Où je vous parle de mon jardin… et de mon potager en particulier !

Ces dernières semaines, si déconcertantes, ont été grandement adoucies par le bonheur d’être en famille à la maison… Mais mon jardin a aussi joué un grand rôle à la fois rassurant, consolant, joyeux, poétique, étonnant, distrayant, nourricier, bref, du baume au cœur, un baume 100% bio et naturel à base de fleurs, de miel, de sucs de plantes et de perles de rosée…

Pauvre jardin, dans lequel je regrette chaque année de ne pouvoir passer plus de temps malgré la tendresse que je lui porte… Il a été tout étonné ce printemps de me voir chaque jour, même sous la pluie ! Autant dire qu’il en est tout transformé, et sans ressembler non plus au Potager du Roy à Versailles (et tant mieux, car je suis pas tellement adeptes des thuyas savamment taillés en suppositoires géants), il a quand même une bonne tête de jardin campagnard délicieusement rétro, avec des légumes et des fleurs à profusion formant une sorte de gros bazar harmonieux, les graminées sauvages chatouillant le nez des roses, les corolles toutes légères du lin bleu égayant les plans de pommes de terre (tout en les protégeant, beaucoup plus prosaïquement, des doryphores), les potirons partant à l’assaut des treilles dans une course amicale contre les vignes, les marguerites, coquelicots et bleuets formant de jolies touches impressionnistes au pied des fruitiers (tout en abritant la faune auxiliaire)… Sans oublier, au potager, les vrilles charmantes des pois gourmands, le feuillage si fin des carottes, les grosses laitues craquantes semblant mourir d’envie d’être dévorées et le popotin tout rose des petits radis sortant de terre pour prendre un peu le soleil. Bref, tout cela, c’est une merveilleuse découverte au jour le jour, et je visite mon jardin chaque matin avec une joie sans cesse renouvelée. Hier j’ai découvert la première fleur de pivoine, d’un rose chair si doux… Un plan de fenouil sauvage s’est installé à côté, tout seul comme un grand, et son feuillage si fin, si aérien, est juste l’accord parfait pour souligner ces grosses fleurs si généreuses.

 » Roses anglaises « Teasing Georgia », « Bathsheba » et « Crown Princess Margareta » (David Austin), associées à du gaillet blanc, une « mauvaise herbe » si charmante que je me garde bien de l’arracher !

Après la visite de deux jolis pigeons dans mon cerisier, j’ai craqué et installé un couple de « texans » dans la volière de mon poulailler : ils couvent déjà ! En attendant de voir à quoi ressemble un petit pigeon (il paraît que c’est particulièrement laid, genre E.T. avec des ailes), plusieurs ravissantes boules de plumes jaunes et noires sont nées au poulailler. Quant à Chingachgook le canard, il a bien grandi et nous suit partout de sa démarche dodelinante si comique… Une couvée de canards « coureur indien » (des vrais, cette fois-ci ;)) a été lancée, et on attends tout cela avec beaucoup d’impatience car en plus d’être très affectueux et carrément délirants avec leur démarche de vieux gentleman très digne qui aurait été filmé en accéléré, ce sont paraît-il des bouloteurs de limaces hors pairs ! Je vous dirais ça quand j’aurais testé. Pourvu que ce ne soient pas des coureurs indiens vegans, qui préfèreront mes salades…

Ce jardin, je le cultive en appliquant jour après jour un maximum de principes de permaculture, apprenant chaque saison un peu plus sur la vie du sol, les associations de plantes, l’importance du non-travail de la terre, ou les échanges de « bons procédés » entre auxiliaires du jardin et végétaux par exemple. Sans oublier l’importance d’ouvrir grand les yeux pour trouver, le plus localement possible, des ressources formidables pour pailler, soigner les plantes, ou améliorer la fertilité du sol sans devoir acheter en jardinerie des sacs onéreux et venant de loin.

Mon jardin, qui entoure totalement la maison mais pas de façon très équitable, se découpe, grosso modo, en 4 zones :

1/ Une cour de ferme exposée sud-ouest, devant la maison, avec une grande allée sablée : ce n’est pas l’endroit le plus fertile du jardin puisque l’allée doit rester « carrossable »… Mais cette cour a deux zones de pelouse (composées de plantes et graminées autochtones, plus résilientes que le gazon), une cabane d’enfants avec mini-potager (composé principalement de fraisiers en guise de « légumes », tu parles ;)) et « mini-clairière secrète » lovée au milieu d’une haie de lilas et d’arbres à papillons. Quatre grands massifs de fleurs dans le style « jardin anglais » (associant rosiers et plantes vivaces vaporeuses) suivent l’allée en laissant déborder leurs jolis coussins bien ronds de népétas et géraniums vivaces. On trouve aussi dans cette cour plusieurs treilles plantées de vignes, des rosiers grimpants, deux figuiers, un mûrier platane, des herbes aromatiques, bref, beaucoup de vie, et cette zone du jardin si colorée, parfumée et bourdonnante, a bien changé depuis que nous avons acheté la maison (à l’époque, c’était une allée gravillonnée, un gazon uniforme, et quelques arbustes d’autoroute paillés aux écorces de pin, bref, rien de bien charmant, et le quasi vide en terme de biodiversité). Mais cette zone-là, qui est la plus proche de ma maison, je vous en parlerai dans un prochain article 😉

Je laisse fleurir quelques choux tôt au printemps, c’est le délice des petites abeilles…

2/ Derrière la maison, au nord-ouest, il y a un morceau de terrain se présentant sous la forme d’une bande assez étroite (environ 4m), et qui était au départ un sol très dégradé car décaissé à la pelleteuse ! La terre, jaune, glaiseuse, est du pur pisé, celui dont on se sert pour monter les murs des maisons dans ma région… Donner de la vie et du charme à cet endroit du jardin a donc été une gageure !!! Maintenant, on y trouve une grande haie très diversifiée associant des petits fruits et des floraisons échelonnées sur plusieurs mois, une sublime collection de rosiers dans un camaïeu de jaune doux, pêche et tons cuivrés soulignée de plantes couvre-sols bleues et mauves, deux pruniers, une glycine, deux bignones, et j’en oublie, c’est sûr ! Cette haie est un refuge merveilleux pour les oiseaux du ciel… Même si elle est aussi pleine de lézards verts du genre Jurassic Park miniature (pas si « miniatures » que ça), qui nous filent souvent des frousses du tonnerre de Brest quand on ne s’y attend pas^^. Là aussi, cette zone – qui aurait pu servir au départ pour une reconstitution historique sur la bataille de Verdun – est devenu au cours du temps bien plus fertile, fleurie, mellifère, animée de l’incessant balai des abeilles et papillons, même si cela ne s’est pas fait en un jour mais petit à petit, tout tranquillement… Il a fallut passer par les plantes pionnières, les lasagnes, les paillages et tutti quanti, mais ce serait bien long de vous raconter tout cela aujourd’hui.

On y a construit un grand muret de galets pour soutenir la terre décaissée, un joli petit oratoire dédié à Notre Dame Reine de la Paix, un barbecue vertical (c’est tout de suite plus prosaïque ;)) et depuis, c’est notre jardin d’été, car exposé plein nord et souvent rafraîchit par une petite brise descendant de la forêt toute proche, cet endroit est un délice par temps de canicule grâce à son ombre bienfaisante et sa pelouse si fraîche. De cette zone du jardin, bordée d’un immense champ d’un hectare non cultivé (un agriculteur y fait ses foins), on a vue sur les sommets et crêtes de la forêt de Chambaran (qui commence juste après le champ, on habite donc quasiment à l’orée des bois), dont une petite colline de pâturage couronnée d’un énorme chêne, au loin. Et cette silhouette se découpant sur le ciel du soir, avec ou sans les vaches broutant paisiblement à son pied (selon le vent, on entend même tinter leurs jolies cloches), je ne m’en lasserai jamais… Mais ça, je vous le présenterai un autre jour aussi 😉

On a dit qu’on ne parlait que du potager, et je ne vous ai pas (encore ;)) photographié les autres zones du jardin. Mais je craque quand même (c’est plus fort que moi !) pour quelques roses, dont « Lyne Renaud » (Meilland) un rosier somptueux qui accueille les amis à l’entrée du jardin depuis plus de 10 ans.

3/Au sud-est, c’est le verger, composé de divers pommiers, pruniers, mais aussi un noyer, un pêcher, un poirier, un plaqueminier, un cerisier (gigantesque !) et une haie de noisetiers. Mais c’est aussi la pâture des poules ! Cette zone de prairie est non fauchée, si ce n’est par la gourmandise des cocottes. C’est aussi ma réserve d’orties sauvages (pour la soupe, mais aussi le purin et la fertilisation du potager), que les poules boudent parce que ça pique (on les comprend !). Pour aller de leur grand poulailler/volière (contre le mur sud-est de la maison) à cette partie du verger qui leur est destinée (mais clôturée, vous allez voir pourquoi !), les poules doivent emprunter un petit tunnel sous-terrain construit par mon mari car sinon, elle seraient obligées de traverser une bande du verger trèèès dangereusement tentante car menant tout droit… au potager 😉

D’ailleurs, des potagers il y en a deux chez moi, dont un dans cette zone de verger sud-est (celui qui serait directement menacé sans le tunnel à poules) : Il tout simple, parfaitement rectiligne et rectangulaire, le sol y est assez sablonneux, et je l’ai beaucoup cultivé il y a quelques années avant qu’il ne devienne un terrain de foot/badminton ces derniers temps faute de disponibilité de la jardinière. Il est redevenu cette année un potager grâce à Grelinet mon cher fils (qui, rassurez-vous, ne s’appelle pas Grelinet dans la vraie vie : c’est juste un petit nom attachant que je lui ai trouvé en le voyant défricher bravement, à la pioche et à la grelinette, ce bout de terrain tassé et piétiné par des années de parties foot déchaînées). Cette terre, une fois défrichée, est assez agréable à travailler, mais a bien besoin d’un coup de pouce pour améliorer sa fertilité et sa structure : lasagnes, engrais verts, paillages nutritifs, amendements… je suis en train de reprendre les choses en main tout en y menant déjà quelques bonnes cultures de légumes.

Toujours dans cette zone sud-est de verger-potager, j’ai deux énormes tas de compost dans le bas du terrain (où je plante chaque année des pieds de courges, sachant que j’ai une façon très particulière de produire du compost, en lasagne, avec courges ET phacélie durant tout l’été, je vous raconterai peut-être ça un jour), des patates douces qui grimpent contre la clôture (c’est un essai cette année), un massif de framboisiers et cassissiers (bien paillés, et au pied desquels je plante aussi des courges pour qu’elles puissent faire profiter les framboisiers de leurs divers arrosages et fertilisations), un large carré de pommes de terres plantées « sur gazon » (encore une technique de permaculture, mais je ne peux hélas pas tout expliquer dans les détails aujourd’hui)… et c’est à peu près tout. De cet endroit du jardin, on aperçoit des champs cultivés, mais aussi une petite route de campagne (en contrebas, bordée de merisiers sauvages et d’acacias absolument géants où s’ébattent de nombreuses pies, piverts, coucous et écureuils pour assurer le spectacle à toute heure du jour) et, au loin, les massifs de la Chartreuse et des Alpes. Bref, c’est bien joli aussi.

L’ail se consomme aussi immature, comme ici, avec ses tiges et ses feuilles. On appelle cela de l’aillet, et c’est tellement, mais tellement bon ! Au jardin, il prend la suite de l’ail des ours, qui disparait courant mai pour réapparaitre comme par magie en grands tapis l’année suivante, en mars, dans le coin le plus humide et le plus ombragé de mon potager.

4/ Enfin, LE potager principal, plein sud, et ceint d’un ancien petit muret moussu, charmant, qui coupe le vent et crée un formidable micro-climat (les anciens faisaient bien les choses). C’est de lui que je vais davantage vous parler aujourd’hui (pas du muret, du potager !) : Cet endroit est planté d’un vieux cerisier, d’un vieux mirabellier, et ils sont tout deux si généreux en fruits malgré leur grand âge que je partage volontiers avec eux cette zone assez fertile, argilo-limoneuse, au sol un peu lourd mais que j’ai réussi à bien améliorer grâce à divers amendements (engrais verts, apports massifs de compost et/ou compostage en surface, paillis nutritifs, etc.). Ce potager-là, que j’ai toujours cultivé en l’agrandissant un peu plus chaque année grâce au principe de la lasagne, est d’une générosité folle : à cette date, 12 mai, nous avons déjà mangé 81 salades en moins de 2 mois (promis, nous notons tout sur un carnet), et ce n’est que le début. Les légumes y sont plantés assez serrés, avec une succession de cultures quasiment non stop, bref, un ratio « surface/production » très élevé. C’est ma façon à moi de voir le potager, car avec toutes ces bouches à nourrir et un espace relativement petit (environ 50 à 60m2 pour ce potager-là), je ne peux pas me permettre, même si j’aimerais beaucoup, d’intégrer de larges allées confortables, ni de mettre les légumes bien à l’aise… Chez moi, ils doivent pousser en cohabitant de très près avec les autres, sans râler !

Cette plantation un peu dense au potager pose trois problèmes :

1- Il faut bien veiller à la fertilité du sol (mais là ça se passe bien, et chaque année ma terre est un peu plus riche et vivante grâce à divers principes de permaculture dont le non-travail du sol, le paillis nutritif quasi-permanant, etc.).

2- On peut voir apparaître quelques maladies cryptogamiques (par exemple un peu de mildiou sur les salades, ou de pourriture du collet) mais ce n’est jamais catastrophique grâce à la grande diversité de légumes cohabitant entre eux, dont certains avec des interactions très bénéfiques. Il serait par exemple extrêmement risqué de planter aussi serré uniquement de larges planches de laitues en monoculture : les insectes ravageurs et divers maladies s’y répandraient en un clin d’oeil. Mais en les intercalant par exemple avec des tomates, des cebettes, des épinards, des poireaux, etc. sans oublier les fleurs mellifères (qui attirent toute une gentille petite armée d’insectes auxiliaires), ça se passe plutôt bien ! Et puis j’ai toute une petite « pharmacie » de produits tout simples et naturels pour intervenir si besoin (le moins possible) : Huiles essentielles anti-fongiques (origan, sarriette, géranium..) et très bien tolérées par les légumes même très jeunes, savon noir, bicarbonate, décoction de prêle, petit lait… éventuellement soufre ou bouillie bordelaise dans de rares cas d’enquiquinements récalcitrants.

3- Il ne faut pas faire l’éléphant dans un magasin de porcelaine ! Et je rouspète un peu, parfois, toute seule dans mon jardin, car emprunter les allées s’apparente beaucoup à un jeu de marelle, étant donné que je n’ai pas d’allées (place perdue) mais juste des tomettes de terre cuites disposées çà et là pour poser le bout du pied sans écraser les légumes ni tasser cette belle terre aérée. Il en faut de l’équilibre, surtout avec un arrosoir de 20 litres à la main ! Et quand on s’accroupit un peu vite pour prélever une cebette, il ne faut pas oublier que derrière, se cache peut-être un machiavélique tuteur de piment en bambou qui ricane d’avance à l’idée de nous pourfendre le fessier gauche !

Mon potager en avril : C’est le seul moment de l’année où l’on voit la belle terre brune entre les frêles petits légumes. Après, le sol sera paillé, et le potager deviendra une vraie jungle nourricière ! Gardez bien cette photo en tête : je vous la reprendrai sous le même angle dans deux mois et on en reparle 😉

Mi-mars, j’ai semé et planté, en plus de mes 150 laitues (oui parce que chez nous, quand on fait de la salade – et c’est tous les jours en cette saison où il n’y a quasiment que ça au jardin – il en faut au moins quatre dans le saladier pour que tout le monde puisse en avoir une assiette décente. { J’ai un saladier de compet’, ma sœur doit s’en souvenir, c’est un truc en inox de 45cm de diamètre qu’on s’est trimballé toute une journée dans le Vieux-Nice accroché à une poussette il y a déjà 8 ans de ça 😉 }, de la roquette, du persil, des bulbilles d’ail et d’oignons, des épinards, des radis, des pois mange-tout, des pois croquants, des carottes, des choux et des blettes. En avril j’ai fait une lasagne de légumes verts (voir la vidéo, un peu plus bas), abritant du chou noir toscan (j’en suis archi-fan !), d’autres blettes (des niçoises, celles sans cardes), des choux flower sprout (quel horrible nom pour ces petits choux roses si jolis et savoureux ;)), des céleris, des choux chinois Tsoi Sim, des choux chinois Tah Tsai (je me la pète un peu mais je viens de vérifier, comme chaque année, l’orthographe sur le sachet de graines), de la tétragone, d’autres laitues, du basilic… tout cela avait été préalablement semé en petits godets courant mars et chouchouté bien au chaud, sur la dalle de la porte-fenêtre plein sud contre la maison.

La « grelinette » home-made, conçue et soudée par mon cher-et-tendre. Je suis très fière de lui (même si elle pèse un poids terrible du coup c’est lui qui la passe, hé hé…)

Fin avril, comme le printemps a été précoce cette année j’ai aussi eu la témérité de planter les pieds de tomate, de courgettes, de poivrons, de piment, de basilic, de courges et de potirons… et même, d’aubergines (!) avec un mois d’avance.

Je viens aussi de semer en godets et cagettes des légumes pour la fin de l’été et l’automne : poireaux, choux chinois, choux frisés, d’autres céleris, fenouils, etc. puis, un peu plus tard dans l’été, je penserai aux chicorées, laitues d’hiver, mâche, cresson, navets (pour les bons pot-au-feux ! »), claytone, etc., qui viendront compléter les récoltes hivernales de carottes, poireaux, courges et potirons, oignons et autres choux.

Toutes ces cultures prendront la place de cultures finissantes : par exemple, poireaux après le ramassage des pommes de terre, choux après les laitues ou les carottes de printemps, chicorées et laitues d’hiver après les pois gourmands, mâche et roquette glissées un peu partout où il reste de l’espace, bref, comme je le disais plus haut, mes légumes se serrent les coudes, c’est du « bien vivre ensemble » obligatoire, content ou pas, y’a pas trop le choix, et c’est cela qui me permet de récolter autant (à condition, je le reprécise, de bien m’occuper de mon sol  : ce petit bout de terre me nourrit généreusement, je le nourris en retour, c’est la moindre des gratitudes :)), et aussi de veiller à ce que les légumes soient courtois entre eux. Là par exemple je viens de récolter des choux certes encore un peu trop petits, mais parce qu’ils avaient décidé, malgré mes admonestations, d’étrangler les poivrons pour avoir toute la place. Je les avais prévenus !

Le fait de semer en godets permet de produire davantage, car le mois (ou les deux mois) que tel ou tel légume passe chouchouté ainsi en pépinière permet qu’un autre légume soit en train d’occuper l’espace au potager pendant ce temps.

La terre de mon potager, après 6 ou 7 ans de pratiques de permaculture…

Je ne cultive pas de topinambours (et pourtant j’en raffole) car des agriculteurs du pays en ont planté un champ entier au cœur de la forêt il y a quelques années (pour nourrir les sangliers et, si j’ai bien compris, éviter qu’ils ne s’en prennent trop aux autres cultures) et ils nous ont dit qu’on pouvait en prendre tant qu’on voulait. Alors je ne vais pas m’en priver, et chaque automne, je fais comme les sangliers : le nez dans la terre, je fouille avec une petite pelle (n’ayant pas de groin) et je déterre des topinambours, c’est rigolo comme de chercher des œufs de Pâques, version « gros bébés de 40 ans » ;).

Ont dit généralement que pour nourrir une famille de 4 personnes, il faut environ 500m2 de potager. J’en suis très loin, car mes deux potagers totalisent à peine environ 120m2 à eux deux si on compte aussi les patates sous gazon et les diverses lasagnes rajoutées cette année (voir la vidéo plus bas). Mais même les années précédentes, avec seulement mon « potager fortifié » (celui entouré d’un vieux mur ;)) de 50m2, on a été presque autonomes en salades, tomates, cebettes, poivrons, courges… et surtout courgettes (qui veut des courgeeeeeetttes ?). Sans compter plein de choux différents, des poireaux, etc. Cette année, en rajoutant le deuxième potager et trois lasagnes, j’aimerais bien savoir exactement combien je récolte, voilà pourquoi nous avons décidé de tout noter : j’ai posé une balance sous le auvent, devant la porte de la cuisine, avec un petit carnet de type répertoire posé à côté : chaque onglet de légume est représenté par une gommette de sa couleur (violet pour les aubergines, rose fushia pour les radis, rouge pour les tomates, orange pour les carottes, bleu pour les poireaux, etc.) et comme il y avait plusieurs légumes de la même couleur (surtout en vert, n’est-ce pas) j’ai rajouté la ou les premières lettres du nom sur la pastille. Ainsi on a des pastilles vertes notées « E » (épinards), « T » (Tétragone), mais ça se gâtait pour les « C » (céleri, courgette, concombre, chou…). Alors on a une pastille verte « COU » (courgettes), « CHO » (choux), « CEL » (céleri) et, heu, « CONC » (pour les concombres, et là on a un peu serré l’écriture car la 4ème lettre s’imposait vraiment). Ce petit carnet, très facile d’utilisation pour toute la famille, est accroché par une ficelle à la balance ET à un stylo. Sinon, je sais comment ça va se passer, il va se perdre et ça sera la faute à personne (vous aussi vous avez les mêmes à la maison ?)

Les épinards, qui nous font tellement plaisir dès les premiers beaux jours. C’est la verdure « primeure » du potager, ils sont si frais, si gourmands…

Je savais déjà que beaucoup de légumes sortaient chaque année de mon potager, et plus je modifie mes pratiques vers davantage de permaculture, plus j’ai de récoltes. Mais comme ça, je saurai précisément combien. Le coup des 81 salades, 2kg d’épinards, 22 cebettes, etc. au 12 mai, ça m’a déjà bluffé…

Le deuxième potager (celui, plus sablonneux, qui a été retourné par Grelinet dans le verger) sera forcément moins fertile cette année, mais j’y ai toutefois planté des pommes de terre (une culture « nettoyante » idéale pour les terres fraîchement défrichées), des pois gourmands et croquants (qui vont, comme toutes les légumineuses, apporter de l’azote au sol grâce à leurs nodosités racinaires), des oignons et de l’ail (qui se plaisent bien en terre assez pauvres) des courgettes et des courges (généreusement agrémentées de fumier), ainsi que de la phacélie (un engrais vert ayant un effet à la fois structurant du sol, nettoyant et fertilisant, sans oublier que c’est une très jolie fleur bleue, de surcroît mellifère ce qui est très important quand on plante des courges car la présence d’abeilles pour polliniser les fleurs de cucurbitacées peut modifier la production du tout au tout !)

Pour arroser tout cela, nous récupérons l’eau de pluie dans de grands bacs. Nous paillons beaucoup les sols, avec tout ce qu’on a sous la main (feuilles mortes en automne, tontes de gazon, broyat de fins rameaux de haies taillées, mais surtout foin, ce dernier étant je pense le « régal » des sols, car plus riche en substances nutritives que la paille). Ces paillis, nous laissons la terre les « digérer » sur place après l’été, en automne et hiver, et nous intégrons, au croc, sur les premiers centimètres du sol ce qui ne serait pas tout à fait décomposé au début du printemps (car de mars à mai, je laisse ma terre nue, sans paillis, pour qu’elle puisse bien se réchauffer). Outre ces paillis nutritifs (qui se transforment en humus via l’action des vers de terre, des champignons et des micro-organismes du sol), la terre est aussi enrichie de compost, de fumiers de poule ou de chèvre (en fonction des cultures), et parfois d’Or Brun (la seule chose que j’achète en jardinerie avec le terreau pour semis) quand je manque de compost pour certaines cultures exigentes.

Au début, ces laitues étaient beaucoup plus serrées sur le rang. Au bout d’un mois environ, j’en récolte une sur deux sans attendre qu’elles soient énormes, laissant les autres continuer de grossir. C’est autant de place de gagnée…

Je rêve d’apporter encore beaucoup d’améliorations à mon jardin mais déjà, il a trouvé je pense un bel équilibre grâce à ses diverses zones qui interagissent entre elles : le broyant des haies ou les tontes de pelouse paillent et nourrissent le potager, zone la plus « exigente » du jardin. Outre le broyat pour pailler et fertiliser, les haies diversifiées coupent le vent glacial en hiver et desséchant en été, limitent l’évaporation et l’érosion du jardin, abritent les oiseaux et auxiliaires, captent par leur racines profondes les éléments nutritifs situés loin dans le sol. Les nombreuses fleurs d’ornement, outre le bonheur des yeux, attirent une grande vie au jardin : papillons, abeilles, syrphes, etc. sans oublier toutes les petits bêtes qui s’abritent dans les coins les plus sauvageons des massifs, que je me garde bien de nettoyer en automne car ils représentent gîte et couvert pour beaucoup d’espèces. Outre de bons œufs, nos poules fournissent un fumier CA-PI-TAL dans cet équilibre… et en échange, le potager leur fournit de délicieuses fanes et épluchures. Bref, chaque élément du jardin a plusieurs attraits, plusieurs atouts, interagit avec d’autres éléments, c’est cela aussi la permaculture. Il y un monde entre une haie de thuyas (dont on ne peut même utiliser les tailles pour pailler le jardin) et la même haie composée de lilas, boules de neige, églantiers, chèvrefeuilles, corêtes du japon, bignones, mûres grimpantes, seringats, troènes, rosiers, etc. dont les délicieuses floraisons vont se succéder au fils des saisons, sans compter les petites baies d’automne… Quelle beauté, la biodiversité !

Ce sont toutes ces interactions entre les différentes zones du jardin qui font sa force et sa résilience. L’an dernier, je me suis cassé le pied, mon jardin été totalement « abandonné » (5 mois d’immobilisation entre mai et septembre, ça ne pardonne pas !), et pourtant, le jardin s’est bien débrouillé : les coussins serrés de fleurs vivaces ont protégé le pieds des rosiers du manque d’eau, les nombreux auxiliaires bien installés ont veillé à ce que piérides et pucerons ne se croient pas tout permis au potager, les nombreux apports de compost et paillis nutritifs des ans passés ont permis aux légumes de se passer de moi pour une fois, bref, je n’ai pu qu’admirer l’équilibre et la force d’un jardin en permaculture. Même si tout n’a pas été parfait (les campagnols, ou rats taupiers, se sont fait des ventrées par exemple, sales bêtes !!!).

Du chou kale, vu sous un jour nouveau 🙂

Pour un jardin au design idéal en permaculture, il est « topissime » d’avoir aussi une mare (que je n’ai pas… un jour peut-être ?) et un coin de terrain totalement sauvage, où la main de l’Homme n’intervient pas. Pour cela, j’ai la forêt, immense, juste à côté…

Ma région a ses atouts (forêt, agriculture forte permettant de trouvant aisément du foin ou de la paille, zone rurale aux nombreuses espèces d’oiseaux et d’insectes auxiliaires, etc.) mais aussi des points faibles : hivers montagnards très froids, été très chauds et souvent secs, terre lourde et argileuse par endroits, armada de campagnols (ça prolifère dans les champs ces petits « Attila » rongeurs, mais entre un champ et un potager, hélas, le choix est vite vu) ou de mulots (on en a des gros comme des lapins, ils mangent les œufs, les poussins…). Chaque région a ses atouts et points faibles différents, ressources variées, etc., c’est pour cela qu’il n’y a pas un seul modèle valable en permaculture, mais plusieurs , les uns s’inspirant des autres en intégrant les différents impératifs.

Les trois grands principes consistent à observer, observer… et observer 😉 ! Mais il faut ensuite réfléchir et tirer partie des meilleurs ressources locales sans vouloir absolument copier à la lettre tel ou tel modèle vu dans un livre ou une vidéo youtube, mais juste en s’inspirant des modèles de la nature. Cela fait de nous des jardiniers observateurs, souvent émerveillés, respectueux… et comblés !

⇒ Je vous ai fait une petite vidéo sur la lasagne en permaculture, parce que la lasagne, ça a tout simplement changé ma vie de jardinier ! Il n’y a pas, à ma connaissance de moyen plus radical pour métamorphoser son sol (même le plus ingrat !), rapidement, sans se casser le dos, et le tout avec des récoltes dès les premières semaines suivant l’implantation. En voyant mon pauvre Grelinet se casser les reins et s’entailler les mains pour défricher le « terrain de foot » cette année, je me suis dit « Quel dommage qu’on n’ait pas eu plus de temps ! On aurait transformé ce terrain sans bêchage, juste grâce au système des lasagnes, par petites bandes d’1,20m, année après années, exactement comme je l’ai fait pour l’autre potager, gagnant chaque printemps un peu plus sur la prairie »…

Les pois croquants, encore plus dodus et sucrés que les pois gourmands. Mais là, il me faut encore un peu de patience avant les premières récoltes !
Une nouvelle lasagne, faite cette année. Je vous en parle un peu dans la vidéo.
Détail sur les tout petits légumes (blettes de Nice, Choux Tah Tsai, céleri, laitues) plantés dans la lasagne. Ils vont devenir énormes, je le sais, c’est comme ça tous les ans 😉
Un aperçu de la glycine en fleurs
Une « récolte » qui ne se mange pas. C’est juste pour le bonheur de faire rentrer cela dans sa maison…
Cette petite soupe de fanes de radis et patates douces est un dé-lice, on l’a faite 4 fois en deux semaines. Quand les fanes nous réjouissent plus encore que les radis en question… 😉
Avril au potager, ça « circule » encore bien entre les légumes… mais tout va se gâter courant mai !
Ah, ces salades de rêve, craquantes, ultra-fraîches, savoureuses au possible…
Oups, encore des roses, désolée, mais je ne peux résister au plaisir de partager avec vous ces jolis bouquets. ici dans un camaïeu de pêche, framboise et abricot…
Là dans des tons de fruits rouges acidulés…
Et enfin, cette photo que j’aime tant, sur le petit banc de pierres ourlé de campanules et de vergerettes… (Rosier, « Teasing Georgia »). 

En bonus, voici une petite bibliographie (non exhaustive) des livres qui m’ont tout appris ( depuis 30 ans que je dévore les ouvrages de jardin…) : il y en a bien d’autres sur le site de Terre Vivante, éditeur de référence et véritable « pionnier » en matière de jardin bio. Là je ne vous parle que de quelques livres que j’ai déjà dans ma bibliothèque. Comme on ne peut pas tous les acheter (évidemment ;)) je les ai classés : Certains sont des bases quasi incontournables (je les signale par une *) d’autres des livres plus spécialisés pour se perfectionner, soit que l’on soit passionné par un sujet bien précis (ex : les pommes de terre), soit que l’on soit déjà un jardinier chevronné en quête de perfectionnement ou de précision. Vous pouvez cliquer sur chaque titre pour plus d’infos.

Le poireau préfère les fraises*(Parce que c’est le tout premier – et le seul- que j’ai eu pendant des années, avec un autre ouvrage sur le potager, de Claude Aubert qui n’est plus édité.)

Je prépare mes potions pour le jardin (Des purins et décoctions diverses, très efficaces, pour remplacer les produits chimiques au jardin)

Je paille mes cultures

Je réussis mes plants du premier coup

Elles sont bonnes mes tomates

J’associe mes cultures et ça marche !*

Je ne jardine que le week-end !

J’accueille et j’observe les oiseaux dans mon jardin (Offert à ma petite Luce qui aime tant les oiseaux)

Mon potager de vivaces

Stop aux ravageurs dans mon jardin (Avec une super  solution pour tout… sauf pour les campagnols ;))

Je prépare mon potager d’hiver*

Mon petit jardin en permaculture* (Une perle ce livre !)

Je cultive mes pommes de terre

Le verger bio*

Les clés d’un sol vivant

Les enfants, vous venez jardiner ?

Le guide de la permaculture urbaine

Petit élevage familial bio*

Le sol en permaculture

Mon jardin du moindre effort*

Je cultive en lasagnes, partout et toute l’année* (Voir la vidéo ! ;))

Produire tous ses légumes, toute l’année*

Jardiner, ça peut pas faire de mal ! (De bons gestes, de bons outils et de très bons conseils pour jardiner longtemps, et à tout âge, sans se blesser ni se mettre le dos en compote)

Mon balcon en permaculture* (Pour ceux d’entre vous qui seraient citadins, mais titillés par la question ;))

L’oignon fait la force, et les choux sont pleins d’atouts

Mon potager, mes mômes et moi* (Une nouveauté, un livre très touchant, pédagogique et super sympa écrit par le « jardinier en chef » de Terre Vivante, qui intéressera tout autant les débutants que les jardiniers plus chevronnés.)

Drôles de légumes

Petit manuel d’apiculture douce en rucher Warré (Avec de si jolies photos de mon amie Aurélie Jeannette)

Faire son vin bio dans son jardin (Offert à mon cher et tendre, qui n’a pour l’instant réussi qu’à produire une effroyable piquette avec nos vignes un peu bizarroïdes… mais on y croit et on persévère ^^)

Du bois pour aménager mon jardin

Agenda 2020 du jardinier bio* (Histoire d’être sûrs de ne rien oublier, on y trouve toutes les dates idéales pour semer et planter).

Ceux qui ont l’air bien sympa mais que je n’ai pas (encore)…

Le guide Terre Vivante du potager bio* (Il est un peu onéreux mais très complet, et s’il ne vous en fallait qu’un seul pour débuter au potager, ce serait peut-être celui-là je pense. Beaucoup de mes amis l’ont à la maison et en sont fans)

Je démarre mon potager bio*

J’économise l’eau au potager

J’installe une ruche dans mon jardin

La vie secrète de ma mare

Des auxiliaires dans mon jardin

Je veux un jardin tout de suite !

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  1. Bonsoir Marie ( je me permets..)
    J’aime beaucoup lire les articles, mais les vidéos c’est aussi très sympa. Et chose incroyable, j’ai même pu la montrer à mon mari (c’est lui qui bichonne le jardin chez nous) et v’là-t’y pas que nous avons des lasagnes maintenant dans le jardin !! C’est fou çà??.Cela m’amuse en tout cas, car à chaque nouvelle recette il me fait les yeux en l’air « pff !! c’est Marie Chioca çà encore!! » et bien maintenant Marie est dans notre jardin!! Il m’a tout de même dit : »c’est chouette de les voir travailler tous en famille! »…Merci, et oui, des vidéos encore et encore…

  2. Bonsoir Marie,

    Quel enchantement cet article ! Tu m’as fait rêver; tu ne peux pas imaginer à quel point. Je rêve d’un jardin fleuri avec un verger pour me régaler de fruits tout juste cueillis (et pour faire des tartes, clafoutis, compotes et conserves ;)) ainsi qu’un potager qui me permettrait d’avoir de bons légumes frais toute l’année. Donc mille mercis pour cet article et pour ta liste de livres sur le sujet ! Tes roses sont superbes, on se croirait dans une série anglaise type Donwton Abbey 🙂
    Ta vidéo est vraiment chouette, merci à toute ta famille pour sa coopération et sa participation 😉

    Très bonne soirée et encore merci pour toutes ces belles photos et ces conseils et anecdoctes,
    Grosses bises,
    Marie

    1. C’est moi qui te remercie pour ton message si chaleureux Marie, je suis très touchée !
      Plein de bises, et très bon week-end à toi,
      Marie

  3. Coucou Marie ! quelle merveilleuse histoire ! quel magnifique jardin ! j’ai vu ta grelinette! je viens d’en acheter une mais je ne l’ai pas encore utilisée !! LOL! je démarre pour la 1ère fois un potager..petit mais en permaculture ! j’ai beaucoup de paille plein de crottes de mes poules!! ça va bien démarrer mon potager je crois ! sublimes photos Marie comme d’habitude! on est sous le charme! gros bisous. Gilda ☺

    1. Coucou ma Gilda !
      Je suis tellement contente que tu te lances… je te souhaite un très beau potager 🙂
      Que vas-tu planter dedans, tu le sais déjà?
      Plein de bises 🙂
      Marie

      1. Coucou Marie, je vais commencer avec des tomates, des courgettes et des poivrons. C’est une terre qui n’a jamais été travaillée! C’est donc difficile. j’ai une grelinette mais c’est pas facile du tout. Je ne me décourage pas. Petit à petit. ET puis j’ai la chance de faire partie d’une amap bio qui me dépanne bien. Je te fais de gros bisous.

    2. Bonsoir Marie. Ravie de passer un moment avec vous. Ça me manquait. Je suis une fidèle lectrice de vos articles, péripéties et livres de cuisine ! Bravo et merci d aborder la permaculture car c’est un domaine que je découvre depuis ce printemps et qui m atire grandement. Votre bibliographie va bien m’aider pour demarrer. Vos photos et les details de votre jardin donnent envie de s’y promener et de s’y poser. Il respire la quiétude et l’enchantement. Mille merci.

  4. Bonjour Marie, quel enchantement ce jardin! En plus d’être une excellente cuisinière, photographe tu nous dévoile tes talents de jardinière!
    Je te félicite, ton jardin c’est un havre de paix et de beauté
    Je suis sous le charme et ton article et très motivant pour moi.Merci pour cet instant de bonheur.
    Pourrais tu me dire ou tu te procures des plants de rosiers? Internet ou jardineries? J’aimerais commencer une petite collection de rosiers anglais cet automne/hiver. Merci pour tout. Amicalement.Monika

    1. Ma chère Monika,
      Je les achète en automne, à racines nues, soit directement sur le site de David Austin (ils sont très robustes mais un peu onéreux) soit chez un rosiériste français (Pétales de roses) qui propose certains rosiers Austin de grande qualité. Tu as aussi le site Promesses de Fleurs, les rosiers Austin y sont moins chers, j’en ai acheté, ils sont juste un peu plus menus au début, il faut bien les chouchouter.
      Plein de bises bien amicales,
      Marie

      1. Merci beaucoup Marie.Je te posais la question car j’ai acheté 3 rosiers de David Austin justement sur le site Promesses de fleurs.
        Effectivement ils était un peu chétifs et il peine beaucoup,malgré toute ma volonté! ça fait 2 ans et ils resté assez petits.

  5. Bonjour Marie,
    Ton jardin est magnifique.. ce mélange de potager/verger/fleurs me rappelle le jardin de mes grands-parents (même s’il était un peu moins optimisé que le tien).
    Ce qui compose ta pelouse, quand j’étais petite, on appelait ça de l’herbe à vaches. Cela résume pour moi assez bien ce que c’est : un bon mélange d’herbes et de plantes qui poussent toutes seules.
    Je n’ai pas de jardin : j’ai fait le choix d’habiter une maison en centre village et j’ai « juste » une cour qui ne me permet pas de produire grand chose (elle est trop entourée de murs hauts pour qu’assez d’insectes viennent y polliniser les plants… ) mais je continue mes petits essais afin d’une part de lui donner un caractère plus « vert » et d’autre part le plaisir de « mettre la main à la terre »…
    Bises

    1. Une cour, c’est déjà un joli « terrain de jeu » pour jardiner car pas mal de plantes se plaisent à mi-ombre. Avant ma maison définitive dauphinoise, j’avais aussi une maison de village dans le 06, avec juste une cour de 100m2. J’en ai planté, des trucs…
      Des bises, et bon week-end à toi Ma 🙂
      Marie

  6. La Maison du Bonheur !!!! 😊 C’est ce que m’inspirent tes photos… mais on n’en doutait pas. Un grand BRAVO à toute la tribu Chioca pour cette œuvre magnifique. Et quel régal de pouvoir nourrir sa famille avec les fruits de son labeur.
    Belle journée et merci pour cet article qui va sûrement nous inspirer.
    Gros bisous à partager

  7. Bonjour Marie,

    Merci infiniment pour cet article et cette vidéo, tous deux très inspirants et très motivants. J’attaque la lasagne cette semaine même si je n’ai pas tous les « ingrédients » !

    Amicalement,

    Jacqueline

    1. Coucou Jacqueline,
      Qu’est-ce qui te manque dis-moi? Car le fumier par exemple, c’est assez important, on peut difficilement s’en passer totalement.
      Bon week-end à toi !
      Marie

      1. Coucou Marie,

        J’ai des cartons, du broyat, du fumier de poules et de la tonte d’herbes.

        Bon week-end aussi,

        Jacqueline

  8. Bonjour je me suis régalée à la lecture de cet article (comme les autres d’ailleurs) deux petites questions
    Les graines ? Ou faut il les acheter ou bout de plusieurs expériences j’en ai conclu que leur choix est vraiment important
    Le fumier ? Mon environment est tout different du votre car je vis au bord de l’océan pas beaucoup de fumier disponible mais par contre j’ai les algues peuvent-elles jouer un rôle dans la lasagne ?
    Merci pour cet article si passionnant
    Lise

    1. Deux questions très importantes 🙂
      Pour les graines, j’en achète un partout :
      Promesses de Fleurs
      Kokopelli
      Ferme de Sainte Marthe
      Bocquet
      et même en jardinerie
      Les résultats sont assez bons dans tous les cas, même si Kokopelli et Ferme de Sainte Marthe sont mes « chouchous » (les graines y sont toutefois plus onéreuses, voilà pourquoi je n’y achète pas tout.
      Concernant le fumier au jardin, c’est un élément très important. Avec seulement du compost végétal, on peine vraiment à entretenir la fertilité du potager. Je sais que les algues sont très riches, mais par contre je ne sais pas du tout les utiliser ^^
      Bon week-end Lise 🙂
      Marie

  9. Aaaaaaaaaahhhhh Mariiiiiiiiiiie … jolie Marie… mais comme tu m’as fait un bien fou… merci du fond du coeur pour cet enchantement romantique (rosiers) et bucolique… Complètement sous le charme … mais que ne sais-tu pas faire ??? … Tu écris de façon merveilleuse, oooh oui, tu me fais penser à Cabrel ou à Renaud quand je te lis… quel bonheur !
    Tu as un sens inné de l’esthétique dans tous les domaines et tu sais combien j’y suis particulièrement sensible … Tu es un enchantement à toi toute seule.
    Tu as tout compris de la VRAIE vie…. de ce qu’était le BONHEUR véritable, et je te remercie tellement de le partager avec nous tous.
    Je crois que, de tout ce que tu as publié depuis le début, c’est la page la plus magique, parce que transmetteuse d’indicibles (qu’on ne peut traduire par des mots) et nobles émotions, pour moi.
    Comme tu fais bien d’arranger ainsi ton beau jardin… tu ne sais pas encore… mais comme il va vous sauver de bien des désagréments à venir.
    Non, je ne me lancerai pas dans la narration de la folie actuelle… mais je voulais juste te dire que je suis si heureuse pour vous Famille CHIOCA, parce que je sais que vous au moins, dans votre coin de paradis, vous serez à l’abri de bien des tourments qui nous, gens de la ville,
    nous guettent.
    Alors tu comprendras bien, combien ton partage a une ENORME valeur à mon coeur… je sais que ta page, je la regarderai et la lirai encore et encore… sans jamais m’en lasser.
    MERCI MERCI MERCI pour ton grand coeur, ta générosité, ta belle âme… de savoir que « ça » existe me réchauffe le coeur.
    Quelle belle famille ! et quel magnifique exemple tu donnes là à tes enfants… Je suis sûre qu’ils se rendent déjà compte que sans cette merveilleuse maman et épouse… rien ne serait.
    Tu es l’âme de ta maisonnée, une fée délicieuse, la loi de la bonté de coeur tu l’as faite tienne, tu représentes complètement la femme « capable » dont parles les Ecritures et qui dit : « Une femme capable, qui peut la trouver ? Sa valeur dépasse de beaucoup celle des perles  » et puis aussi…v29… « Bien des femmes font preuve de valeur, mais toi, tu leur es ,à toutes, supérieure »
    (Prov. 31 : 10 à 31)… je t’enjoins à lire ça… c’est tout toi.

    Revenons à terre …. 😉
    Pour ce qui est des « lasagnes »… je connais ça depuis un moment … je crois qu’il n’y a pas mieux en matière de jardinage… quel dommage que je n’ai plus la force de pouvoir y accéder, c’est pourquoi, de te voir faire … me ravit.
    Je t’embrasse chaleureusement chère jolie (si jolie) Marie.

    1. Chère Sylvie, il ne faut pas me faire rougir comme ça, je suis toute gênée !
      Un grand merci quand même pour ton long message si affectueux, je t’en suis très reconnaissante.
      Je t’embrasse, et te souhaite un doux week-end 🙂
      Marie

  10. Bonjour
    Magnifique jardin, cela fait rêver… Chez nous, c’est 30m2 de pelouse et qq parterres autour. Pas de quoi faire des bouquets ! Mais on s’amuse quand même.
    Pour les rosiers anglais, il y a un excellent producteur en Anjou : pépinières-chastel.com
    Je recommande ! Production 100% locale ce qui ne gâte rien.
    Belle journée
    Anne-Claire.

    1. Merci pour l’info, précieuse 🙂
      Est-ce que ce producteur peut livrer?
      Bon week-end à toi Anne-Claire !
      Marie

  11. Bonjour Marie,
    Un grand MERCI pour cet extraordinaire article que je m’empresse de faire suivre à l’un de mes enfants qui a un projet de permaculture.
    C’est riche d’enseignement, c’est fort joliment imagé. Un très joli voyage au pays de la Nature.
    Encore merci de régaler ainsi nos yeux et nos papilles.
    Belle journée

  12. Coucou Marie !
    Merci pour ce magnifique article et tes belles photos. Cela me fait rêver et j’espère voir bientôt d’autres photos des autres parties de ton jardin, surtout l’entrée. Merci surtout pour la vidéo absolument génial. Même avec les livres, avec tout en photos, j’ai toujours du mal à me lancer et là, le voir faire en vidéo, je me suis finalement dit « mais, c’est tout simple ». N’hésite pas à en faire d’autres. Du coup, à un endroit où nous avons une vieille souche, nous allons faire un carré en lasagnes. Grâce au confinement cette année, j’ai enfin pris le temps de faire mon potager. je pourrais y rester des heures. Je commence de zéro, ayant vécu en appartement une grande partie de ma vie. Cette année, j’ai décidé de planter mes courses un peu partout dans le jardin, complètement en dehors du potager :-D.
    J’adore le livre  » j’associe mes cultures » ! ainsi que toute la collection « facile et bio » de terre vivante, qui est vraiment très bien faite.
    Ce qui est intéressant, c’est que nous devons avoir la même terre que toi (ben, on a une maison en pisé et la terre vient directement du jardin, qui donne maintenant une grande mare, avec grenouilles, canards et … ragondins). Par contre, entre les taupes et les campagnols, le jardin est un champ de trous mais impossible de faire mal à des petites bêtes.
    En arbres fruitiers, nous avons cerisiers, griottiers, mirabelliers, figuiers, actinidias, pruniers (rouges et quetches), cognassiers, pommiers, poiriers, noisetiers, vignes et nous prévoyons de nombreuses plantation à l’automne. Ainsi que les framboisiers et fraisiers et tous le aromatiques.
    Nous avons crée la semaine dernière une spirale qui sera dédiée aux aromatiques et j’aimerai en faire deux autres, une avec les plantes « spécial femmes » et une avec des plantes à HE. Et de l’autre côté de la mare, c’est la zone « no man’s land » que j’aimerai transformer en prairie fleuries.
    Par contre, mon mari n’aime pas les roses mais j’aimerai quand même en remettre quelques unes sauf que n’y connaissant rien, je ne sais pas lesquels ou comment les choisir.
    En tout cas, si à l’occasion, tu es par chez nous, n’hésite pas à t’arrêter à la maison. Je pense que tu aimera notre petit coin de campagne, même s’il reste encore beaucoup à faire pour en developper tout son potentiel. Et quand on pourra aller plus loin que 100km, on reviendra certainement vers chez toi, redécouvrir ta région, AVEC LE SOLEIL ;-).
    Plein de bisous !!!

    1. Ma chère Camille-Hélène, tu m’as fait rêver aussi avec la description de ton jardin ! Je t’assure que venir te voir un jour fait partie de mes idées de balades les plus chouettes 🙂
      Pourvu que l’on puisse se faire ça très vite 🙂
      Tu viendras voir mon jardin aussi SOUS LE SOLEIL 😉
      Je t’embrasse très fort,
      Marie

  13. Bonjour Marie
    Merci pour ce magnifique post dans ce magnifique blog que je consulte depuis des années. Je voudrais simplement signaler aujourd’hui un petit souci. Je lis les articles à partir d’une tablette, mais je suppose que la présentation est la même sur que sur un téléphone. Or il y a un problème qui gâche un peu la lecture et qui n’apparaît pas sur la version ordinateur : la colonne à côté du texte de certaines photos est réduite à très petit nombre de caractères, ce qui rend la lecture un peu compliquée, les mots étant hachés. Ce problème est plus ou moins présent selon les articles, mais aujourd’hui cela m’a particulièrement gênée. C’est pourquoi je me décide enfin d’en faire la remarque. En espérant que ton  »geek » de fils t’aide à trouver la meilleure solution!

    1. Merci infiniment Françoise pour cette remarque qui m’aide beaucoup car je ne navigue jamais sur téléphone du coup je ne m’en rendais pas compte. Je vais voir ce qu’il est possible de faire sans tout mettre en l’air car dès qu’on touche quelque chose sur ce blog, c’est un peu compliqué… (et je ne laisse jamais mon « geek » de fils y toucher car il est encore un peu trop farfelu parfois ;))
      Bon week-end à vous !
      Marie

  14. Merci mille fois pour cet article détaillé. J’ai aussi commencé le potager sur une terre argileuse grâce aux lasagnes et c’est magique. Si un jour vous pouviez parler des traitements naturels que vous évoquez: huiles essentielles etc, je suis preneuse.
    Votre jardin semble être l’endroit le plus proche du paradis…

    1. Ça dépend des fois… car il y a aussi la « gueguerre » entre les rongeurs et moi, et je t’assure qu’ils m’en mettent plein la poire. Le score c’est un peu « Rats taupiers : 185 / Marie : 2 » ^^
      Mais bon, du moment qu’ils m’en laissent un peu…
      Il paraît que ce souci touche beaucoup les jardins en lisière de zones champêtres, ce qui est totalement mon cas.
      Bon week-end à toi Virginie,
      Marie

    2. Bonjour marie,
      Je suis nouvelle dans votre blog et pourtant je possède presque tout vos livres .je suis libraire.et j’avoue que je suis tombée sous le charme de vos roses..anglaises si jolies .pouvez vous me dire ou se procurer vos roses couleur et framboises?!!!
      Encore merci .

      1. Bonjour marie…,
        Merci pour votre message.je suis intéressée surtout par les roses couleur pêche et orange..elles st magnifiques.votre cote bucolique de votre jardin m’attire.je vais m’acheter un arrosoir comme le votre !.
        Bonne journee

        1. Dans les plus beaux rosiers aux tons pêche et orangé de mon jardin on a :
          Orangerie (Kordes)
          Marie Curie (Meilland)
          Lady of Shalot
          Jubilee Celebration
          Crown Princess Margareta
          Bathsheba
          Lady Emma Hamilton
          Ann Boleyn
          (Ces derniers étant tous des rosiers David Austin)
          J’ai dû en oublier 😉 Mais ceux là sont sublimes…
          Bon week-end Angélique !
          Marie

          1. Bonjour marie,
            Merci de votre réponse rapide !.je vais faire ma petite sélection. En.tous les cas je me ravis de vous lire a chaque fois…vous avez une belle maison.
            A bientôt
            Angelique

  15. Magnifique !! Lumineux, sensible, sincère, gai, généreux, nature, féérique, doux, simple, tendre et j’en oublie …
    Comme toujours, un article si agréable à lire et inspirant ! A chaque lecture, de multiples sourires, ou rires ! que parfois je partage avec mon mari, en lui disant,  » tu sais, Marie, Marie Chioca, dont j’adore l’écriture, la sensibilité qui en ressort, dont je me sens si proche sans la connaître  »
    Comme toujours, des photos merveilleuses, touchantes, enchanteresses …
    Et cette vidéo qui nous permet de te ‘rencontrer’, qui nous fait découvrir un de tes bonheurs du quotidien. Ces bonheurs simples, si importants, ces partages, qui font que la vie est belle !
    Merci Marie de partager cette beauté, cette joie de VIVRE à travers ta cuisine, tes balades, ton potager, tes fleurs, ta famille, les fromages de ton fils, tes livres (dont beaucoup sont à la maison ;)), tes bonheurs, tes valeurs. Et merci, aussi, de partager avec nous tes doutes et tes ‘fragilités’, quand tu en ressens le besoin … Merci de nous laisser apercevoir QUI TU ES.

    1. C’est moi qui te remercie Gabrielle pour ton message si chaleureux qui me touche beaucoup car je suis une grande timide et j’avais un peu peur de « gaver » tout le monde avec mes histoire se jardin. Je vois que non, et ça me fait très chaud au coeur 🙂
      Des bises, et bon week-end à toi !
      Marie

  16. Bonjour Marie !
    Chouette un article et une vidéo sur le jardin, en permaculture. Les roses sont magnifiques. Les livres de Terre Vivante ainsi que la revue sont des trésors de ressources sur le sujet (j’ai été bénévole un été au début du lancement du centre Terre Vivante à Mens).
    Bises
    Anne-Marie (avec un mini jardin/potager de ville/avec des limaces et escargots/sans poules qui pourraient en venir à bout)

    1. Les poules viennent plus vite à bout des salades que des limaces tu sais ^^
      Entre les deux, mieux vaut les limaces je crois… on va voir ce que ça donne avec les canards « coureur indien », je te dirai…
      Plein de bises, et bon week-end à toi Anne-Marie !
      (Déjà presque un an, tu te souviens ;))
      Marie

  17. Bonjour , merci pour cette belle histoire pleine de poésie. Ici en Alsace aujourd’hui c’est gris souris et il pleut. Grâce à vous le soleil brille et ce soir au moment d’éteindre la lumière , je rêverai me promener dans votre jardin entre les herbes , les légumes et les roses dignes du paradis.
    Merci Marie poétesse et fée …

  18. coucou Marie,
    J’aime lire ton article sur ton jardin merveilleux aux mille couleurs et odeurs. Entre les photos et ton écriture, je m’imagine les parties que nous ne voyons pas sur la vidéo. Et j’ai hâte de lire tes prochains articles et regarder toutes les photos que tu y mettras pour l’illustrer.

    TU es comme moi, tu aimes les roses. Fut ce un temps, j’en mettais partout et chaque année, j’en plantais. Mais à un moment donné, je me suis dit qu’il faudrait peut être penser à planter d’autres fleurs, arbustes, plantes. 🙂

    Par tes photos, je vois que tu aimes aussi les arrosoirs en zinc et je suppose les bassines…..?! Moi, je trouve que cela donne un petit côté campagne d’autrefois et brocante dans le jardin et que ça le rend joli.
    Ici pas encore de poules et encore moins de canard ou brebis. Mais je ne désespère pas d’avoir au moins qq poules un jour. Mon rêve!

    Pendant ce confinement, j’ai passé autant de temps dans mon jardin que toi. Je m’y sentais et je m’y sens tellement bien. Je n’ai pas trop envie de sortir à part dans la foret…JE trouve que, même si on est fatiguée le soir en rentrant, cela détend et nous ressource.

    Et comme toi, j’ai bichonné mon potager, l’ai un peu agrandi, mais j’ai aussi bichonné mon jardin ornemental, planté des semis de fleurs et trouvé des plans B pour construire des barrières en bois et autres décos. Car un jardin sans déco, il manque un petit quelque chose. 🙂

    Côté potager, j’ai essayé de créer toutes mes planches en permaculture. Je ne peux pas dire qu’il est autant productif que toi vu tes 81 salades que tu as mangé. Je n’ai pas encore mangé les miennes et j’ai dû les mettre en pot à cause des escargots et limaces qui ne me laissaient rien. 🙁 D’ailleurs comment fais tu pour que tes salades soient aussi belles sans te battre contre les escargots?

    Pour en revenir à la permaculture, une fois que tu as fait tes planches la 1ère année comme dans ta vidéo, les autres années, tu continues à mettre ces différentes couches successives d’azote et carbone? ou bien par exemple en automne, tu plantes des engrais verts? J’aimerai en savoir un peu plus, car même en lisant des livres ou sur le net, ce n’est pas très clair. Certains mettent même leurs déchets de cuisine direct sur la planche. Comment fais tu?

    Ensuite, j’ai compris qu’en permaculture, il faut alterner les légumes, mais c’est une vraie galère quand tu as un petit potager et que tu dois nourrir un régiment 😉
    Par exemple, il me reste encore une dizaine de pieds de tomates à planter, des melons et qq courettes blackbeauty, potimarron et butternut que j’ai dû resemé, car ceux planté au potager, ils ont été mangé 🙁 ET moi, j’ai envie d’en avoir pour cet automne/hiver. D’après toi, est ce que tomates et melons vont bien ensemble ou tomates butternut/potimarron? Quelles sont tes associations avec les tomates, potimarrons/butternut et melons si tu en as mis?
    Et puis j’aimerai testé qq choux fleurs, brocolis et chou chinois pour cet hiver. d’ailleurs quel est le nom exact de ce fameux chou chinois que tu utilises dans tes recettes? etoù prends tu les graines?
    Quels sont les dates de semis? Je pense que c’est un peu tôt. Là, à ma jardinerie, ils vendent des blettes à carde, j’en ai pris 5 pieds pour tester. J’ai compris, grâce à ta vidéo, qu’ils n’aiment pas trop le soleil, donc je vais les planter dans un coin à l’ombre avec qq pieds de tomates, mais est ce que je peux aussi les mettre entre des pieds de potimarrons et haricots grimpants? deviennent-ils gros?

    ET dernière question, récemment, j’ai lu que dessous un noyer, pas grand chose pousse. est ce que tu me confirmes? car j’ai un noyer près d’un bac de mon potager et pas très loin de mon abricotier. Il a poussé tout seul. Par contre, les noix sont immangeables, toutes abîmées à l’intérieur. As-tu eu le cas?
    J’aimerai mettre un amandier, mais grandit il en buisson comme le noisetier?

    Merci encore pour tout Marie, pour ta vidéo où j’ai largement mieux compris la lasagne, ton article qui est un délice et tous tes partages ici ou sur insta. C’est vraiment un régal.

    Passe une bonne fin de journée et prends soin de toi.

    bises

    1. Coucou Cendrillon !
      Houlala, je vais essayer de ne rien oublier 😉
      Concernant les limaces, j’en ai un peu mais pas tant que ça, du coup ça reste acceptable. Le mieux, c’est vraiment de les « ramasser » régulièrement sur les légumes ou sous une planche en bois qu’on laisse au potager sur le sol (elles s’y réfugient pendant la nuit). Je les donne à mes poules (âmes vegans s’abstenir, mais on ne fait pas de légumes sans passer par la lutte contre les ravageurs, ça je te le garantis !).
      Les lasagnes, je les cultive telles quelles la première année, puis, quand le sol les a « digérées », je le mets en culture de façon plus traditionnelle (non travail + paillage) et je refais une lasagne ailleurs. Mais on pourrait aussi la « regonfler » avec de nouveaux matériaux, c’est au choix.
      Concernant l’association entre les légumes, je te conseille vraiment les deux ouvrages que j’ai mis en lien car ce serait vraiment compliqué de tout t’expliquer en détail, je suis désolée. Je fais bien attention à l’association entre légumes, même si parfois je suis obligée de déroger (cette année par exemple, pois et cebettes à côté ; ils ne s’aiment pas trop mais je n’avais vraiment plus de place.)
      Pour ce qui est des graines :
      Promesses de Fleurs
      Bocquet
      Kokopelli
      Ferme de Sainte Marthe
      Jardineries, etc.
      Bref, je diversifie, et je t’avoue que je regarde un peu le prix quand même.
      Le chou chinois que j’utilise le plus dans mes recettes et le pe-tsaï, mais sa culture est délicate : un sol riche, pas de coup de froid au début, pas de stress hydrique dans l’été… sinon il monte en graines.
      C’est vrai que c’est un peu tôt pour le semis de certains légumes, mais la saison est en avance cette année (sauf cette semaine où il fait froid/pluvieux)!
      Sous le noyer, rien ne pousse, c’est vrai.
      Et concernant la maladie de tes noix, je vais demander à mon agriculteur de fils qui a aussi des noyers en plus de ses chèvres, peut-être qu’il saura 😉
      L’amandier est un gros arbre, qui ressemble plus à un abricotier qu’à un noisetier. Attention, il gèle en région froide…
      Gros bisous ma Cendrillon, et bon week-end à toi !
      Marie

      1. coucou Marie, j’ai pensé à toi pour tes mulots….Il parait que l’extrait d’ail concentré éloigne lapins, chevreuils, mulots et taupes. Je n’ai jamais testé, j’ai vu ça sur un site. Peut être que cela peut t’aider. 🙂

        Merci pour tes réponses.
        Je pensais que dans tes lasagnes, tu continuais au moins une fois par an à alterner vu la terre noire et riche que tu as. car quelques bacs de l’an dernier où j’ai essayé de les faire en lasagne, sont loin de ressembler à la tienne.
        D’ailleurs cette année, mes feuilles de pieds de tomates, après la plantation, ne sont pas très belles soit verts clairs (même les feuilles de courgettes, et qq pieds de poivrons aubergines commencent aussi 🙁 ) soit verts violets/noirs. J’ai l’impression que c’est un manque de qqch, mais je ne sais pas trop quoi. Qd je les ai planté, j’y ai mis pourtant du terreau,mais cette année, pas tip top. Peut être mis trop tôt en terre alors que maintenant il pleut et recommence à faire frisquet (minimum 13°)?
        si tu as une petite idée, je suis preneuse.
        Peut être y mettre un purin de qqch, mais lequel?

        Pour le chou chinois, vu la région où je suis, côté température ça pourrait le faire. côté eau, peut être l’été où il peut faire très chaud et manque d’eau.

        Merci aussi pour les sites, j’en connais quelques un, mais d’autres non. JE vais donc aller les voir.

        et j’ai commencé à acheter qq livres notamment « Mon petit jardin en permaculture » que j’attends. Le deuxième dont tu parles, est- ce « Le sol en permaculture, enrichir la terre de son jardin »? car lui, je ne l’ai pas du tout.

        merci vraiment pour tout Marie

        bonne journée

        bises

        1. Non, je pensais plutôt à « Le poireau préfère les fraises » ou « J’associe mes cultures… et ça marche » puisque tu te posais la question des associations de légumes.
          Pour les teintes noires/violettes des feuilles de tomate c’est rigolo, j’ai la même chose au jardin cette année mais je me demande si ce n’est pas qu’elles ont un peu froid, tout simplement. Nourrissons-les bien (purin d’ortie, fumier, Or Brun, compost… au choix) et attendons fin mai, ça devrait aller mieux.

          1. ok pour les livres. 🙂 le 1er je ne l’ai pas, mais le deuxième je l’ai trouvé à satoriz hier 🙂

            ça me rassure si toi aussi tu as la mm chose. J’ai vu que certains utilisent le purin d’ortie ou de consoude. Je n’en ai pas mis, car j’ai peur de trop en mettre et de bruler les racines. car j’ai beau lire le dosage sur le net, je ne comprends pas trop. Les maths et moi, ça fait deux. Pour 1 litre, tu en mets combien?
            et est ce que pour mes feuilles jaunes pâles, ça marche? car j’en ai qq plants avec les feuilles jaunes pâles.
            merci bises

  19. Bonsoir Marie
    Je suis très contente de te lire à nouveau, je sais que cette période tellement inédite, particulière a perturbé nos vies quotidiennes.
    Et quel merveilleux article sur ton jardin plein de bonnes idées, un vrai mélange d’arbres fruitiers, de fleurs, de légumes, de verdure, etc….
    Et je suis comme toi : je n’ai jamais été aussi souvent dans le jardin : c’est le plus souvent mon mari qui jardine, et là j’ai profité du jardin, j’en avais envie, ça m’a fait du bien car je continuais d’aller au travail alors en rentrant quel plaisir d’aller dans le jardin, de semer, de planter, d’observer comme tu le dis les fruits se développer, grossir. le jardin est un véritable remède pour toutes les choses négatives que l’on peut ressentir parfois.
    Et comme toi j’adore les roses anciennes : tes bouquets sont superbes, j’ADORE.
    Et j’ai adoré aussi ta vidéo sur la LASAGNE je ne connaissais pas mais c’est vraiment une belle idée de cultiver le jardin.
    Je t’embrasse TRES FORT
    Merci pour tout ce que tu apportes dans tes articles tes livres tu es une personne tellement formidable
    JACQUELINE

    1. C’est moi qui te remercie Jacqueline pour ton message si chaleureux !
      Je te souhaite un très beau week-end (au jardin?) 🙂
      Marie

  20. Coucou Marie,

    Je ne sais pas ce qui m’a le plus fait rêver; ton potager ou tes bouquets de roses.
    J’ai monter ta vidéo à mon homme que je tanne de passer à la permaculture mais qui ne jure que par le motoculteur.
    Et tu sais quoi, il a passé une bonne heure sur son téléphone à visionner d’autres vidéos sur le sujet. D’ici qu’il investisse dans un broyeur à végétaux quand il aura retrouvé la santé…
    C’est vrai que j’avais réussi à le convaincre d’aller à plusieurs matinées découverte chez un nouveau voisin qui pratique mais le confinement est passé par là.
    J’aurais peut-être des fleurs au jardin cet été en fin de compte. La petite graine est semée, laissons-la germer et attendons de voir ce qu’elle va nous offrir.
    Merci pour ce bel article.
    Et bravo à ta petite famille pour cette belle collaboration. J’aimerais tellement que ce soit pareil ici.
    Ne désespérons pas.
    Gros bisous à vous

    1. Tu sais, il ne faut pas non plus trop se culpabiliser, la vie est bien assez compliquée comme ça : le motoculteur, on est tous passés par là, moi la première (pendant des années). C’est évidemment moins topissime que les techniques de non-travail du sol mais c’est mieux (de loin !) que de ne pas produire de légumes du tout !
      Cela permet aussi de mettre en culture une grande parcelle d’un coup, ce que l’on ne peut pas faire avec le principe de la lasagne (il faudrait trop de matières premières).
      Pour mettre en culture assez facilement un sol en friches, on peut aussi utiliser la technique consistant à occulter le sol avec de grands tapis (éventuellement récupérés à la poubelle), ou des cartons recouverts de foin, de paille ou de compost pour « tuer » l’herbe mais il faut y penser plusieurs mois avant de commencer le potager pour que ce soit bien efficace.
      On peut encore recourir au système des patates sous gazon.
      Bref, chacun fait ce qu’il peut, à sa mesure, à son échelle, avec ce qu’il a sous la main.
      Si ça peut te rassurer : mon mari (j’ai le même que toi à la maison !) avait tenu MORDICUS à sortir son infâme motoculteur pour retourner la parcelle de foot !!! Mais le motoculteur était décidément trop vieux, et a rendu l’âme au bout de 3 min (j’étais secrètement morte de rire ^^). Heureusement, j’avais Grelinet confiné à la maison pour terminer le boulot sans exterminer les vers de terre ^^
      Gros bisous ma Kali !
      Marie

  21. Je suis émerveillée par cette capacité que tu as de partager tes passions ! Et… tu es magique, magnifique ! Bref, cette vidéo est passionnante et merci pour tout !

  22. Merci Marie pour ce bel article ! Je me rends compte que entre la permaculture et la réalité de notre potager il y a un monde 😄 Mais comme dans tout, il faut apprendre de ses erreurs et essais. C’est déjà bien d’avoir un potager, on l’améliorera au fil du temps 😉
    Des bises

    1. C’est déjà trèèèèèèèèès bien d’avoir un potager ! Chacun fait avec ce qu’il peut, sans se mettre la pression surtout. La vie est déjà bien assez compliquée comme ça et un jardin, ça doit nous faire du bien, pas nous rajouter du stress 🙂
      Plein de bises !
      Marie

  23. Oh Marie, si tu savais, tout le bien que tu me fais… Comment ça, c’est la première fois qu’on te la fait celle-là?
    Bon, trêve de plaisanterie, tout a été dit dans les précédents commentaires. Tu es une fée, oui, et tellement inspirante!
    A chaque fois que tu nous dévoiles un peu de ton univers, (ta maison, ton jardin) c’est un régal et j’ai un plaisir immense à lire et relire et regarder et re-regarder etc etc tes articles. Et celui-ci , à n’en pas douter va être « dégusté » autant que tes recettes.
    Oui , c’est vrai, on se dit que « ça » existe, et pas uniquement dans les magazines ( de déco ou autres).
    A n’en pas douter, la culture sur lasagnes va connaitre un essort fulgurant … à commencer par moi. Nous avons l’intention de remettre en culture un petit potager abandonné depuis bien des années chez ma mère, et mon mari me disait , désolé, connaissant mon goût pour le jardinage naturel,  » je suis désolé , mais on va être obligés de passer le motoculteur pour démarrer « … Et bien non! Je vais tester cette méthode des lasagnes dont j’avais entendu parler mais sur laquelle je ne m’étais jamais penchée.
    Tu m’as fait rêver avec tes salades. Nous on a failli en avoir. Nous avons accueilli le chien de notre fils (un boxer) suite à leur déménagement. Ce devait être pour quelques semaines… mais… le confinement est passé par là et il est chez nous depuis plus de deux mois. Du coup, nos poules qui ont libre accès tout autour de la maison sauf dans le potager, ont été « libérées » dans la partie potager. Au début ça ne posait pas trop de problèmes, puis nous avons mis des « clôtures » autour des légumes pour les protéger, je te laisse imaginer la suite… nos salades ont subi deux attaques, et la dernière a été fatale aux survivantes.
    Bon, je te laisse, car je vais relire ton article à tête reposée pour rêver encore et encore…
    Merci Marie. Je t’embrasse affectueusement.

    1. Coucou Pat 🙂
      Comme je le disais à Kali juste au dessus, il ne faut pas non plus trop culpabiliser ni se prendre la tête : la motoculteur, quand on l’utilise une fois pour mettre un jardin en culture, c’est mieux que de ne rien faire du tout car selon la taille de ta parcelle, tu n’auras peut-être pas assez de matériaux pour tout cultiver en lasagne.
      De plus, tous les légumes ne peuvent pas être plantés en lasagne ! Ceux qui redoutent les excès d’amendements par exemple (ail, oignon, poireau, carotte…) ne devraient pas trop s’y plaire je crains.
      Je t’embrasse aussi bien affectueusement, et mille mercis pour ton gentil message 🙂
      Bien à toi,
      Marie

  24. Oh merci Marie pour toutes ces informations, la permaculture m’a toujours intéressée et c’est le meilleur système de culture ou chaque plante apporte à l’autre. Mon petit jardin à moi est plus simple, mais je ne peux faire plus vu la place et l’emplacement souvent à l’ombre. J’ai quand même repiqué, des courgettes, des aubergines et des poivrons , quelques salades et des tomates.Les bouquets de roses sont absolument magnifiques et on a envie de dire …Là tout n’est que luxe calme et volupté. Bisous et belle journée

  25. Bonjour Marie, tu me fais rêver 😊
    En attendant d’avoir un jour ma maison et mon jardin, parce qu’il n’est jamais trop tard je me régale d’asperges et riz à la mode de Bassano !! Belle journée !!

    1. Ah ah, alors toi aussi tu l’aimes cette recette ! Et dire que je n’ai pas pu acheter d’asperges cette année, que c’est triiiste… Tu me fais envie tient 😉
      Belle journée à toi aussi,
      Marie

    1. Non, je ne note pas, c’est vrai. Mais quand on sait qu’à côté j’ai 6 enfants et un travail à temps plein (genre 45H par semaine), forcément je ne passe pas ma vie au jardin 😉
      Bon week-end à vous !
      Marie

  26. Merci Marie pour toutes ces photos sur ton beau jardin et cette vidéo très instructive. Cette technique a l’air beaucoup plus simple maintenant. En plus je ne savais pas qu’on pouvait planter aussi serré. Je suis très curieuse de voir l’évolution de ta lazagne dans le temps. Sit u pouvais faire 1 photo par mois, ce serait sympa. pas forcémentb tout une areticle à chaque fois mais comme ça on pourrait voir l’évolution des légumes…
    En plus toutes ces jolies photos, en ces temps pas très « lumineux » c’est vraiemnt bon pour le moral.
    Je retiens aussi l’idée du potage fabes de radis/patates douces. Je n’ai jamais pensé à cette assocoation, quelle imagination !
    1000 Mercis

    1. Je referai une vidéo cet été pour montrer comment ça a poussé, avec plaisir !
      Bon week-end à toi Cassiope 🙂
      Marie

  27. J’ai fait un premier post, mais en parcourant à nouveau l’article je m’suis dit : « ben! elle est où la recette de soupe de fanes ? », car elle me fais bien envie… Bah tant pis! l’article était déjà long… Peut-être une autre fois? à moins que je la déniche dans un livre..? je vais chercher au cas où je la trouve…?
    Merci, c’était déjà très nourrissant comme cela.

    1. Ben non, c’est vrai, je ne l’ai pas donnée, désolée 😉 En vrai je ne pensais pas que ça intéresserait vraiment quelqu’un mais bon, je me trompais 😉
      J’essaierai d’y penser, sur Instagram ou le blog, un de ces jours.
      Bon week-end à toi Delphine !
      Marie

  28. Bonjour Marie, quel joli article. Vos photos sont sublimes. J’aimerais beaucoup me perdre dans votre merveilleux jardin. Je vais me lancer dans la lasagne même si dur dur de trouver quoi alterner les couches autour de chez moi. Mais je vais essayer…belle journée

  29. Gé-nial !!!
    Pile la réponse à beaucoup de questions que je me posais….
    Comme d’habitude, avec vos explications tout devient limpide.. c’est fou ! Quel talent !
    Depuis que je vous suis je suis devenue super talentueuse ! 😂😅
    Franchement 1000 mercis !

  30. Bonjour Marie,
    Encore un article passionnant et une vidéo très intéressante et particulièrement instructive.
    Fais-tu tous tes plants toi même? Si oui, où te procures tu tous ces légumes ? (qui me sont pour certains totalement inconnus!)
    En tout cas, un grand merci pour ce sujet passionnant qu’il ne faut surtout pas hésiter à développer plus souvent.
    Sonia

    1. Ça dépend vraiment des légumes, mais aussi des années… Pour ne donner qu’un exemple, cette année j’avais peur que suite au confinement je ne puisse pas trouver de poireaux à repiquer alors j’en ai semé en pépinière, mais c’est une première. Sinon, je les achète de préférence sur les marchés auprès de petits producteurs, ou en pépinière locale, et parfois en jardinerie (Gamm Vert, Villaverde..) quand je ne trouve pas ailleurs mais là ils sont plus chers.
      Bon week-end Sonia 🙂
      Marie

  31. Coucou Marie,
    Quel bel article et chouette vidéo, il faut vraiment inciter les gens à jardiner et je ne peux qu’applaudir à cette nouvelle (façon de parler! 😉 ) corde à ton arc. Ton jardin est magnifique et j’avoue, comme je les aime, moi qui ( hou là , ça ne va pas me rajeunir!) en suis déjà à mon 7ème ( mon dernier?) au gré des déménagements professionnels et si je compte là dedans le jardin sur balcon et celui sur fenêtre (si!si!! Une forcenée je suis!)…en fait je crois avoir jardiné avant de savoir marcher ayant eu la grande chance d’avoir des parents et grands parents habitant maison avec jardin et me laissant( m’incitant même!) à vivre mes propres expériences de jardInière. Je suis toujours en train de semer, bouturer, tailler… toujours plus (parfois trop selon mes chéris qui ont peur que je m’y épuise…ce soir par exemple la nuit m’a surprise au jardin!)
    A l’inverse de toi, mon jardin est immense et je suis quasiment seule à m’en occuper alors il y a des endroits très naturels au bonheur de la faune sauvage… pour mes filles notre jardin est le monde des Barbapapas. Il a fallu quand même clôturer sévèrement le potager pour éviter le passage des grosses bêtes! Quant au jardin d’ornement, les chevreuils me donnent souvent un coup de main pour la taille! mais bon ils sont vraiment trop mignons!
    Cette année, un poulailler est en cours de construction ainsi qu’une serre! ( travail de mon mari super bricoleur mais super débordé par son travail) donc ce sera fait quand ce sera fait!…et je rêve depuis de nombreuses années de canards coureurs indiens!
    Bref, je me retrouve tellement dans ton article… toutefois je ne peux pas laisser passer le coup des suppositoires géants du Potager du roi à Versailles!!! J’en rigole encore …il n’y a pas de thuyas taillés dans le Potager! les jardiniers ont autre chose à y faire et je pense qu’ils rigoleraient autant que moi! Les « suppositoires géants » c’est surtout dans les jardins du Château de Versailles et perso, je les aime beaucoup!
    Au Potager – je peux t’en parler, j’y ai étudié 1 an l’art des jardins – l’équipe des jardiniers est différente de celle des jardiniers du château dirigée par Alain Baraton; et en plus de sauvegarder ce magnifique héritage de Jean Baptiste de la Quintinie, elle forme des jardiniers dans le plus grand respect du « naturel » …c’est là bas que j’ai « connu « il y a 20 ans Gilles Clément et Jean Marie Pelt (immense respect et admiration à ces Messieurs) ainsi que le magazine Terre Vivante ( et tous leurs auteurs)
    Cette expérience a changé ma vie et c’est rigolo de voir que toi qui a changé ma vie en cuisine partage aussi cette passion …non en fait c’est logique!
    Merci encore Marie et à très bientôt ici, sur Insta ou sur You tube! ( merci aussi à l’équipe de choc derrière toi!)
    Avec toute mon amitié et plus encore,
    Magalie

    1. Coucou Magalie 🙂
      Un immense merci pour ton long message, qui m’a bien fait sourire… Mea culpa pour le potager du Roi (qu’en plus, je n’ai jamais vu, honte à moi !). Je me l’imaginais vraiment comme un jardin à la française comme dans tant d’autres châteaux, et c’est pas tout à fait mon truc (même si je ne déteste pas ! Les broderies de buis, ça a infiniment plus de charme que beaucoup « d’espaces verts » contemporains qui me hérissent par leurs pompeuses fautes de goûts).
      Plein de bises très affectueuses, et mille pardons, pour mon impertinence, aux illustres et dignes supposithuyares de Versailles ^^
      Marie

      1. Pff! C’est malin ça! Supposithuyares!!! Je ne pourrais plus jamais les regarder comme avant!.. 😂
        Et comme jardin à la française nourricier, je te conseille également Villandry… il y a un peu plus de suppos… qu’au Potager du roi …autant qu’il m’en souvienne!
        Des bises
        Magalie

  32. Merci mille fois pour cet article! Je cultive le jardin qui appartenait à mes grands parents mais à l’époque, ils avaient du fumier animal et je n’ai que mon compost et franchement, la terre s’épuise. J’habite le Jura, à 650m d’altitude. J’ai dû rentrer mes plants de tomates magnifiques d’ailleurs, dans mon salon à cause des saints de glace. Mardi on reçoit notre serre. On a retourné 9m2 de pré et sous l’herbe, on a viré au moins 50 gros vers blanc. Un truc de fou. Tu n’as pas ce genre de problème quand tu poses tes cartons sans désherber? Ils vivent juste en dessous des racines de l’herbe.
    Comme toi, j’habite la campagne, avec des hivers qui peuvent atteindre -15 degrés. Et l’été il peut faire très sec et chaud.
    Je voulais te dire aussi que ta vidéo est au top et que je suivrai les prochaines avec assiduité car j’ai hâte de suivre l’évolution au cours des saisons. Tes photos sont toujours sublimes et tes recettes et livres me sont très utiles.
    Et une dernière question: fais-tu tes plants? Sèmes-tu en terre nue?
    Continue ainsi de nous enchanter, tes photos m’ont motivée plus que jamais ce soir après une dure journée scotchée à l’ordi, tant pour faire classe aux enfants que pour m’occuper de ma centaine d’élèves musiciens à distance.
    Merci encore

    1. Coucou Line,
      Je rencontre quelques vers blancs, mais pas tant que ça, du coup je ne saurais vraiment pas te dire de quoi vient ce souci chez toi. Moi, j’ai les rats taupiers pour exercer ma patience…
      Et pour répondre à ton autre question oui, je sème en terre nue certains légumes (roquette, carotte, épinards par exemple) avant de poser mes paillis courant mai. Merci en tout cas pour ton bien gentil message, et bon week-end à toi Line !
      Marie

  33. Bonjour Marie,
    Encore un article et un reportage particulièrement intéressants. Bien qu’ayant déjà commencé à utiliser quelques principes des lasagnes, je suis très loin de ton savoir-faire et tout me paraît très clair maintenant.
    Fais-tu tes semis toi-même? Si oui, où te procures-tu les graines de tous ces légumes ? (je ne les connaissais pas tous!)
    Un grand merci pour ton blog qui me ravit à chaque article.
    Sonia

    1. Merci Sonia pour ton gentil message 🙂
      Les graines, je les achète à différents endroits selon ce que je cherche, mais aussi en regardant un peu le prix je t’avoue : parmi les sites que j’utilise souvent il y a Kokopelli, Ferme de Ste Marthe, Promesses de Fleurs et Bocquet. Parfois, j’achète aussi en jardinerie. Il existe d’autres semenciers qui sont sûrement tout aussi bien, mais je ne les ai pas encore testés.
      Bon week-end à toi 🙂
      Marie

  34. Coucou Marie, que c’est plaisant de lire ton article. Apres cela tu fermes les yeux et on a juste l’impression d’etre dans ton jardin, de sentir le parfum des roses, d’entendre les oiseaux chanter. Merci pour tout me plaisir que tu nous donne.
    Continue a prendre soin de toi. Bises.
    Ghislaine

  35. Oh ton jardin est magnifique !!! Tes roses … !!!
    Merci pour tous tes conseils, tes références : c’est une petite mine d’or à garder sous le coude avant d’avoir mon propre potager !!!
    Tu as raison, le jardin c’est le refuge, un petit paradis. (Je vis dans une Résidence en copropriété qui a préservé une forêt très ancienne et sauvage et de nombreux entrelacs de jardins fleuris autour des bâtiments historiques d’une ancienne Ferme, c’est un vrai bonheur dans lequel nous avons pu nous ressourcer durant les jours plus gris, panser nos plaies, calmer nos colères, admirer chaque jour les changements du printemps : la nature nous ramène toujours à l’essentiel.).
    Connais-tu ce livre de Barbara Kingsolver : un jardin dans les Appalaches où elle explique comment elle est partie vivre en quasi autarcie avec sa famille ? Ton article m’y fait penser.
    Je te souhaite un très beau Week-end en liberté !

    1. Je ne vis pas en autarcie, même si certains jours, ça serait tentant mais non, l’être humain doit rester un être sociable, malgré tous les cases-pieds dont le monde abonde ^^
      Et je ne connais pas ce livre, mais on m’en a déjà parlé. Merci en tout cas pour ton gentil message Emilie, et passe un beau week-end !
      Marie

  36. Bonjour Marie ! merci pour ces informations (et la vidéo très bien faite et si claire) ! cela nous sera très utile pour notre futur potager ! peut-on planter des graines dans les lasagnes ou seulement des plants ? merci, belle journée à toi et à ta famille.

    1. J’ai testé les grosses graines de courges et de concombres, ça fonctionne très bien ! Les plus petites je ne sais pas. Les auteurs du livre sur les lasagnes disent qu’en déposant un lit de terreau sur la lasagne on peut y faire ensuite des semis directs mais je n’ai pas encore testé.
      Bon week-end Alexandra !
      Marie

  37. Alors je vais prendre le temps de lire les commentaires qui apportent souvent beaucoup aussi mais MERCI pour cette article que j’ai adoré !
    Je suis fan de jardin (jardin que je n’ai plus) alors je dévore tous les livres possibles sur le sujet, je fais partie d’une asso-jardin et hier, post-confinement, j’ai passé la JOURNÉE entière au jardin partagé (on a respecté les gestes barrières) et c’était la plus belle journée depuis longtemps.
    J’ai un gros coup de soleil dans le cou et un énorme coup de soleil sur le nez…
    Heureusement, pour aller au travail, je mettrai un masque et ça cachera les dommages collatéraux du déconfinement !!!
    Ceci dit, ton jardin est une merveille, comme ta cuisine !

    1. Pauvre Geneviève, heureusement que tu avais le masque ^^
      J’ai aussi pris quelques coups de soleil, mais ça fait presque plaisir 😉
      Bon week-end à toi !
      Marie

  38. bonsoir Marie !
    mais quel bonheur de découvrir ton chez toi extérieur !!
    tes roses me font baver, bravo !!!!
    promis, je tente la lasagne dans la prochaine maison……….. (chut, rien n’est encore signé ..)
    et ta vidéo est au top ! comme tout ce que tu fais d’ailleurs !
    merci, c’st bien la 1ère fois que j’ai envie de tenter, les autres vidéos m’avaient plutôt rebutée !!!
    Je t’embrasse et te dit encore une fois merci pour tout !!
    belle soirée ♥♥♥

  39. Bonjour
    superbe votre jardin et vidéo …..aussi.. et vos roses quelles merveilles.
    j’attends toujours avec plaisir vos articles et toujours contente de vous retrouver.
    prenez soins de vous
    bonne journée et à bientôt

  40. Salut Marie, il y a longtemps que je n’ai pas laissé de petits mots, bien que je sois une vraie  » follower » ! Ce petit mot, donc pour te dire que mon mari et moi nous lançons dans la permaculture grâce à ta vidéo, qui nous a conquis tous les 2. Je vais aussi prendre des photos, et si j’arrive enfin à avoir des courgettes, je serai la plus heureuse!!
    Merci pour le partage , vivement que ça pousse.
    Bisous à toute la famille.
    Pat du cantal

    1. Oh, ne t’inquiète pas, tu vas sûrement avoir des courgettes, et même plus que prévu 😉 C’est souvent comme ça les courgettes, d’une générosité folle !
      Plein de bises bien affectueuses,
      Marie

  41. Bonsoir Marie, merci pour cette belle visite de votre jardin. Je jardine aussi et le moment que je préfère au jardin, c’est en été, le matin très tôt, pour profiter de l’instant où le soleil va surgir au dessus de la montagne et éclairer tout le jardin. La lumière à ce moment là est magnifique et je profite de ce moment magique avec, en fond sonore, le chant des oiseaux (parce qu’il est encore trop tôt pour que les tondeuses, débroussailleuses et autres « joyeusetées » se mettent en route). Mais à part ça, pourriez vous me dire ce que sont les cébettes ? vous en utilisez beaucoup . Est ce que cive et cébette, c’est la même chose ? Merci d’éclairer ma lanterne !

    1. Mais un grand merci Marie. Pour moi qui suis à Paris, c’est un grand bol d’air très frais. J’adore vos photos, ça se voit que vous aimez votre jardin et la nature en générale. Nous allons avec des ami es acquérir un terrain alors votre vidéo et vos références et votre bienveillance vont nous être très utile.
      Ce texte et cette vidéo sont à l’image de votre blog et vos livres.
      Encore merci.

      1. Je suis très touchée, merci beaucoup Liza…
        Je vous souhaite beaucoup de bonheur dans votre nouveau jardin !
        Marie

    2. Les cébettes sont tout simplement des oignons tiges, c’est à dire de petits oignons non matures, consommés avec leur tige.
      Bon week-end chère Monique, et profitez bien de votre joli jardin !
      Marie

    1. Je ne savais pas que Mme Vigée-Lebrun avait aussi peint des tableaux de fleurs ! J’irai voir ça 🙂
      Merci en tout cas DoMi pour ce gentil message, et bon week-end à vous !
      Marie

  42. Bonjour Marie je suis sans doute la 500eme à laisser un commentaire mais je voulais absolument te dire que grâce à tes explications et ta vidéo j’ai enfin compris comment préparer un e lasagne tous les articles que j’avais pu lire avant étaient très compliqués et franchement ne donnaient pas envie de se lancer. Alors milles mercis je vais tenter le coup et soit dit en passant les petits cakes sont délicieux. Merci .

  43. Marie, c’est génial et la vidéo très claire. Et j’adore le clin d’oeil à la fin, c’est la crème sur le gâteau. Merci pour ce bel article passionnant et ces magnifiques bouquets. Je ne sais pas si je vais cultiver en Guyane car il y a beaucoup de bestioles plus coriaces que les campagnols. Je me renseignerai car j’aimerais essayer. J’ai un peu peur vu que nous habiterons près de la jungle.
    En tous les cas, je vais me cultiver (dans les 2 sens du termes) quand nous serons à la retraite dans la maison. J’envoie ton article à ma soeur si elle veut se lancer maintenant car ça peut l’aider pour la pousse de ses légumes.
    Un grand merci et à bientôt. Et bravo à tous pour la vidéo !
    Des bises Marie.

    1. Maaazette, comme j’aurais la pétoche d’habiter près de la jungle ! Déjà, j’ai poussé le cri qui tue samedi dernier après être tombée dans mon jardin sur une innocente couleuvre (tout le quartier m’en entendu, c’est sûr, et peut-être même plus loin… D’ailleurs, je suis sûre que de Lyon tu m’as entendu aussi : le îîîîîîîîîîîîîîrhââââââââââââââââââââââââââââââârhg!!! samedi dernier vers 9H15, c’était moi ;)).
      Bon, tu me donneras des nouvelles hein, que je sois sûre que tu ne combats pas les anacondas à main nue? Bon courage ma Totoche (et je suis sûre que par ailleurs, ce serait un endroit merveilleux).
      Marie

      1. Je prends enfin le temps de te répondre. Alors je te rassure, je ne t’ai pas entendu à l’ouest de Lyon, peut-être qu’à l’est, t’ont ils entendu ? 😉
        Je raconterai ma vie guyanaise sur Instagram, enfin ce qui est intéressant et bien sûr que je te donnerai des nouvelles. Je t’embrasse bien fort.

          1. la caisse pour la Guyane est partie, la voiture pleine est partie. Les meubles partent le 7 juillet et je quitte Lyon le 8 juillet.
            Très beau we. Des bises

  44. Bonjour,

    Photos toujours aussi poétiques, et sujet qui arrive à point!
    J’attends toujours impatiemment les nouveaux articles sur le blog…et plein de vos livres dans ma bibliothèque!
    Serait-il possible de consacrer un prochain article aux traitements avec les HE au jardin??
    Pour les lasagnes, c’est en cours, il me manque les broyats de bois, que je pense substituer par de la paille.
    Pour le reste tout est dispo!
    Merci pour tous ces beaux articles et ces précieux conseils
    Valérie

    1. Merci beaucoup Valérie pour ton gentil commentaire ! J’espère que la recette de lasagne s’est bien passée 🙂
      Bon week-end à toi !
      Marie

  45. Bonjour Marie, mais où trouvez-vous le temps pour cultiver un aussi beau jardin ? c’est extrêmement motivant de vous lire et d’admirer vos photos ! ceci dit de mon côté je m’en donne également à coeur joie dans un grand jardin, même si mon potager apprécierait que j’y passe plus de temps ! je pratique comme vous la pépinière ; en revanche là où ça pêche c’est pour le paillage ! jamais assez de matière première sous la main, et en général rarement assez de temps… Merci pour ce bel article.

    1. J’avoue que je suis gâtée pour le paillage, car avec tous les agriculteurs autour de chez moi, j’en trouvais déjà facilement mais là, en plus, mon fils s’est installé comme chevrier et il vient directement me livrer d’énormes bottes de foin bio à la demande 🙂
      Je comprends que ce ne soit pas aussi facile pour tout le monde !
      Bon week-end à toi !
      Marie

  46. Bonjour Marie
    Juste pour vous signaler que lorsque que je clique sur le deuxième lien : je prépare mes potions pour le jardin, je retombe sur le premier lien du poireau préfère les fraises.
    Bonne journée.

  47. Bonjour,
    Question non pas de jardin (je suis en appartement) mais « farine ». Je galère à trouver de la farine de petit ou grand épeautre t110. Jusque là, je n’en ai trouvé que de la « blanche ». Or mon petit supermarché de quartier vend de la farine d’épeautre T150. Pensez-vous – qu’un mélange farine T150 + farine blanche puisse convenir pour les recettes qui nécessitent une farine T110 ?
    Merci d’avance pour votre réponse. J’aimerai pouvoir réaliser au moins une fois une de vos recette de goûter ou de pâtisserie en bonne et due forme, sans avoir à « bricoler » toute la recette ! 😉

  48. Bonjour et merci Marie pour cette nouvelle recette de lasagnes 😉!!
    Grâce à ta très chouette vidéo, nous nous sommes enfin lancés dans un petit potager. Nous n’avions jusqu’à présent qu’un petit carré avec quelques herbes aromatiques. Je n’ai pas du tout la main verte et j’avoue ne pas être une fana du jardinage mais j’ai vraiment pris plaisir à la réalisation de notre 1ère lasagne en famille hier! Nous n’avions malheureusement pas sous la main un sympathique chevrier pour nous fournir certaines des matières premières, à part la tonte d’herbes et les cartons, nous avons fait fonctionner la jardinerie du coin… Nous avons commencé très modeste, quelques pieds de tomates, poivrons, courgettes, aubergine et potimarron. J’ai hâte de voir les premiers légumes pousser. Je te tiendrai au courant de notre production.
    Sinon il me semble avoir lu dans un post précédent que tu avais terminé un nouveau livre… je suis impatiente de savoir quel en est le thème!
    Des bises amicales à toute ta joyeuse tribu et Bon We
    Elise

    1. Ah, c’est chouette comme tout, j’espère que vous aurez plein de récoltes !
      A part ça oui, un livre va bientôt sortir, j’ai hâte… Le sujet va t’amuser, il est un peu en rapport avec… enfin, tu verras bien 😉
      Plein de bises pour toi et ta gentille petite famille 🙂
      Marie

  49. Merci Marie, pour ce bel article, et pour la vidéo, que j’ai regardée avec intérêt ! Un jour mon jardin ressemblera à quelque chose… ! Et tout cela m’a permis de voir aussi ton tuto sur la chantilly crème de coco, du coup y’a plus qu’à essayer ! Bises !

  50. Merci pour ce long article riche en contenu qui informe et qui fait rêver. C’est vraiment une très jolie promenade dans ton jardin, qui a l’air magnifique. Pardon pour ce commentaire qui n’a rien à voir, mais je ne peux pas m’en empêcher: la jardinière aussi est tellement jolie!
    Je connaissais le principe de la lasagne mais je ne visualisais pas trop comment on pouvait planter dès le début. En fait, les plants se retrouvent dans la lasagne et pas dans la terre, si j’ai bien compris…
    Les photos sont superbes! Celles des bouquets de roses, c’est tout ce que j’aime!! (j’ai une petite question technique : est-ce que tu retouches tes photos? tu as utilisé un objectif particulier pour les bouquets pris en intérieur, posés sur la chaise?)

    1. Bonjour Marjolie,
      Objectif fixe 50mm, très lumineux, (celui que j’utilise aussi en cuisine), et oui, je retouche toujours un peu mes photos dans Lightroom, ça fait partie du métier de photographe 🙂
      Merci en tout cas pour ton si gentil commentaire !
      Bon week-end à toi,
      Marie

  51. Merci Marie pour tous ces articles dont je me régale après une dure journée de travail. Merci Marie pour toutes ces recettes… je ne m’ennuie plus jamais en cuisine.. c’est un régal…Mes filles et mon chéri en redemandent… le « merci Marie » est devenu un rituel de table… alors vraiment merci.

  52. coucou Marie,

    Je reviens vers toi au sujet du potager.
    J’ai une petite question au sujet des salades. car tu as réussi en 2 mois à manger beaucoup de salade, comment as tu fait pour qu’elles poussent aussi vite. car celles que j’ai semées un peu avant le confinement, je ne les ai toujours pas mangé. et en plus, j’en ai acheté à un pépiniériste 12*3 salades et 8 ont été mangées :o. A cette allure là, je n’en mangerai pas trop et elles mettent longtemps à pousser.
    merci beaucoup
    bonne fin de week-end
    bises

    1. Celles qui ont poussé vite, je ne les avais pas semées (car cela prend effectivement plus de temps), mais achetées en mini-mottes sur un marché. Je fais cela chaque printemps en mars, en attendant que celles que j’ai semé aient le temps de pousser.
      Attention aux limaces aussi 😉
      Des bises !
      Marie

  53. Bonjour,
    Merci pour cette jolie parenthèse végétale.
    Pouvez-vous nous donner la recette de cette soupe patate douce fan de radis svp?

    D’avance merci,

    Sophie

    1. Je ne l’ai pas notée, cela fait partie des recettes que je fais un peu au pif avec ce que je ramène du potager. En gros, je fais revenir un peu d’ail et d’oignon au fond d’une cocotte avec de l’huile d’olive, puis j’ajoute de la patate douce coupée en cubes, du sel, du poivre et les fanes de radis (pas trop grosses ni ligneuses, sinon on retrouvera des fibres dans la soupe).
      Une fois cuit, je mixe au blender pour que ce soit bien velouté.
      Bonne journée Lorenzon !
      Marie

  54. Bon déjà que tu cuisines super bien, tu bricoles et tu gères toute une tribu … là je vois en plus que tu es la reine de la permaculture et tu fais des bouquets magnifiques 😂💪
    Félicitations en tout cas ! Très beaux potager et jardin (tes roses sont magnifiques)
    Niveau jardin j’ai quelques fleurs dans des platebandes (11 m de long donc assez petites).
    Je privilégie (à mon échelle) des trucs qui font leur vie et poussent tout seuls … mais je n’ai pas encore vraiment ta réflexion sur les couleurs et les saisons. J’ai acheté un(e ?) gaura cette année. Par contre mes géraniums sont rachitiques depuis des années et je ne sais pas pourquoi…
    Merci pour ces chouettes articles en tout cas !

    1. Je ne sais pas non plus si l’on dit « un » ou « une » gaura… J’ai toujours dit « une » parce que ça sonne féminin mais je me trompe, je crois 😉
      Un grand merci pour ton gentil commentaire Greetea 🙂
      Belle journée à toi !
      Marie

  55. Bonjour,
    Je commence à m’intéresser aux recettes à IG bas et notamment à l’utilisation des farines autre que la farine de blé. Par contre je suis perdue avec toutes les sortes de farine (par exemple la différence entre farine d’épeautre et farine de grand épeautre avec le même indice T.. ou la farine complète ou intégrale..)
    Auriez vous un article ou un site qui synthétise ces points) ?
    En tout cas merci pour vos recettes

    1. Je donne beaucoup de réponses à ces questions dans mes livres et dans divers articles de mon blog, mais votre commentaire me donne envie de refaire un article de synthèse là-dessus. J’y pense. Un de ces jours, bientôt j’espère !
      Bonne journée à vous Noyelle, et merci pour ce gentil commentaire.
      Marie

  56. Merci, merci et encore merci chère Marie,
    Ne voulant pas encombrer ton site tellement chargé par tes fans (et comme je les comprends . . . )
    Tu es quelqu’un de rare . . .
    En bref et rapidement : c’est la première fois qu’avec toi et tes lasagnes nous comprenons la permaculuture . . .
    Et depuis, nous faisons des lasagnes et encore des lasagnes et . . . ça pousse . . .
    Merci encore à toi.
    N’oublie surtout pas de prendre soin de toi . . .
    Jo

  57. Bonjour Marie,
    Merci pour ses beaux articles.
    Je dispose de 2 carrés potager de 1.5m² (!) dans mon petit jardin urbain sans prétention. J’y mets principalement des courgettes, courges, tomates et kale (je cherche un minimum de rendement…!). Je dois chaque année rajouter du terreau car la terre se tasse. Je l’amende à la plantation de compost.
    J’aurai voulu savoir si serait judicieux d’appliquer votre principe de lasagne sur ces deux microcosmes.
    Si oui, est-il préférable de le faire en automne ou au printemps juste avant la plantation?

    D’avance merci (je sais que vous êtes en vacances et que vous ne pourrez pas répondre à mon message avant un certain temps, je serai donc patiente).

    Sophie, apprentie jardinière

    1. Certaines personnes cultivent leur carré potager en lasagne, mais je n’ai pas testé. A mon avis, ça se tente ! Ce substrat sera beaucoup plus riche que du terreau en sac.
      Bel été à vous Sophie !
      Marie

  58. Bonjour MArie,
    J’étais déjà une fan de vos livres, maintenant je suis une fan de votre jardin !
    Pour la première fois de ma vie, j’ai fait un petit potager en lasagnes, grâce à votre vidéo ! Merci infiniment pour tout ce que vous partagez avec nous !
    Personnellement, j’ai encore plein d’interrogations : comment s’occuper de la lasagne cet hiver s’il n y a plus rien dans le potager ? Et comment redémarrer la lasagne l’été prochain ? Et j’avoue que j’ai hâte de voir l’évolution de la lasagne que vous nous avez montrée en vidéo.
    Merci encore !

    1. Je vais « suivre » cette lasagne en vidéos, pas de souci Mélanie, avec plaisir !
      A très bientôt pour la suite (dans quelques jours), mais aussi rendez-vous cet automne pour voir comment tout ça évolue… (Là chez moi c’est déjà plein de légumes, chez vous aussi ?)
      Bel été à vous !
      Marie

      1. Ah super, j’ai tellement hâte de voir l’évolution chez vous, et comment vous gérez les lasagnes en automne, en hiver, etc…
        J’ai commencé la lasagne assez tard, du coup, ce n’est pas encore plein de légumes, mais ça évolue bien en tout cas !!
        Merci encore à vous et bel été également ! 🙂

  59. Pour les anglophones, je conseille le livre « Gaia’s Garden » un très bon livre !

    Je rêve littéralement d’avoir un jour un jardin comme ça. Pour l’instant je n’ai qu’une terrasse depuis l’année dernière, où j’ai récolté (ne riez pas) 5 topinambours que j’ai bien entendu dégustés immédiatement, du persil, du basilic et de la menthe en quantités correctes et un petit saladier de poivrons petit marseillais (seul type de poivron que j’arrive à faire pousser plus ou moins correctement), quelques tomates cerises. Et un peu de salade à couper et de claytone qui réussissent bien en jardinières.
    Le problème, c’est la taille (profondeur) des pots nécessaires pour bien faire pousser les plantes, les jardinières normales par exemple ne suffisent qu’à la salade à couper, la claytone et au gazon pour animaux que nous faisons pousser pour le chat. Je n’ai pas de voiture donc ramener du terreau est un casse-tête constant.
    Ce printemps je vais essayer de planter un framboisier ou un cassis dans le grand bac en bois que j’ai acheté (pas fait pour les terrasses mais qu’importe), mais j’ai peur des maladies car il y a beaucoup de vent et la pluie arrose la terrasse les jours d’orage…

    1. Il y a chez Terre Vivante un très chouette livre (« Mon balcon en permaculture » je crois). Je l’ai acheté par curiosité, il est génial, sincèrement… Peut-être que cela pourrait t’aider?
      Des bises 🙂
      Marie

  60. Il est super chouette ton jardin ! j’adore ! Et les roses sont ma-gni-fiques.

    On est en location encore pour 1 an minimum, donc je ronge mon frein en attendant de pouvoir avoir à nouveau un potager…. j’ai d’excellents souvenirs de mes potimarrons-qui-poussaient-tous-seuls et de mes bébés mangeant toutes les fraises de mon jardin…. même les vertes lol !

    Mais promis, dès que ça sera de nouveau possible d’avoir notre potager, je me plongerai dans tous les livres que tu conseilles 😀

    Merci d’avoir pris le temps de partager tout cela avec nous !!!!! <3

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