagne-2

Une vieille ferme apparaît au loin. Elle m’a toujours fait rêver…

9-Dauphine-2

Dauphine, mon gentil toutou se repose un instant… C’est si fatigant de courir après les vaches et de sauter les barrières comme un vrai chien de berger ! Elle a bien grandi depuis décembre dernier. Mais pas tellement en sagesse 😉 C’est un chien ado, on va dire 😉

6-dernieres-mures…pas-mures-du-tout-2

Les dernières mûres de la saison. Enfin, plus exactement, les dernières « pas mûres » de la saison.

10-champ-tout-baigné-de-rosee-2

Le soleil est maintenant presque complètement levé, faisant scintiller les champs couverts de rosée.

12-rosier-sauvage-2

Avant de rentrer, je m’attarde encore quelques instants pour photographier les fruits d’un rosier sauvage…

11-charolaise-2

… Observée par une grande vache charolaise, visiblement pas très réveillée (elle a même vissé ses cornes de travers !)

Je m’en retourne à la maison… Mettre des chaussettes sèches et me faire un thé bien chaud  ! J’avais sous-estimé la fraîcheur de la rosée 😉

Recettes issues de l’ouvrage « La cuisine bio des jours de fête », paru aux éditions Terre Vivante

Acheter cet ouvrage sur le site de ma librairie partenaire Decitre

Enregistrer

Enregistrer

N’en perdez pas une miette ! Abonnez-vous à ma newsletter

Répondre à totoche Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

  1. Bonsoir Marie,

    Je te remercie pour tes photos superbes à l’aube matinale.
    Je connais la bretagne, le vaucluse, nice, cannes et le tarn et autres régions de la FRANCE, mais je dois dire que ces paysages dont tu nous régales les yeux valent largement tes plats.
    Pour le diner, ce soir ce sera avocat, roquette, houmous maison.
    Bon appétit

  2. Bonjour Marie,

    Je ne suis pas du genre à publier des messages sur des blogs (d’ailleurs je ne suis pas vraiment du genre à lire les blogs), mais le votre est juste magnifique. Les photos sont superbes, les recettes ont l’air excellentes. Je suis tombée par hasard sur votre blog car je cherchais un livre sur l’IG et j’ai vu vos livres sur un site marchand. Beaucoup de commentaires élogieux sur vos recettes m’ont donnés envie d’en savoir plus. Et j’en suis ravie.
    Continuez comme ça, même si avec 6 enfants, je me demande où vous trouvez le temps !! (j’en ai seulement deux et pour moi c’est déjà beaucoup).
    Au plaisir de découvrir d’avantage votre blog.

    1. C’est tellement gentil, merci Aude, je suis super touchée 🙂
      Bonne soirée à vous, et peut-être à bientôt du coup 😉
      Marie

  3. Après l’achat de trois de vos livres je m instruis. L alimentation et l équilibre alimentaire sont deux choses que j’essaie de m approprier.j aimerais savoir par quoi je peux remplacer le lait ou yaourt ou tofu, tous les produits à base de soja ,qui d un point de vue médical me sont proscrits ?

    1. Justement, moi aussi je dois éviter depuis quelques temps…
      Tout dépend hélas de quelle recette il s’agit. Car le lait de soja peut souvent être remplacé dans les desserts par du (bon) lait d’amande, de coco ou d’avoine, mais en cuisine salé, c’est plus compliqué. Et puis à ma connaissance, il n’y a pas vraiment d’alternative végétale au yaourt de soja, hélas… Alors j’avoue, c’est le casse-tête !
      Bon courage Pascale, et prenez bien soin de vous !
      Marie

  4. Très bon gâteau à la poire : mariage réussi entre le croquant du chocolat, le moelleux du fondant, la fraicheur des poires et la gourmande crème fraîche (avec la crème fraîche de vache du producteur, c’est presque du mascarpone tellement elle est épaisse. D’ailleurs c’est ce que j’utilise pour remplacer la mascarpone).
    Bref, une réussite, merci Marie et belle journée !

  5. Bonjour Marie,

    J’ai testé aujourd’hui ce fabuleux gâteau ! Pour une première, c’était génial ! Pour améliorer ma prochaine production, j’ai quelques questions à te poser.
    Concernant l’appareil à base de chocolat, j’ai bien suivi ta recette et le mode opératoire. Lors de la cuisson dans le four, le gâteau était bombé au centre et lorsque je l’ai fait refroidir à température ambiante, il s’est affaissé en revenant à l’horizontale et lorsque je l’ai mis au frigo, il s’est carrément incurvé, en forme de U. Du coup, le fondant était assez dense et pas aéré du tout. Est-ce que toi aussi tu as eu ce souci ? Sais-tu comment y remédier ?
    Par ailleurs, c’était la première fois que je faisais une chantilly à base de crème de coco, en utilisant la brique verte Kara bien froide, saladier et fouets au congel (j’ai un batteur électrique). La crème a très légèrement monté en chantilly. Toi qui as de l’expérience dans la chantilly de coco, est-ce qu’on doit s’attendre à ce que le volume augmente ? Double ? Triple ?
    Enfin, je suis une adepte de choses croquantes en pâtisserie et c’est ce qui me manque dans ce gâteau. Je voudrais rajouter une pâte à tarte à base de noix de coco râpée. Quelle recette me conseilles-tu ? Avec une cuisson à blanc ?

    Merci pour tes conseils

    1. Bonjour Sophie,
      Sincèrement, je ne crois pas que l’on puisse empêcher un gâteau mi-cuit de s’incurver un peu en refroidissant, moi en tout cas je ne sais pas comment faire pour l’éviter… Quant à la crème de coco, il faut fouetter suffisamment longtemps et ça monte à tous les coups.
      Enfin, concernant l’idée de la pâte à tarte, bien sûr, ça se tente et c’est même une super idée ! Avec une cuisson à blanc, pourquoi pas… Tu me diras?
      Belle soirée à toi Sophie,
      Marie

  6. Bonjour Marie,
    Après avoir découvert ton blog il y a environ 1 an, lu les articles au gré de mes envies culinaires, puis méthodiquement dans l’ordre chronologique afin de ne rien rater, acheté quelques’uns de tes livres, offerts quelques autres pour faire profiter mes proches de tes fabuleuses recettes, je crois que je peux enfin le dire: j’ai tout lu ( mais pas encore tout testé, loin sans faut!). Tout d’abord un grand merci pour tes partages de recettes, d’ambiance chaleureuse, de galères familiales et autres, ton blog est un régal! Je vais donc profiter de ce réveillon en petit comité forcé pour faire un réveillon 100% Marie avec bûche crème au citron cranberries et en plat principal cette belle recette au potimarron qui me fait de l’œil depuis un moment. Cependant me voilà face à un dilemme, il y a dans ton livre Je cuisine avec mes enfants une recette très proche de celle ci, avec beaufort et châtaigne en plus. Laquelle me conseilles-tu pour un réveillon? Passe de belles fêtes de fin d’année!

    1. Je suis très touchée Del, merci beaucoup… Tu as tout lu ! Quel mérite, j’ai pourtant une telle tchatche 😉
      Pour te répondre, je raffole des deux recettes, donc je ne sais que te dire. Regarde les ingrédients et choisit, en fonction, celle qui t’inspire le plus 🙂
      Encore merci, et bonne soirée à toi !
      Marie

Vous cherchez des ustensiles pour cuisiner sainement? Faitouts Ecovitam, extracteurs de jus Kuvings, Roaster… Je les utilise au quotidien depuis 10 ans !

10% de réduction sur tout le site !

10%

de réduction sur tout le site !

En utilisant le code promo  GOURMANDISES